vendredi 24 mai 2013

UNE CURIOSITE

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En 1938, reçu par Hitler à Berchtesgaden, Alphonse de Châteaubriant s’entendait dire par le maître de la Nouvelle Allemagne : « Monsieur l’écrivain français, vous avez compris le National-socialisme mieux que 99% d’Allemands qui votent pour moi ! ». Pour comprendre ce National-socialisme hermétique aux Français, voire même inquiétant à force de propagandes, Alphonse de Châteaubriant avait décidé d’y voir de plus près en effectuant un vaste périple dans cette Allemagne méconnue. Il n’est pas exagéré de dire qu’il revint subjugué par les réalisations qu’il y découvrit.

En quelques années, le régime national-socialiste tenait davantage que ses promesses et marquait par des succès sans précédent une rupture voulue avec un système financier usuraire en main de la juiverie internationale.

Ambulancier lors de la Première guerre mondiale, Alphonse de Châteaubriant avait vu trop de souffrances sur le front : il en réchappera pacifiste convaincu. Il déplorait l’antagonisme franco-germanique artificiellement suscité par le Traité de Versailles et les éternels profiteurs de guerre. Ce constat le poussait à œuvrer concrètement à un rapprochement durable entre le peuple allemand et le peuple français, avant qu’un nouveau conflit sanglant n’éclate...

Prix Goncourt 1911 avec son roman Monsieur des Lourdines, Châteaubriant avait chanté les vertus du terroir et du retour aux sources, bien avant les fumisteries du Larzac et les minauderies écologiques contemporaines. Ce chef d’œuvre de la littérature française, confirmé par d’autres écrits aussi forts que La Brière ou, dans un registre plus mystique avec La Réponse du Seigneur, ou encore Les Pas ont chanté, avait apporté au gentilhomme vendéen une gloire méritée. Son enquête de terrain sur la Nouvelle Allemagne, La Gerbe des Forces, publiée en 1937, devait convaincre les Français qu’ils n’avaient rien à craindre d’une Germanie libérée de ses servitudes et dont les regards neufs étaient résolument tournés vers l’Est. Et, en effet, qui aurait pu deviner, deux ans plus tard, que c’est la France, en dépit du bon sens et de ses intérêts, qui allait déclarer une guerre suicidaire au Troisième Reich ?

Malgré la défaite française de mai 1940, Alphonse de Châteaubriant persévéra malgré tout dans ses efforts de rapprochement et fonda un hebdomadaire, La Gerbe, instrument d’une entente franco-allemande d’autant plus nécessaire que le nouveau conflit mondial mettait cette fois en jeu l’avenir même de l’Europe et de sa civilisation. De grandes plumes comme Jean Giono, Paul Morand, Jean Cocteau, Marc Augier (Saint Loup), Marcel Aymé, Sacha Guitry, André Castelot, apportèrent leurs contributions dans le combat exemplaire que La Gerbe menait contre le judéo-bolchévisme au côté du Reich. Pour Alphonse de Châteaubriant, « Vieille France » et « Nouvelle Allemagne » étaient au fond du même bronze, l’un patiné par les siècles, l’autre brut de fonderie et, surtout, exempt de scories…

Condamné à mort pour ses écrits en octobre 1945, Alphonse de Châteaubriant avait déjà trouvé refuge dans un monastère du Tyrol. Il décéda à Kitzbühel (Autriche) en 1951, anonyme et oublié, sous un nom d’emprunt.

En cette même année 1937 sortait sur les écrans de France un film de guerre contre la guerre, La Grande illusion, chef d’œuvre obligé du cinéma mondial, puisque interdit par le régime nazi... Le cinéaste Jean Renoir y badigeonnait, non sans talent, tous les poncifs propres au militarisme allemand, incarné dans le personnage du commandant geôlier von Rauffenstein, rôle sur mesure taillé au millimètre pour l’acteur juif Erich [von] Stroheim, celui-ci jonglant de main de maître avec sa panoplie de croquemitaine prussien (monocle, minerve, corset de fer, etc.).

Son alter ego, le capitaine captif de Boëldieu, joué avec une classe inégalée par Pierre Fresnais, incarne une « Vieille France » désuète, prête à disparaître au son du pipeau… Afin de bien comprendre que la « Pax judaïca » devra à l’avenir régner sans partage sur le monde, les deux gentilshommes, l’Allemand et le Français, font assauts de politesse pour savoir lequel d’entre les deux disparaîtra le premier dans les oubliettes de l’Histoire... Pendant ce temps, le lieutenant Rosenthal, fils d’un richissime banquier juif de Paris, joué au naturel par le souffreteux Marcel Dalio, plus faux que nature, fait, quant à lui, assaut de corruption envers ce pigeon sans ailes mais non sans hélice de lieutenant Maréchal, interprété par l’inévitable Jean Gabin.

Tandis que le premier est prêt à tout pour s’évader (les affaires n’attendent pas…), le second se vend au Juif pour une rondelle de sauciflard et une tape dans le dos !

Mais ces images d’Epinal cachent une belle surprise : dans une scène solitaire, von Rauffenstein se montre sous un jour inattendu : il s’efforce, par des soins assidus, de cultiver une petite fleur, chétive dans son minuscule pot et bien mal en point dans les courants d’air glacé de la sombre forteresse prussienne...

Symbole parfait de l’éternel retour, la fleur attendait son heure... Elle viendra, elle reviendra encore et toujours, et ce sera alors la véritable Révolution des Fleurs dont la Nouvelle Allemagne sera couverte à profusion, en hommage à sa liberté reconquise et à sa dignité retrouvée. Alphonse de Châteaubriant en fut le témoin émerveillé, ainsi qu’il le conte magnifiquement dans l’extrait ci-dessous de La Gerbe des Forces.



Lever à six heures. Un quart d’heure de sport. Le drapeau est hissé.

Je me souviens de cet immense drapeau, une hampe de quinze mètres, un drap à couvrir une maison. Le drapeau hitlérien, naturellement : croix gammée noire sur fond blanc et le tout sur fond rouge. Je me rappelle un jour de grand vent et de pluie. Le drapeau claquait et ses claquements parmi le burg tonnaient comme le canon.

Ce n’était pas un spécial jour de fête, on n’honorait particulièrement personne dans Vogelsang ce jour-là, et pourtant, en entrant dans la grande salle des repas, – salle qui s’éloignait en profondeur à plus de trois cents pieds – mon esprit fut saisi par la vue d’une blancheur immaculée qui, sur toute l’étendue des tables, remplissait uniformément cet espace.

Telle était l’étrange surprise causée par ce spectacle inaccoutumé, que l’on restait hésitant et muet, cherchant dans ses propres inductions quelque explication rationnelle susceptible, devant tant de blancheur immobile et absolue, de constituer une réponse à l’étrange question que se posait l’esprit. Il n’y en avait pas. En vérité qu’avait-on là devant soi, dans cette salle des repas ? Qui pouvait bien rendre compte de l’existence en ce lieu de ce qui paraissait être des étendues virginales de lotus blancs ?

Que signifiait, vue de ce seuil, la présence de ces mystérieuses blancheurs d’une mer cristalline ?... D’où provenait ce paysage pur du pôle ? Ou était-ce là le silencieux apprêt de quelque neigeuse fête du Nord, célébrée à la gloire d’un lointain et fabuleux roi des cygnes ?... Quelque vision du vieil Andersen ?

Je m’approchai : toute cette blancheur était due à la répétition des mille couverts immaculés, drapés chacun dans sa serviette impeccable, pliée comme une fleur, en même temps que près de chaque verre, dans son vase de cristal, reposait en son large épanouissement floral une grande marguerite-reine… une grande marguerite-reine satinée et lustrée et renvoyant ses rayons blancs, comme tel chef d’œuvre sorti du divin métier des magiciens de Meissen !

Vous qui recevez, par l’entremise d’une pâle et faible lecture, l’impression atténuée, mais cependant authentique, de ce fait singulier, n’ayez aucun doute : une si franche et pure blancheur et un tel fleurissement pratiqué par ces mille jeunes hommes, demain les conducteurs d’un peuple, en dit long, à cette heure des souillures, sur la valeur du sang et de l’âme apportée à cette humanité qui se lève pour être une force inébranlable.

Elle en dit long sur ce qui s’élabore dans l’âme des Germains, sur ce qu’ils veulent sauver d’eux-mêmes en eux-mêmes, en l’arrachant aux démoniaques maux humains qui jadis méritèrent ou amenèrent le Déluge… Elle en dit long sur ce que fut, dans l’âme germanique, la continuité de cette fleur de pureté qu’ont proclamée les mythes de sa race.

Pour moi, devant cette blancheur parfaite, au sein de laquelle sont réunis ces jeunes mille chevaliers de Vogelsang, je ne puis m’empêcher de penser à l’âme des Lohengrin et des Parsifal, de suivre du regard entre ces deux puretés un rapport de fidélité millénaire et d’indestructible descendance, de voir qu’à travers le même sang, la pureté dans la légende et la pureté de l’homme nouveau tiennent à la même branche fleurie de l’arbre de Dieu.

Dans le malheur dont a été frappée l’âme allemande après la Grande guerre, cette âme a dû trouver dans ses richesses enfouies, la voix pure par qui lui fut redite, en termes primitifs, c’est-à-dire éternels, l’éternelle, l’unique vérité humaine.

Elle a voulu redevenir pure pour retrouver l’Unique. Et la pureté fut le chemin, et l’Unique reste le but.

Je plains les hommes qui verraient cela sans être émus, sans reconnaître dans cette blancheur l’expression vivante du « mouvement » – Bewegung, – de purification humaine, qui s’affirme ainsi magnifiquement devant les yeux de notre attente.



Alphonse de Châteaubriant, La Gerbe des forces, Grasset, 1937, pages 282-285
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