mardi 28 mai 2013

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jeudi 19 novembre 2009

CHRONIQUE DE L'ULTRA-DROITE : 

POLITRASH REGLE SES COMPTES AVEC SERGE ELIE AYOUB



mardi 10 mars 2009

Serge Ayoub


Tout faf digne de ce nom a vu et revu American History X, Romper Stomper et Danny Balint, films cultissimes pour les mythomanes en mal de skinheaditude. Parmi ces films, Danny Balint raconte l'histoire d'un jeune skinhead NS du même nom, bagarreur et antisémite notoire. Il brille comme leader de sa petite équipe, vit de bagarres à la batte de base-ball...

il n'y a qu'un seul problème : Danny Balint est juif.
Un néo-nazi juif, direz-vous, ce n'est pas courant.

Eh bien, il faut croire que si. Car la réalité dépasse la fiction.
Et c'est loin d'être nouveau : un type très connu du milieu faf, détenteur d'un haut lieu de fafitude sur Paris, serait juif...

Vous l'aurez deviné, il s'agit de Serge Elie Ayoub, alias
Judéoskin Batskin.

Ancien créateur d'un gang de néo-nazis (le fameux Nazi Klan), puis d'une bande de skins anti-antifas, les JNR, puis membre de divers gangs, trafiquant de drogue, boutiquier et
aujourd'hui tavernier pour jeunes fafounets, le sieur Ayoub est un personnage "hors du commun", comprenez une idole du milieu faf.

Beaucoup de fafs se rendent bien comptent de sa judéité, y compris des fafs antisémites, mais ils lui trouvent toujours des excuses : "il est sympa", "il parle bien", "il m'a offert une bière l'autre soir", "il m'a raconté comment c'était quai de la gare en vrai"... Après tout, il ne faudrait pas qu'être faf devienne trop fatiguant. On veut bien être élitiste, mais s'il faut faire une sélection parmi les types qu'on fréquente, c'est trop.

Être faf, c'est bien, mais juste ce qu'il faut pour aller boire des bières chez Elie Ayoub tout en prétendant lutter contre le lobby sioniste.

Ben oui, y'a des limites à l'action politique, c'est moins fatiguant d'aller coller 3 autocs le mercredi soir et de se branler dans des sessions de formations qui ont lieu dans le local appartenant au même Ayoub... Et puis, tracer des croix gammées pour faire peur aux mamies, c'est bien, mais lutter contre un vrai mec en créatine et en os, c'est trop dangereux !
Malgré le mystère extrêmement trouble dont s'entoure Batskin, aucun faf digne de ce nom ne prendra jamais la peine de faire le tri, car s'il appliquait vraiment ses idées, il ne devrait plus fréquenter le Local.

C'est pourquoi, pas fainéante pour deux sous, la rédaction de Politrash s'y est collée, et plutôt que de vous vendre un DVD à 20 euros ou de faire un documentaire autoproduit annoncé 3 mois à l'avance sur Dailymotion et même pas foutu de sortir le jour convenu, nous allons vous dire qui est vraiment le tenancier du 92 rue de Javel.
Fafounets à la con, antifas bouffons, installez-vous confortablement avec une bonne bière et accrochez-vous, ça va swinguer !


D'après la version officielle qu'il a donné de sa vie, le jeune Serge est devenu skin vers 14 ans, à l'occasion d'un séjour linguistique en Angleterre. Les soirées disco, alors à la mode, l'emmerdaient ; il errait dans les rues, victime de l'ennui, quand il est tombé sur une punkette de 13 ans avec qui il a fait connaissance... Sa skinheaditude était lancée.

Il y a peut-être du vrai là-dedans. Cependant, Batskin révèle assez peu de détails concrets lors de ses interviews, préférant surtout les grandes formules bien floues ("beaucoup de bons souvenirs", "des potes", etc.). S'il a vraiment connu le mouvement skin en Angleterre, ce qui est tout à fait possible vu que ça a commencé là-bas, il a peut-être été attiré par lui mais il cache tout de même bien son jeu. Car entre le skinisme de base et le rôle de leader d'un mouvement NS, il y a une différence. Surtout quand on porte le nom d'Elie Ayoub.

Notre homme apparaît pour la première fois devant une caméra avec une mise en scène assez amusante : le visage dissimulé derrière une cagoule, un bon gros drapeau noir-blanc-rouge tendu derrière lui et des armes posées sur un coin de mur. Déjà, on reconnaît la voix du sieur Ayoub, cette voix étonamment douce (voire doucereuse) qui contraste avec ses gros muscles créatineux.

Originellement, le Nazi Klan a été fondé par Sniff du groupe oï Evil Skins.


Mais voilà, le jeune Serge qui vient tout juste d'y rentrer fait preuve d'un culot monstre. Malgré "sa voix de tapette", pour paraphraser OGKim, il parvient à se faire aimer des autres neuskis tout en ayant un peu d'autorité sur eux.
Il faut dire que son milieu social l'y prédisposait. En effet, et bien qu'il l'ait nié pendant plusieurs années, sa mère était magistrat. Et pas n'importe quelle magistrat : non, elle était procureure de la République, ce qui exige un tempérament bien trempé avec un salaire à la hauteur ! Tenant bien de sa génitrice, gant de fer dans une main de velours tout droit venu du Sentier, il parvient à prendre l'ascendant sur les autres skins.

Admettons-le, il est assez malin pour charmer tout ce qui a un Q.I. de moule, ce qui lui a permis de le faire facilement avec tous les demeurés du Nazi Klan, et il brille par un certain charisme.

Le voilà donc qui détrône Sniff, le chanteur d'Evil Skins, pour prononcer les discours officiels du "mouvement" devant une caméra.

C'est ainsi qu'on trouve un juif parlant devant un drapeau à croix gammée, de lutte contre le capitalisme, le communisme, l'immigration... Tout de même, un juif qui attise l'antisémitisme, c'est terrible pour une communauté qui en souffre encore aujourd'hui.

Serge Ayoub était-il simplement un type un peu perdu, extrême de par l'absence de modération qu'on a dans la jeunesse, ou se comportait-il en agent provocateur, prêt à attiser la violence latente de skins déjà bien débiles pour les faire crucifier par les médias ?

La rédaction de Politrash ne tenant pas à finir, au mieux devant un tribunal, au pire exécutée en pleine forêt par des gens du Mossad, nous laisserons le lecteur répondre seul à cette question.
Parmi les bandes de skins du Paris de la fin des années 80, le Nazi Klan est probablement la plus violente.

On les voit dans toutes sortes de bagarres, contre des rouges, mais aussi contre d'autres bandes de skins fafs, notamment les Tolbiac Toads.

Sans doute Ayoub avait-il une responsabilité dans ces conflits inter-neuskis, cependant on peut difficilement l'accuser de tout. Depuis que le mouvement skin existe, les crânes rasés se sont toujours tapés dessus entre eux pour un oui ou pour un non. Ca ne date pas de l'arrivée du sieur Ayoub dans le mouvement. Il a probablement attisé des tensions déjà existantes, ou latentes. Peut-être ne l'a-t-il d'ailleurs pas fait exprès : chez les skins, les conflits d'ego sont légion, et pas que chez Légion 88, ah ah ah.

Elie Ayoub n'avait pas besoin de saboter le mouvement skin, et pour cause, ce mouvement était déjà complètement con à la base. Animé par des drogués alcooliques et bagarreurs, il n'avait strictement rien à voir avec la véritable politique. Faf, nazi, nationaliste, socialiste, antifa, situationniste, anarcho-maoïste, communiste, tous ces mots n'étaient chez eux que des étiquettes pour se donner un genre et trouver des mecs à castagner.

Néanmoins, le néo-nazisme est différent, car totalement diabolisé. Autant le communisme a toujours été plutôt bien vu en France, malgré ses dizaines de millions de morts, autant le nazisme n'est jamais passé pour autre chose que pour une version moderne de Satan au moyen-âge.

Les skins NS prenaient du coup de véritables risques, tant vis-à-vis des flics ou de la justice que des médias.
Mitterand, président et icône de son époque, s'est servi de Le Pen comme d'un repoussoir pour gagner les élections une seconde fois. Dans le sillage du bon Jean-Marie se trouvait un monde extrêmement disparate, allant des français normaux lassés de l'immigration aux skins NS purs et durs.

Le Nazi Klan, bande parmi les bandes, accumulait les faits de violence et appartenait à l'idéologie la plus mal vue qui soit : il offrait une cible idéale. Beaucoup de membres du NK ont d"ailleurs fini en cabane pour diverses histoires de bagarre. C'était d'autant plus facile pour les flics qu'ils avaient des cartes de membres du NK, ajoutant une preuve de leur appartenance à ce groupe interdit.
Et pan !

Pourtant, si Serge Ayoub s'est fait arrêter comme tout le monde, il en est ressorti libre comme l'air. Curieux, pour un type que tout le monde connaissait chez les fafs/antifas et qui venait de gagner le surnom de Batskin pour son utilisation intensive de la batte de base-ball dans les bastons...

Certains antifas prétendent sur Internet que ce surnom vient de "Batman". A vrai dire, on s'en tape, il y a des choses beaucoup plus importantes, notamment

l'absence totale d'ennuis judiciaires pour le sieur Ayoub.


Pourquoi, lui si violent et si dangereux, n'a-t-il rien eu ? A-t-il aidé la police en jouant le rôle d'agent provocateur ? Ou en faisant fabriquer lui-même les cartes de membre du NK, car c'est lui qui a eu l'idée d'en faire ? Ou encore parce que sa mère était magistrat ? Là encore, nous n'oserons pas répondre à ces questions afin de ne pas avoir d'ennuis.
Le Nazi Klan disparu, les antifas clament aussitôt que ça s'est fait grâce à eux. N'oublions pas, au passage, que ces bouffons en t-shirt rouge ont eu le soutien financier et juridique de Mitterand lui-même : en effet, ils ont collé pour SOS-Racisme, nouvellement né, et ils se sont servis de leur propre aveu des camionnettes "de collage" que le mouvement leur filait... Fafs ou antifas, les deux se prétendent anti-système, mais les deux en font partie ! Ils le nient totalement, et pour cause, ça ruine leur image de rebelle à deux balles qui fait dépenser des sous à tant de gens... Le reste n'est que branlette mythomane, autant le DVD Antifa chasseurs de skins que la réponse Sur les pavés à paraître sur Dailymotion. (Notez d'ailleurs que Batskin n'est pas foutu de sortir sa réponse pourrie au jour annoncé, contrairement à nous. Politrash, plus fort qu'Elie Ayoub !)

Vu le mythonnage systématique des antifas, il est fort possible que ceux-ci se soient tapés deux ou trois fois avec les gens du Nazi Klan et d'autres groupes, puis qu'ils aient revendiqué une victoire quand c'était la justice qui les faisait disparaître.

Remarquez, les magistrats socialo-bobos et les pseudo-anarchistes soutenus avec l'argent du contribuable grâce à Tonton Mimi, c'est un peu la même chose ! Toujours est-il que les antifas n'étaient pas les seuls à avoir le soutien du système. Batskin, bénéficiant comme eux de son réseau d'influence, était toujours libre, de même que beaucoup d'autres skins fafs. Les flics avaient beau être féroces, il y avait trop de skins pour les arrêter tous à la fois. Qui plus est, certains flics avaient encore des sympathies droitières sans que cela soit encore trop mal vu du gouvernement. C'était avant les "cadets de la république" et la reconversion des racailles en policiers, sur l'initiative de Sarkozy. Mais revenons à nos moutons.


Les skins fafs étant mécontents du sort que leur réservait la justice, mais aussi d'une bande d'antifas qui s'amusait à maraver les leurs à 3 contre 1 (ben oui, les antifas s'attaquaient à plus faibles qu'eux, qu'est-ce que vous croyez ?), Batskin va saisir l'occasion au vol.

Leader dans l'âme, il décide d'unifier les skins pour fonder une bande de super-skins particulièrement balèzes : les JNR.


Il est alors au sommet de la hiérarchie faf, côtoyant du regard les plus hauts cadres des partis officiels.

Un juif leader d'un best-of de skins fafs, pour paraphraser OGKim, qu'est-ce que vous dites de ça ?

Ils parviennent même à s'implanter dans les milieux les plus antisémites : comme faculté d'adaptation, avouez que c'est balèze ! Remarquez, avec un milieu aussi con que celui des fafs, il suffit de ne pas avoir un trop gros nez et de cacher son deuxième prénom pour que ça passe comme une lettre à la poste. D'une certaine manière, ce sont les plus antisémites qui sont les plus faciles à moucher, comme Serge Elie Ayoub nous le prouve depuis au moins vingt-cinq ans.
Batskin parle bien, Batskin se bat bien (disons plutôt que gros muscles + doc martens + pitbull enragé + batte de base-ball = ça peut faire mal), et que surtout, quand on est avec lui, on est sûr de ne pas avoir de problèmes judiciaires.

Au lieu de s'interroger sur la raison de cet état de fait, les skins, décidémment bien mollassons quand il s'agit de critiquer le système, décident d'en profiter. C'est ainsi qu'une vingtaine de personnes constitue les JNR, avec Batskin à leur tête. Au programme, un gros investissement militant :

SO de manifs, SO de meetings, bagarres contre les rouges... un vrai programme de skinhead, mais suivi régulièrement.


Assez régulièrement pour inquiéter les antifas. Dans Antifa chasseurs de skins, ces débiles prétendent avoir battu les JNR, mais c'est un pur mensonge. En effet, les Ducky Boys ont disparu vers 91-92 suite à une fausse accusation de meurtre. Mitterand s'était servi d'eux pour mettre la pression aux skins fafs, et là, il n'en avait plus besoin. Au contraire, il avait besoin de laisser les mains libres aux feufas pour qu'ils fassent des conneries. Les skins de tous bords ayant une tendance irrépressible à commettre des délits, il fallait bien laisser les fafs agir à leur guise si on voulait pouvoir les diaboliser après. C'était la tactique favorite de Tonton Mimi : laisser faire d'une main et réprimer de l'autre, avec l'appui bruyant des médias. D'où la curieuse mansuétude judiciaire laissée aux JNR. Les antifas, eux, étaient bien vus par l'opinion publique. Les médias les érigeaient en modèles, chantant les louanges de ces courageux guerriers, luttant contre le péril nazi toujours à nos portes malgré le fait qu'il soit enterré depuis cinquante ans. Mais si les antifas agissaient librement, ils allaient eux aussi, comme tous skins, commettre des délits et ainsi briser l'image positive qu'on leur façonnait. C'est pourquoi Mimi a inventé une soi-disant affaire de meurtres, qui a permis la dissolution des Ducky Boys. Grâce à cette affaire, les antifas ont pu transformer leurs bagarres pitoyables en épopée merveilleuse, tout en se disant martyrs d'un système qui les avait toujours aidés. Quant aux JNR, ils se ruinaient bien assez tous seuls pour que les hommes de Tonton (Mimi, hein, pas Adolf) leur laissent un peu la bride.

Enfin, tous seuls, si on oublie de compter Batskin. Une fois les Ducky Boys disparus, le sieur Ayoub a acquis du jour au lendemain une certaine notoriété médiatique.

Invité sur des plateaux télé, cité dans les journaux, il devient le représentant officieux des skins fafs.


En cause : son charisme doucereux, bien sûr, mais aussi d'autres choses. Nul doute que son influence, la même que celle qui lui a permis de n'être jamais condamné malgré ses multiples arrestations, lui a ouvert les portes des médias. En réalité, Batskin a été choisi par eux pour jouer un rôle. Le skin violent et organisé, c'était fini, les gens en avaient suffisamment bouffé pendant dix ans. Il fallait varier un peu le mythe si on voulait maintenir vivante la peur du méchant skinhead. C'est pourquoi on a choisi Batskin. Cultivé, grand gaillard aux airs doux, il représentait à merveille le "péril fasciste".

Avec lui, on a fait passer le message suivant : "
les fafs sont malins et influents, ils sont réellement dangereux, alors n'oubliez pas de bien les détester et ne réfléchissez surtout pas à ceux qui vous gouvernent réellement". Faut croire que ça a plutôt bien marché.

Sur Arte, ou dans Ciel mon mardi, Elie Ayoub a joué le rôle du repoussoir absolu.

Dans Ciel mon mardi, Harlem Désir jouait le gentil, issu de la "diversité" (ah ah ah) et se dévouant pour la défense contre le méchant croque-mitaine fasciste exhibé sur les écrans de télévisions. Il suffit de voir l'émission : Désir parlait davantage que Batskin, n'avait aucun argument contre lui si ce n'est les habituelles attaques persos contre tout ce qui n'est pas de gauche, tandis que Batskin se défendait tant bien que mal. D'ailleurs, les gens applaudissaient quand Harlem Désir parlait, et pour cause, il y a toujours quelqu'un qui dit au public quand il doit applaudir ou huer dans ces shows télévisés à la con... C'était cousu de fil blanc. Et Batskin, défendant des idéaux qu'il définissait très peu (du genre : "
euh, ouais, nous on veut une Europe sans communisme et sans capitalisme, et... et voilà quoi") ou se justifiant face aux attaques perfides de Harlem Désir, il n'a pas laissé l'image qu'on prétendait lui donner, mais celle qu'on voulait réellement lui donner. Le soi-disant skin charismatique n'était qu'un moyen supplémentaire de bétonner l'opinion publique contre un péril imaginaire, histoire que le gouvernement de Tonton (qui n'était au fond qu'une crapule narcissique entretenant un culte autour de sa personne) puisse avoir les mains libres. Cela a très bien fonctionné.
Mais n'allez pas croire que Batskin n'était pas complice. Chaque intervention télévisée, chaque reportage (notamment celui d'Arte où il passe pour le vilain fasciste, parce que la modération même de son discours y est retournée contre lui) lui est payé rubis sur l'ongle. Prévoyant, tout de même, le bon Ayoub ! Non seulement il s'est servi de sa bande de skins pour gagner de l'argent (d'ailleurs, elle en gagnait sûrement aussi) avec les médias, mais aussi avec la drogue.

En effet, Batskin a été arrêté par la police pour trafic de drogue, plus exactement de stéroïdes. Après toutes les fois où il agissait sans aucune limite (pour info, il était allé jusqu'à dégainer un couteau en plein tribunal lors d'un procès d'antifas et n'a jamais eu aucun problème pour ça), il était temps !


Heureusement pour lui, son influence a joué en sa faveur : les dealers sont d'habitude condamnés à cinq ou six ans de prison, voire plus...

mais Ayoub n'a eu droit qu'à neuf mois de cabane.


Une coïncidence, sûrement ! Il faut croire qu'une mère procureure de la république, ainsi que d'autres choses allant dans le même sens mais que nous n'avons pas le droit de dire, ça aide beaucoup, même quand on se dit faf !

Au passage, remarquons que les fafs se disent toujours totalement opposés à la drogue : "oui, la drogue, c'est un truc de racailles, ça amollit le peuple, nous sommes contre les paradis artificiels qui détournent du réel..." mais ce discours, comme beaucoup d'autres issus de ce milieu de crétins, est totalement creux. Chez les footeux et les fans de gabber, beaucoup consomment des stéroïdes, des amphétamines, voire de la coke. Et ne parlons même pas de l'alcoolisme généralisé du milieu faf !

Pour en revenir à Batskin, le charmant skinhead a profité de sa notoriété pour ouvrir des boutiques de fringues et d'objets fafs.
D'abord Dark Side, dynamitée fin 93 (OGKim prétend avoir joué un rôle dans la fermeture de la boutique, mais bon, il n'en est plus à une affabulation près...),

puis Dark Lords, fermée par décision préfectorale en 1994.


Le business "faf" ne pèse pas lourd face au pouvoir du préfet, surtout quand le pouvoir n'a plus aucun intérêt à le laisser vivre ! Il faut croire que Batskin n'était plus dans les bonnes grâces du pouvoir à ce moment-là : fermeture de ses boutiques, première véritable condamnation à son encontre...

A sa sortie de prison, il s'éloigne de la politique et se lance dans le trafic pur et dur.


On l'a beaucoup oublié, mais au sein des pays de l'est, les années 90 ont été marquées par une espèce de frénésie anarcho-capitaliste. Après la chape de plomb soviétique, la société de consommation explose bruyamment et un nouveau business s'ouvre. Aucune autorité de ces pays-là ne réglementant quoi que ce soit dès lors qu'on lui file quelques biftons, les trafiquants de tout poil débarquent. Ceux qui ont vu le film Lord of War se souviennent de la scène où Nicolas Cage achète un entrepôt entier de kalachnikovs à un garde-frontière corrompu. On ne sait pas trop ce qu'à fait Batskin à cette période-là, mais ce qui est sûr, c'est qu'il a trempé dans des affaires extrêmement louches. L'atmosphère de désordre, ainsi que l'influence de son réseau, l'ont bien aidé. Il a vécu dans les pays de l'Est, on l'a vu en Lituanie, en Russie, au Salvador (qui n'est certes pas un pays de l'est, cependant l'Amérique latine n'est pas connue pour l'ordre politique et économique qui y règne !), des endroits idéaux pour s'adonner à des trafics en tout genre, surtout à l'époque où il y était.
Puisque le business faf ne rapportait pas, ou plus, il était temps de s'adonner à d'autres activités plus lucratives. Dans les interviews, Ayoub avoue lui-même avoir fait partie de gangs de biker, entre autres.

Pour qu'il l'avoue publiquement, avec le risque que cela comporte, c'est qu'il a un sacré réseau pour assurer ses arrières...
Cela ne l'a nullement empêché de faire son grand retour dans le milieu faf français, bien des années plus tard, en 2006. Il ouvre alors un bar dans le onzième arrondissement, le Garage.

Officiellement, c'est un bar réservé à ses amis bikers, dont il se revendique pleinement. Mais le rusé Ayoub sait très bien que sa réputation le précède. Il connaît son public, et en bon commercial il sait quoi lui vendre pour lui faire cracher son blé. Les petits fafs étant des gros mythos assoiffés de modèles (et il le sait très bien !), l'ancien chef des JNR les attire comme des mouches. Rapidement, son bar devient un refuge de bikers et de fafs.

Au grand dam du pouvoir parisien : que ce soit Delanoë, qui n'aime les jeunes garçons que quand ils sont à gauche, et les antifas ayant pignon sur rue grâce à leur image de solides gardiens de la morale, on n'apprécie pas vraiment sa présence. Les riverains protestent également. Notez, on les comprend : un biker étant avant tout un être sale, bruyant et violent, et les fafs étant suffisamment malléables pour devenir comme eux, le Garage est devenu rapidement une nuisance sonore et olfactive de grande ampleur. Il a donc fermé assez rapidement.
Mais Batskin ne va pas se laisser faire. D'accord, il est déjà pété de thunes grâce à l'argent qu'il s'est fait pendant sa période de globe-trotter trafiquant, mais il veut continuer à faire son business. D'autant que c'est déjà bien parti. Les fafs viennent écluser leurs pintes chez lui, malgré les prix prohibitifs des consos, alors il ne va pas renoncer à une telle source de profits.

Prudent cette fois, il s'associe à Alain Soral pour ouvrir le célèbre Local au 92 rue de Javel, que l'on ne présente plus.


Bien sûr, il n'est plus engagé politiquement, il est juste là pour... pour quoi au juste ? Se faire du fric, naturellement, mais la fascination qu'il exerce sur les fafs est telle que cela ne les dérange absolument pas.

Il s'associe à Soral pour une pure question d'image et d'argent. Chacun utilise le prestige de l'autre : Soral pour attirer des miniskins à Egalité et Réconciliation, Ayoub pour ramener des militants politiques classiques dans son bar de 10m².


Une fois ceci fait, les deux se séparent sans état d'âme.

Ou plutôt, Batskin et Soral ont un point commun : l'ego. Tous les deux sont narcissiques au possible. Or, deux narcissiques ne peuvent pas s'entendre bien longtemps, car chacun ressent l'ego de l'autre comme une agression contre le sien.

Batskin interdit donc rapidement l'accès au Local à Soral, malgré le fait que celui-ci l'ait largement aidé pour l'ouverture, et garde le bar pour lui tout seul.

Depuis, il ne s'est pas passé grand-chose, si ce n'est les habituelles beuveries-branlettes entre fafs, tout contents d'avoir leur lieu de rencontre "à eux" et d'engraisser un circoncis tout en se disant nationaux-socialistes avec moult levers du bras droit. Clair que des néo-nazis comme ça, c'est super méga dangereux pour la société.
Tous les tenanciers de bar le savent : pour ouvrir le soir, il faut payer une patente à l'état, et pour ouvrir toute la nuit, il faut payer une patente énorme .

En bon magouilleur, Serge Elie Ayoub se sert d'une faille de la loi pour contourner cette taxe. En effet, le Local possède le statut de bar associatif, ce qui permet à son propriétaire de ne payer aucune patente. Il peut même ouvrir toute la nuit, ce dont il ne se prive pas le week-end, sans verser son argent pour la moindre taxe. Son association,
Envie de rêver 92, ne sert d'ailleurs qu'à ça : garder au Local le statut de bar associatif (qu'il avait d'abord eu grâce à E&R) pour ne pas payer la patente.

Ils en ont de la chance, les fafs, d'avoir un individu aussi astucieux parmi eux ! Dommage qu'il leur fasse payer si cher les consos ! Mais bon, tant qu'il resplendit de son image d'ancien JNR-super-skin, ils s'en foutent...


Malgré le prix des boissons dans son bar, Batskin ne limite pas là son business. Ou plutôt, il le porte littéralement via sa propre image. Quand il a vu les tombereaux de connerie déversés par OGKim sur Internet, il a saisi la balle au bond.

Rapidement, il s'est inscrit comme un anti-OGK, s'opposant à son ex-pseudo-rival sur tous les points. Kim écrit en SMS ? Ayoub respecte la bonne orthographe. Kim raconte des histoires de bagarre dignes d'un film de John Woo ? Ayoub reste prosaïque. Kim parle beaucoup ? Ayoub parle peu et se drape dans un espèce de mystère que les fafs prennent pour de la sagesse. En construisant son image par rapport aux bêtises d'OGKim, il se fait passer pour un grand sage, mûri par l'expérience de la vie. Il suffit de le voir, là, bien bâti, sûr de lui, bien musclé et bien posé... Tout le contraire d'OGK, maigrelet et petit, qui s'agite comme un chien dès lors qu'il mime une histoire de baston dont on se demande s'il l'a vraiment vécu ne serait-ce qu'une seule fois. Ne nous dites pas qu'il ne le fait pas exprès ! Drapé dans son mystère, dans sa réputation et dans les pseudo-révélations dont il se fend de temps en temps, Batskin se fait passer pour un grand sage chez les petits fafounets en mal de héros. Ca lui fait de la pub et ramène toujours plus de clients dans son bar. D'ailleurs, il a même publié un roman bidon pour parfaire son image : nul doute que le roman a été écrit par un nègre ou avec les pieds (ou les deux), mais ça va faire encore un truc à acheter pour les fafounets-consommateurs, bien contents de pouvoir consommer du Batskin comme les racailles consomment du Nike ou les gamins de treize ans du Tecktonik.
Fafs, si vous voulez être crédibles deux minutes, un conseil : arrêtez de boire vos bières chez un ancien trafiquant qui vous soutire votre fric, arrêtez de vous dire antisionistes alors que vous donnez de l'argent à un type qui s'appelle Elie Ayoub, et larguez cet individu qui fait de vous une clientèle docile et facile à cajoler.
Enfin, d'ici à ce que les fafs aient le courage de ne plus venir chez Batskin ("ben ouais, moi je veux bien aller boire ailleurs, mais tous mes potes y vont, alors j'ai pas le choix"), la rédaction de Politrash sera morte de vieillesse.

Certains feufas, décidément pas si bêtes, savent très bien qu'Ayoub vend son image pour faire venir les gens dans son bar. Bon, ça les dérange un peu, mais ils lui trouvent toujours des excuses : "il est sympa", "il parle bien", etc etc. L'ayoubusiness a de beaux jours devant lui. D'ailleurs, il paraît que Batskin passe régulièrement des heures au téléphone avec son pseudo-ennemi OGKim, et cette information ne vient pas de n'importe où puisqu'elle a été révélée par Rocky, membre fondateur des Asnays et ancien chef des Ducky Boys. Par devant, ils sont ennemis, mais par derrière, ils créent du mythe à la pelle pour se faire du fric.

Côté antifa, on a Terzic et OGKim
, avec le bar du premier et le DVD du second, côté faf on a Batskin avec son bar et ses futurs bouquins pourris qui se vendront comme des petits pains.
Les fafs critiquent Politrash parce que nous les critiquons trop, mais ils faudraient déjà qu'ils arrêtent de se comporter comme les consommateurs les plus basiques et les plus cons qui soient avant de quémander auprès de nous la moindre crédibilité.

Le gouvernement peut remercier Serge Elie Ayoub : pendant que les fafs sont chez lui, on est sûr qu'ils ne font pas de conneries ailleurs, et on peut même savoir qu'ils se tiendront à carreaux pour éviter que leur bar favori ne ferme !
Tout de même, quels cons ! Certains s'en plaignent, Elie Ayoub a bien raison de les plumer jusqu'à la trogne, car au fond, ils le méritent. Peut-être qu'en buvant leurs bières chez Batskin, ils iront au paradis israélien...
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COMMENTAIRES:

Anonyme a dit…
Des noms de familles comme Ayoub, Bittar, Haddad, Zarka et pleins d'autres encores sont à tous les coups arabes mais c'est impossible de dire s'ils sont juifs, musulmans ou chrétiens.
Il existe des Haddad juifs, musulmans et chrétiens, pareils pour les autres noms de famille cités.

Pour avoir une indication supplémentaire il faut regarder le prénom.
Ici : Elie, donc c'est soit un arabe chrétien soit un arabe juif.

Mais en ne se fondant que sur son nom, on ne peut pas trancher entre les deux.

Anonyme a dit…
Il est pas juif mais libanais ... pour un pseudo blogeur ... il suffit d'aller lui demander dans son "local" ou à ses anciens mais du kop of boulogne.
ndlr: C'est également mon opinion.JPPS

(www.trashpolitique.blogspot.com)
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