POUR LES NEGATIONNISTES, ISRAEL N'A ABSOLUMENT PAS LE DROIT D'ASSURER SA SECURITE...
ENTRE LA PLUME ET L'ENCLUME
Frontière entre Israël et Syrie, vue du côté israélien, avril 2013 =============================================================Archives
La Licra déboutée par Robert FAURISSON
Voici la réaction de Maître John Bastardi Daumont au verdict rendu le 27 octobre par la XVIIe chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris dans l'affaire de l'invitation du Pr Faurisson par Dieudonné au
Zénith:
Le 22 septembre dernier, la LICRA (réprésentée par Me Christian
Charrière-Bournazel, Bâtonnier de Paris, et Me Alain Jakubowicz) réclamait
15.000 € et la condamnation de Robert FAURISSON pour contestation de crimes
contre l'humanité.
Le 27 octobre, la XVIIe chambre correctionnelle de Paris a décidé que
cette association n'aura rien.
Le Professeur Robert Faurisson a été relaxé, la LICRA déboutée de toutes
ses demandes.
La LICRA demandait sa condamnation et celle de Dieudonné pour
"contestation de crimes contre l'humanité" (c'est-à-dire, selon une loi du
13 juillet 1990, pour révisionnisme) parce que, le 26 décembre 2008, au
Zénith, Dieudonné avait donné la parole à Robert Faurisson, qui en avait
profité pour dire au public que, malgré ses condamnations répétées, il ne
changerait pas d'opinion.
Très précisément, les propos tenus par Robert Faurisson sur la scène du
Zénith, et poursuivis par la LICRA par voie de citation directe, étaient les
suivants:
Zénith:
Le 22 septembre dernier, la LICRA (réprésentée par Me Christian
Charrière-Bournazel, Bâtonnier de Paris, et Me Alain Jakubowicz) réclamait
15.000 € et la condamnation de Robert FAURISSON pour contestation de crimes
contre l'humanité.
Le 27 octobre, la XVIIe chambre correctionnelle de Paris a décidé que
cette association n'aura rien.
Le Professeur Robert Faurisson a été relaxé, la LICRA déboutée de toutes
ses demandes.
La LICRA demandait sa condamnation et celle de Dieudonné pour
"contestation de crimes contre l'humanité" (c'est-à-dire, selon une loi du
13 juillet 1990, pour révisionnisme) parce que, le 26 décembre 2008, au
Zénith, Dieudonné avait donné la parole à Robert Faurisson, qui en avait
profité pour dire au public que, malgré ses condamnations répétées, il ne
changerait pas d'opinion.
Très précisément, les propos tenus par Robert Faurisson sur la scène du
Zénith, et poursuivis par la LICRA par voie de citation directe, étaient les
suivants:
Vous ne savez pas ce que je dis, ce que je maintiens. Certains d'entre
vous, la plupart d'entre vous, ne savent pas, ou savent ce que les médias
osent dire à mon propos: toutes les sottises qu'ils peuvent prêter aux
révisionnistes. Vous savez qu'il existe en France une loi spéciale qui va
permettre à notre ami de se retrouver à la XVIIe chambre, d'ici peu de
temps, comme moi j'y ai été un nombre de fois que je ne peux pas vous dire.
Je peux simplement vous dire ceci, c'est que je n'ai pas le droit, c'est la
loi – ce que tu disais si bien – je n'ai pas le droit de vous dire ce qu'est
en réalité le révisionnisme, ce que ces gens-là appellent le négationnisme.
Si tels aiment à m'appeler négationniste, je les appelle affirmationnistes,
et vous écrirez le mot comme vous voudrez.
Cela fait 34 ans que je suis traité dans mon pays en Palestinien et je ne
peux m'empêcher de faire cause commune avec eux. >>
Dans un premier temps, la LICRA, "choquée" par cette déclaration tenue par
ce révisionniste mondialement célèbre devant 5.000 personnes
l'applaudissant, avait diffusé le communiqué suivant:
Après consultation de sa commission juridique, le président de la LICRA,
Patrick GAUBERT, estime que le délit d'apologie du négationnisme est
constitué par le lamentable spectacle offert par Dieudonné et Faurisson au
Zénith de Paris. (...) et (...) demande donc officiellement au parquet
d'engager les poursuites qui s'imposent. >>
La défense rappela au tribunal et à cette "commission juridique" que le
délit d'apologie de négationnisme n'existe nulle part dans le code pénal, et
qu'il convient en l'espèce d'avoir une analyse stricte du droit = violation
ou non de la loi Gayssot.
Elle s'attacha également à expliquer qu'en France, la LICRA n'a pas -
encore - le droit d'ordonner au parquet d'engager des poursuites mais doit,
comme tout justiciable, porter plainte.
Elle démontra que lorsque Robert Faurisson dit qu'il est "révisionniste",
il résume avec franchise et en toute clarté ce qu'il est; il ne
"sous-entend" rien.
Or, le droit pénal est d'interprétation stricte.
Ce fut un honneur de défenseur que d'avoir à représenter celui qui se
surnomme souvent lui même "le condamné d'avance".
En ce 27 octobre 2009, c'est un contentement de le voir innocenté par la
XVIIe chambre correctionnelle des poursuites engagées injustement par la
LICRA.
John Bastardi Daumont.
Avocat au Barreau de NICE
Dernière modification le : 03/12/2009 @ 06:50
Catégorie : Actualité j
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