EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 22 Mai.
1679 : Denis Papin présente son "digesteur".
Denis Papin présente à la société royale de Londres "le nouveau digesteur ou la manière d'amollir les os et de faire cuire toute sorte de viandes en fort peu de temps et à peu de frais" : c'est le premier autocuiseur de l'histoire.
http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/chimisterie/9703/KAucla...
Denis Papin présente à la société royale de Londres "le nouveau digesteur ou la manière d'amollir les os et de faire cuire toute sorte de viandes en fort peu de temps et à peu de frais" : c'est le premier autocuiseur de l'histoire.
http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/chimisterie/9703/KAucla...
En 1690, il fait la démonstration devant la faculté de Marbourg d'une machine au piston actionné, grâce à la vapeur, par compression de l'air. Il a inventé le moteur.
Cependant, s'il est vrai de dire que Papin est le premier à avoir reconnu la force élastique de la vapeur d'eau, au XVII° siècle, c'est un Ecossais, James Watt (ci dessous, peint vers 1812) qui, en 1679, a fait breveter le système. En somme, Papin a trouvé le système, et Watt l'a rendu performant. Au bout du compte, c'est la machine à vapeur, ancêtre de la turbine, qui est née.....
Avec, à la clé, pour le meilleur et pour le pire, la révolution industrielle.
Aujourd'hui encore, les turbines à vapeur produisent environ 80% de l'électricité mondiale....
1679 : Début des travaux à Marly.
http://www.musee-promenade.fr/site/gauche/bloc_menus_gauc...
Marly "avant": le Pavillon du soleil, tout en haut de la pente
dominait les douze pavillons, tous strictement identiques,
situés de part et d'autre de la pièce d'eau, six de chaque côté...
A Versailles, tout courtisan pouvait se rendre sans autorisation expresse du roi, tandis qu'à Marly on ne pouvait être admis que sur invitation personnelle du souverain. Saint Simon a raconté comment les courtisans quémandaient une invitation à chaque déplacement : "Sire, Marly..." ! Quand les dames se présentaient au souper du roi cela s'appellait "se présenter pour Marly"; les invitations étaient adressées à leur nom, leurs maris les suivaient.
Marly était ainsi une sorte de cour très privée dont les membres étaient triés sur le volet. Le cérémonial y était assoupli : même en présence du roi, les hommes restaient couverts et les femmes étaient admises dans le salon en robes de chambre (toilette de ville).
...et Marly "après" (photo: Yann-Arthus Bertrand). Merci !... Merci, qui?...
1807 : Mort de l'abbé Henri Essex Edgeworth de Firmont, le dernier confident de Louis XVI.
Il s'éteint à Mittau, en
Courlande (actuelle Lettonie), où il suivait Louis XVIII - dont il était
chapelain - dans son exil.
De Malesherbes à l’abbé Edgeworth de Firmont, qui lui apporte la commission de Louis XVI (1):
«...Les
scélérats, ils l’ont donc mis à mort ! Et c’est au nom de la Nation
qu’ils ont commis ce parricide ! C’est au nom des français qui, s’ils
eussent été dignes de ce bon roi, l’eussent regardé comme le meilleur
des princes, le meilleur ! Aussi pieux que louis XI, aussi juste que
Louis XII, aussi humain qu’Henri IV, et exempt de leurs faiblesses. Son
tort unique fut de nous aimer trop, de se montrer notre Père et point
assez notre Roi…. Son inébranlable vertu a triomphé de leur
scélératesse. La Religion seule donne à l’esprit de l’homme la force de
soutenir avec tant de dignité des épreuves aussi cruelles ! Sortez de
cette ville, mon cher abbé, ne restez pas à Paris, je vous en conjure.
Sortez de ce royaume, si vous pouvez. Fuyez une terre maudite, vous n’y
trouverez pas d’asile contre des tigres altérés de votre sang. Moi je
n’ai rien à redouter, ils savent que le peuple m’aime. Les assassins
n’oseront toucher un seul de mes cheveux blancs. Cependant, dès demain,
je partirai pour la campagne ; je ne veux plus respirer le même air que
les régicides. Adieu, mon cher abbé ; partout où vous irez, soyez assuré
que je prendrai l’intérêt le plus vif à tout ce qui vous regarde... ».
(1) le roi voulait
que Malesherbes sût – par l’abbé, chargé de le lui transmettre - le nom
de la personne à qui le duplicata de son Testament avait été confié,
pour le cas où celui remis aux Commissaires de la Commune ne serait pas
rendu public.
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/gerard... ).
1818 : Ouverture de la première Caisse d'Epargne et création du "Livret A".
Le
"livret A" est créé, comme la Caisse d'épargne de Paris, à l'initiative
de Benjamin Delessert, industriel et banquier. La présidence de cette
nouvelle institution fut confiée au duc François Alexandre Frédéric de
La Rochefoucauld-Liancourt.
Louis XVIII souhaitait solder la crise financière léguée
par les guerres napoléoniennes, financées, de fait, par la dilapidation
de l'épargne des citoyens.
* le livret A : https://particuliers.societegenerale.fr/espace_conseil/ou...
* la Caisse d'Epargne : http://www.histoire.caisse-epargne.fr/asp/ci_modele2.aspx...
* le livret A : https://particuliers.societegenerale.fr/espace_conseil/ou...
* la Caisse d'Epargne : http://www.histoire.caisse-epargne.fr/asp/ci_modele2.aspx...
De Michel Mourre :
"L'idée de crée des
établissements sans but lucratif destinés à favoriser l'épargne dans les
classes les moins aisées est contemporaine du premier essor de la
civilisation capitaliste. Elle semble avoir été lancée par un français,
Hugues de Lestre, dès 1610.... En Amérique, la première Caisse d'Épargne
fut ouverte à Boston, en 1816. Deux ans plus tard, en 1818, Benjamin
Delessert (et François de la Rochefoucauld-Liancourt, ndlr)
fondait la Caisse d'Epargne de Paris, organisme privé qui se proposait
de collecter les petites économies pour les affecter à des tâches
d'intérêt national tout en s'engageant à restituer à vue aux épargnants
les dépôts initiaux majorés d'un intérêt modique. Comme à l'étranger, la
formule connut un grand succès : des Caisses s'ouvrirent en 1819 à
Bordeaux et à Metz, en 1820 à Rouen, en 1821 à Marseille, à Nantes, à
Troyes, à Brest, en 1822 au Havree t à Lyon etc..."
Mais, pourquoi l'écureuil est-il le symbole de la Caisse d'Épargne ?
Si certains y voient un
lointain souvenir du surintendant Fouquet, qui avait l'écureuil comme
emblème, ce furent d'abord la fourmi, puis l’abeille, puis la ruche, qui
furent successivement élues comme emblème par les Caisses d’épargne
jusqu’à la deuxième guerre mondiale, époque où est apparu l’écureuil.
L’idée de choisir ce nouveau symbole est venue suite à un concours, lancé en 1942 par René Laurent à son retour de captivité, lorsqu’il était directeur-adjoint du Bureau central des Caisses d’épargne. Destiné à encourager l’épargne, ce concours de contes et nouvelles était ouvert aux prisonniers de guerre français en Allemagne.
Le premier prix fût décerné à William Bate pour son conte Didy et Rascassot . Ce récit "renouvelle le genre des fables en faisant application à l’épargne" dira alors René Laurent qui le choisira comme emblème des Éditions de l’Epargne dont il était directeur.
L’idée de choisir ce nouveau symbole est venue suite à un concours, lancé en 1942 par René Laurent à son retour de captivité, lorsqu’il était directeur-adjoint du Bureau central des Caisses d’épargne. Destiné à encourager l’épargne, ce concours de contes et nouvelles était ouvert aux prisonniers de guerre français en Allemagne.
Le premier prix fût décerné à William Bate pour son conte Didy et Rascassot . Ce récit "renouvelle le genre des fables en faisant application à l’épargne" dira alors René Laurent qui le choisira comme emblème des Éditions de l’Epargne dont il était directeur.
Didy, l’écureuil, était la mascotte
d’un prisonnier qui, un jour où lui et ses compagnons d’infortune
étaient particulièrement tourmentés par la faim, envisagèrent de manger
le petit animal… Ils allèrent donc débusquer Didy dans le chêne qui lui
servait d’abri. Après avoir pratiqué une ouverture dans le tronc,
l’arbre se vida de son contenu : noisettes, biscuits, amandes, mille
choses données à Didy que ce maître banquier avait épargné à l’insu du
groupe de prisonniers, qui récupérèrent de quoi tenir une semaine; et
grâce à son sens de l’épargne, l’écureuil eût la vie sauve...
1935 : Louis Gasté réalise le premier enregistrement de "Tout va très bien, Madame la Marquise...".
Dans les années 30, il effectue de nombreuses séances d'enregistrements (il est à la guitare), d'abord chez Odéon (jusqu'à Octobre 1931), puis chez Decca (de décembre 1931 à janvier 1935) et enfin chez Pathé, où, le 22 mai 1935, il enregistre " Tout va très bien , Madame la Marquise...".
C'est lui qui, au cours d'un déjeuner avec Ventura et Misraki, va donner l'idée de la chanson....
Écouter : Ray Ventura - Tout va tres bien Madame la Marquise.mp3
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