dimanche 12 mai 2013

CES BRAVES ROMS

La colère de Villeneuve-d'Ascq contre les Roms

LE MONDE |




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Villeneuve-d'Ascq (Nord), envoyés spéciaux.

C'est une zone pavillonnaire paisible de la banlieue lilloise, formée d'une quarantaine de maisons individuelles aux briques rouges, toutes identiques, que le soleil baignait jeudi 9 mai.

 Le Triolo, dans le sud de Villeneuve-d'Ascq (Nord), des espaces verts entretenus, un gazon finement taillé – l'impression de traverser un quartier témoin, héritage de la ville nouvelle créée en 1970. 

Mais des pavillons fermés à double tour, des stores baissés, et un sentiment d'exaspération, parmi ses résidants, face à la multiplication des cambriolages.

Le ressentiment a changé de nature depuis une semaine. Tout est parti d'un coup de sang. Samedi 4 mai, un riverain tombe nez à nez avec un duo de cambrioleurs. Cette fois, l'homme, un cadre marketing de 41 ans, n'entend plus en rester là face à l'inertie supposée des autorités. 

Le lendemain, il placarde aux alentours des affiches avec les photographies des deux malfaiteurs présumés, récupérées sur les bandes de surveillance d'un voisin cambriolé. "C'était Chicago ici ! Les flics n'ont pas réussi à les choper. Mais la moutarde nous est montée au nez", raconte Monique, une voisine, en demandant l'anonymat.

"CHASSE AUX ROMS"

Les riverains, excédés par ces cambriolages à répétition dont la plupart ont été victimes, pensent avoir trouvé leurs coupables.

 Ils tournent leur regard vers le camp de Roms, installé depuis l'été 2012 sur un parking à quelques centaines de mètres. Au Triolo.

(lemonde.fr)
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