lundi 15 avril 2013

JPPS EST UN NOSTALGIQUE DE L'EPOQUE VICTORIENNE : IL AURAIT AIME VIVRE A WHITECHAPEL -PRES DE CHEZ JACK L'EVENTREUR (BLOG-NOTES N°62)







Les autorités britanniques : la Reine, le premier ministre (Lord Salisbury), le ministre de l'intérieur (Henry Mathews), et le préfet de police, ont toujours connu l'identité de Jack l'éventreur !

La presse a été encouragée à aiguiller le public sur de fausses pistes, comme le Prince Albert Victor (petit-fils de la Reine), Sir William Gull (Médecin de la Reine), ou encore le peintre Walter Sickert. 

                                                                   (Aaron Kolminski)



En réalité, il s'agit d'un Juif polonais, interné à plusieurs reprises en psychiatrie, et mort, le 19 avril1919 à l'Hôpital psychiatrique de LEAVESDEN (Metropolitan asylum for chronic imbeciles), un certain Aaron KOSMINSKI.

Pourquoi son identité a-t-elle été gardée secrète  ?

Parce qu'il était juif, et que l'antisémitisme des londoniens n'avait rarement été aussi exacerbé -du fait de l'arrivée massive de juifs (environ 150.000)(ne parlant que le yiddish...), au début des années 80, fuyant les progroms de Russie et de Pologne, et s'étant installés, pour la plupart, à WHITECHAPEL.

Lors du meurtre d'Elizabeth Stride et de Catherine Eddowes, le 30 septembre 1888,  une inscription est découverte, à proximité, sur un mur de Goulston St : "THE JUWES (sic) ARE THE MEN THAT WILL NOT BE BLAMED FOR NOTHING". 
Le Préfet de Police, Sir Charles Warren, qui se trouvait sur place, s'est empressé de le faire effaçer, avant même qu'il fut photographié, craignant, déclara-t-il, une émeute antisémite.


 du 108, Goulston St)



Rappelons les faits:


Entre 1888 et 1891, une douzaine de meurtres, accompagnés d'actes de barbarie (à caractère sexuel) furent commis à Whitechapel (à proximité de la résidence d'Aaron Kosminski, chez son frère, 3, Sion Square -Whitechapel).


 

         (Whitechapel, à l'époque)
 

Les victimes étaient toutes des Prostituées, fréquentant les "Public Houses" du quartier, comme THE TEN BELLS, de la "Commercial Street".






Les plus connues, et qui, selon le médecin légiste, avaient été assassinées par la même personne, étaient : Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddows et Mary Jane Kelly (les "canonical five"). 

Devant ce que l'on considérait comme l'incompétence de la Police, les commerçants du quartier fondèrent une milice locale, le "Whitechapel Vigilance Committee", dont George LUSK était le président.





Aaron MORDKE KOZMINSKI est né le 11 septembre 1865 à Klodawa (Pologne) (il avait donc 23 ans au moment du premier meurtre).
Il arrive à Whitechapel en 1882, avec sa mère (Golda Abrahams) (père disparu), ses deux soeurs, et son frère Wolf, et exerce pendant quelques temps, le métier de barbier.

Il devient violent (même avec ses proches) et est arrêté, puis interné, tout d'abord (Juillet 1890) à la "Workhouse" (asile) de Mile End Old Town, puis relâché et confié à son frère, puis à nouveau interné au "Colney Hatch Lunatic Asylum" (février1891), pendant trois ans, et enfin à l'Hôpital psychiatrique de Leavesden, en avril 1894), ou il mourra, officiellement, de la gangrène (jambe gauche), le 24 mars 1919 (à l'âge de 54 ans).
Il est enterré au East Ham jewish cemetery.


                                                                (Colney Hatch)


DIAGNOSTIQUE : les "aliénistes" des trois Asiles psychiatriques, l'ont déclaré "fou".
Ils pensaient tous que c'était dû ...à la masturbation.

Le Dr James Cowles PRICHARD, avait, en 1835, créé la catégorie nosologique de "Moral insanity" ou "moral imbecility" (Folie morale), décrivant ce qui devait devenir la "Psychopathie", puis, à l'ère des euphémismes, la "Personnalité anti-sociale".

En fait, Kosminski était un psychopathe, un serial killer, qui, comme nombreux de ses collègues, en voulait aux prostituées (certains on même suggéré qu'il aurait contracté la syphilis, avec l'une d'entre elle, et qu'il cherchait à se venger...).
 

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°





Aucun commentaire: