lundi 20 mai 2013

CHRONIQUE DE L'ISLAMISATION DE LA GRANDE-BRETAGNE

GB : apartheid sexuel à l'University College de Londres



MISE À JOUR : l'University College de Londres a banni l'iREA, organisateur de l'évènement, de son campus (source)

Richard Dawkins, connu notamment pour son livre The God Delusion, relate un incident survenu sur un campus de Londres qui rappelle l'histoire de Rosa Parks, devenue célèbre en Alabama en 1955 pour avoir refusé la ségrégation raciale dans les autobus. Elle avait pris place à l'avant, réservé aux blancs, plutôt qu'à l'arrière, réservé aux noirs.

L'universitaire Lawrence Krauss d'Arizona a refusé de cautionner l'apartheid sexuel pratiqué par les organisateurs d'un débat auquel il devait participer. 

 On doit saluer son courage, qui contraste avec la lâcheté de Justin Trudeau qui a donné une conférence à Toronto dans un rassemblement où les organisateurs ont imposé l'apartheid sexuel. 
 
Rosa-Parks
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Lawrence Krauss [photo] m'a parlé d'une assemblée remarquable à l'University College de Londres (UCL) hier soir (9 mars) où il participait à un débat avec un porte-parole musulman.


Lawrence-kraussIl y a quelques jours, j'ai reçu un tuyau d’une personne ayant demandé des renseignements sur les billets : «Nous avons contacté les organisateurs aujourd'hui et j'ai appris que «les sièges sont alloués selon la date de la réservation et le sexe». Le sexe ? Dans un évènement public à l’UCL, les sièges sont alloués selon le sexe ?
J'ai transmis cette information à Lawrence, en lui suggérant d’envisager l’annulation de sa participation au débat. Il a immédiatement posé la question aux organisateurs, qui l’ont assuré que le public ne serait pas séparé selon le sexe, et il a décidé de maintenir sa participation.  


A son arrivée, il a découvert que les sièges de l’auditorium étaient séparés selon le sexe. 
Il y avait une section pour les hommes, une pour les femmes, et une pour les «couples». On peut se demander si les « couples » étaient tenus de produire un certificat de mariage. Et aussi, quelle aurait été la réaction du public si les sièges avaient été séparés, comme en Afrique du Sud, selon la couleur de la peau : une section pour les noirs, une pour les blancs, et une pour les gens de « couleur » ?  

Lorsque Lawrence a réalisé qu'il avait été dupé, il a immédiatement demandé aux organisateurs l’autorisation d’annoncer que malgré les instructions précédentes, les gens pouvaient s’asseoir où ils le voulaient.

 Trois jeunes hommes, décrits par Lawrence comme des gars gentils, se sont levés et sont allés s’asseoir dans la section des femmes à l’arrière de la salle. «A l’arrière de la salle», pour ceux qui s’en souviennent, rappelle l’histoire de Rosa Parks en Alabama en 1955. 

Des gardiens de sécurité ont ensuite tenté  d’expulser les trois garçons. Lawrence leur a demandé pourquoi, et ils ont répondu qu’ils étaient une «menace». Une menace ? Pour qui ?

Lawrence a alors ramassé ses affaires et est sorti de la salle en expliquant les raisons de son départ, et la scène a été filmée par Dana Sondergaard sur un smartphone. Elle a envoyé le film à Lawrence en lui disant qu'il pouvait le poster. Mme Sondergaard rend compte de l’incident sur sa page Facebook.



Alors qu’il quittait la salle, les organisateurs, sans doute inquiets de la mauvaise publicité, ont couru après lui et l’ont persuadé de revenir en disant qu’ils acceptaient que les trois garçons retournent dans la «section des femmes». Malheureusement, à mon avis, Lawrence a décidé de revenir.
 C'était un geste digne de sa part, mais je ne peux m'empêcher de souhaiter qu'il aurait refusé de revenir, et généré un maximum de publicité pour cet épisode honteux. Je pense que lui aussi regrette maintenant sa décision polie de revenir. Je regrette également que seuls trois hommes se soient déplacés, et c’est plutôt honteux qu’aucune femme ne soit allée s’asseoir dans la section des hommes, dans l’esprit de Rosa Parks. 

On ne sait pas si les autorités de l’UCL étaient au courant de l’apartheid sexuel pratiqué sur leur campus, mais on peut espérer qu'il y aura une enquête complète sur cet incident. 

L’UCL est célébré comme l’un des premiers havres de la liberté de pensée, le premier collège universitaire laïc en Angleterre, et le premier à admettre les hommes et les femmes sur un pied d'égalité. Des têtes devront tomber.

N'est-il pas temps que nous, les personnes honnêtes, bienveillantes et libérales, cessions d’être si lâchement terrifiées d’être perçus comme «islamophobes», et nous levions pour défendre les valeurs honnêtes, bienveillantes et libérales ?

Source : Sexual Apartheid in University College, London, par Richard Dawkins, 10 mars 2013. Traduction par Poste de veille
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