EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 20 Mai.
1677 : Présentation du projet du premier Pont-canal de France.
Ce projet est établi par Emmanuel de l'Estang, qui le soumet à Pierre-Paul Riquet : l'ouvrage du Répudre sera le premier pont-canal construit en France. Accompagné d'un devis-contrat (uniquement consultable aux Archives du Canal), il décrit précisément les étapes de la construction de l'ouvrage.
Pierre-Paul Riquet accepte le projet, et le démarrage des travaux prendra effet au 8 septembre 1677, par la signature du contrat entre Emmanuel de l'Estang et M. de Contigny, représentant de Riquet.
http://www.canaldumidi.com/Minervois/Repudre/Repudre.php
http://www.canalmidi.com/aufildlo/repudre.html
Ce projet est établi par Emmanuel de l'Estang, qui le soumet à Pierre-Paul Riquet : l'ouvrage du Répudre sera le premier pont-canal construit en France. Accompagné d'un devis-contrat (uniquement consultable aux Archives du Canal), il décrit précisément les étapes de la construction de l'ouvrage.
Pierre-Paul Riquet accepte le projet, et le démarrage des travaux prendra effet au 8 septembre 1677, par la signature du contrat entre Emmanuel de l'Estang et M. de Contigny, représentant de Riquet.
http://www.canaldumidi.com/Minervois/Repudre/Repudre.php
http://www.canalmidi.com/aufildlo/repudre.html
Le Pont-canal du Répudre, vu du ciel....
1799 : Naissance de Balzac.
* Site de la Maison de Balzac :
* Site du Château de Saché, dans l'Indre, haut-lieu Balzacien s'il en est (ci dessous):
"J'écris à la lueur de deux vérités éternelles : la monarchie, la religion." Voilà ce que l'on peut lire dans l'Avant-propos de La Comédie Humaine (La Pléiade).
Jacques de Guillebon, qui lui consacre dans Le Livre noir de la Révolution française une excellente étude, intitulée Balzac, critique organique de la Révolution française, commence néammoins son essai par cet avertissement:
"Balzac
est fondamentalement non politique, dans le sens de l'imagination
moderne de ce terme, et ce serait une grande erreur que de vouloir lire
dans sa gigantesque comédie le reflet ou l'élaboration d'une cité des
hommes proprement rationnelle."
Après
le titre de son essai, et ce premier avertissement, Guillebon donne une
troisième clé pour connaître et comprendre Balzac: avant d'écrire sa
Comédie, il s'est exercé à philosopher. Mais, s'il s'intéressera toute
sa vie à la spéculation pure, "il ne saura jamais très bien à quoi s'en tenir pour sa vision de la métaphysique".
Et, poursuit Guillebon, "c'est
pourquoi, en réalité, son rapport à la France, à ses institutions et à
ses successifs régimes politiques est entièrement charnel".
On a pu parler, à propos de Balzac, d'un "tournant de 1830",
époque à laquelle se nouent réellement et définitivement ses
convictions politiques : François Taillandier écrit que cette année-là "devant
les témoignages d'intérêt et d'estime que ses amis lui prodiguent, il
se sent devenir à toute allure monarchiste et catholique".
"Mais - reprend Guillebon - ce
sont surtout les périls induits par le triomphe des idées nouvelles
issues du XVIII° siècle qu'il s'essaie à mettre en évidence : Balzac a
beaucoup réfléchi à ce phénomène qui, au XVIIIème et au XIXème siècle se
présentait tantôt sous le vocable d'humanitarisme, tantôt sous celui
d'une philanthropie issue de la philosophie des Lumières, et ce qu'il en
dit, en maints endroits de La Comédie Humaine est souvent surprenant
par sa modernité : du masque de la fausse compassion individuelle à
celui d'une pseudo-générosité collective d'idéologies couvrant des
visées totalitaires, à moins qu'elles en dissimulent les tares d'un
développement débridé de l'individualisme...".
Il est intéressant, à ce stade, de se souvenir que Karl Marx disait de Balzac qu'il avait "l'intelligence du mouvement historique"...
Et Guillebon termine son essai en citant ce passage de Balzac, dans Le Départ, où il raconte comment il a salué Charles X partant pour l'exil:
"Dans
quelques mois, vous saurez que, même méprisant les rois, nous devons
mourir sur le seuil de leurs palais, en les protégeant, parce qu'un roi,
c'est nous-mêmes; un roi, c'est la patrie incarnée; un roi héréditaire
est le sceau de la propriété, le contrat vivant qui lie entre eux tous
ceux qui possèdent contre ceux qui ne possèdent pas.
Un roi est la clé de voûte sociale; un roi, vraiment roi, est la force,
le principe, la pensée de l'Etat, et les rois sont des conditions
essentielles à la vie de cette vieille Europe, qui ne peut maintenir sa
suprématie sur le monde, que par le luxe, les arts et la pensée. Tout
cela ne vit, ne naît et ne prospère que sous un immense pouvoir..."
Ci dessus, sa cafetière, et des manuscrits corrigés....
1861 : Napoléon III acquiert la Collection Campana.
Du moins, la plus grande partie : 11.835 objets et 646 tableaux ! Il a
fallu l'intervention personnelle (et insistante) de Napoléon III, et un
crédit exceptionnel voté par la Chambre. Les négotiations sont
finalisées le 20 mai 1861, et définitivement assurées par la Loi
n° 9247, du 2 juillet 1861.
Les trésors de cette Collection seront répartis entre Le Louvre et
plusieurs Musées de Province, notamment le Petit Palais, d'Avignon.00)
Au Louvre, le Sarcophage des Epoux....
1983 : Le virus VIH identifié.
L’équipe de l’unité d’oncologie virale de l’Institut Pasteur, dirigée
par le professeur Luc Montagnier, identifie pour la première fois le
virus responsable du sida. Ils appellent alors VIH1 ce rétrovirus qui se
rencontre partout dans le monde.
C’est ce qui le différencie de l’autre souche du virus, le VIH2, qu’ils
découvriront en 1986, et qui se rencontre essentiellement en Afrique.
Le nom du virus, VIH, signifie "virus de l'immunodéficience humaine".
En 1982, les premiers cas français apparaissent et des médecins se
mobilisent. Ainsi, le docteur Willy Rozenbaum, de l'hôpital Bichat,
demande à l'équipe du professeur Luc Montagnier, Françoise
Barré-Sinoussi et Jean-Claude Chermann, de l'Institut Pasteur, qui
travaillaient sur les relations entre les rétrovirus et le cancer, de se
pencher sur le problème.
Les recherches débutent fin 1982. Les chercheurs vont rapidement faire
une découverte, à partir de la mise en culture d'un prélèvement effectué
par le docteur Willy Rozenbaum sur un malade de La Pitié-Salpêtrière.
Ils isolent le virus et l'identifient dès janvier 1983. Cette découverte
est publiée le 20 mai 1983, dans la revue Science.
En 2008, Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinousssi -mais,
curieusement, pas Jean-Claude Chermann- recevront le prix Nobel de
médecine.
1997 : Lancement du "Projet Guédelon".
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