lundi 3 juin 2013

CA PEUT SERVIR A ALLER FAIRE UN "STAGE" EN SYRIE...


Étudiants : ils ne fichent rien, mais touchent une bourse !

boulevard-voltaire-hippy
Au moment où le gouvernement constate le caractère élitiste des « prépas » — où se bousculent surtout les jeunes décidés à consacrer deux années de leur vie à la préparation d’un concours difficile — et veut les ouvrir à une plus grande diversité, voire faire payer des droits d’inscription, Le Monde soulève le problème des faux étudiants uniquement intéressés par la perception d’une bourse et ne fournissant aucun travail.

Copie blanche rendue. Ils ne sont venus que pour signer la feuille de présence et continuer à bénéficier de leur bourse.
 « Nous, direct, on signe, on s’en va. Ici, on est payés à rien foutre. » Ilyes, Daoud,Ryan, Dylan, des compères à la démarche chaloupée, assument, débonnaires, leur stratégie de survie par temps de crise. « On a la bourse, on travaille de partout au noir, on s’en tire avec 1.500 euros facile. »

Une bourse, sur critères sociaux, procure 470 euros (versés sur dix mois), est cumulable avec un emploi, exonère des frais d’inscription universitaire, et ouvre droit à la sécurité sociale et à diverses réductions, notamment dans les transports. Il suffit de faire acte de présence aux examens et travaux dirigés, mais on peut rendre copie blanche.

À Perpignan où Le Monde a enquêté – mais c’est aussi valable dans nombre d’universités, Nanterre, Villetaneuse, Montpellier, Toulouse – Le Mirail -, les résultats en première année dans certaines disciplines sont très bas : 15 % de réussite en administration économique et sociale, 29 % en sociologie contre 44 % toutes filières confondues.
84 copies blanches pour 161 étudiants inscrits à l’épreuve de sociologie, une soixantaine sur 300 en droit : le phénomène est loin d’être marginal. À Montpellier, il y aurait 700 faux étudiants sur 5.000 en première année.

À Perpignan, où les bénéficiaires de ce système sont le plus souvent issus de l’immigration maghrébine, on voit surgir le racisme parmi les étudiants non boursiers et décidés à réussir leurs études. Évidemment, on leur trouve aussi des excuses : « Ce ne sont pas des parasites ! Ils ont objectivement besoin d’un revenu de subsistance. Ils se cherchent, se sont orientés vers la fac par défaut, n’ont pas les prérequis pour des études universitaires. Certains sont en sociologie après… un bac pro cuisine ou maçonnerie ! Ils n’accrochent pas mais restent pour survivre car s’ils abandonnent, ils doivent rembourser la bourse depuis le début de l’année… » Avec pareil raisonnement, on peut tout excuser…

Les incidents se multiplient cette année avec ces jeunes qui ne veulent pas étudier. Auparavant, ils faisaient profil bas. Désormais, ils perturbent, sont agressifs. Certains vont jusqu’aux menaces physiques pour obtenir leur feuille d’assiduité semestrielle.
Il serait pourtant facile de décider que l’obtention d’une bourse doit être conditionnée à un minimum de résultats, comme 8 de moyenne et le non-redoublement.
 
Le mammouth réservera décidément toujours des surprises.

 L’avantage, c’est que ça camoufle du chômage.

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