lundi 29 avril 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

 

Ephéméride du 29 Avril.

68 : Aux origines de Saint Tropez, et de sa Bravade...
       C'est le 17 mai pour les uns, le 29 avril pour les autres (date officielle de sa célébration, aujourd'hui) que Caius Torpetius - devenu Torpés, puis Tropez... -  fut décapité, à Pise, sur ordre de Néron, pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne.
       Patricien, officier de l’empereur, chef de sa garde personnelle, intendant de son palais, Torpés fut converti par Saint Paul. A l’occasion d’une cérémonie dans le temple de Diane, à Pise, sa ville natale, il refusa de sacrifier aux dieux et fit profession de foi chrétienne : Néron ordonna de le décapiter.
       Son corps supplicié fut placé dans une barque - entre un coq et un chien, dit-on... - laissée à la dérive depuis Pise, et qui échoua sur la côte provençale, en un lieu qui prit son nom : Saint Tropez.
       Fête double, civile et religieuse, à la fois fête historique et fête patronale, la fête de la Bravade lui rend hommage, chaque annnée, en mai, pendant trois jours, en même temps qu'elle commémore un autre évènement : le 24 juin 1558 fut nommé un Capitaine de Ville, chargé de gérer la sécurité de St-Tropez, alors constamment assaillie par les Sarrasins; celui ci forma alors les Tropéziens à la défense et au maniement des armes à feu : escopettes, haquebutes (une sorte d'arquebuse) et bombardes.
            http://www.vacanceo.com/albums_photos/fiche-album_1373.php
            * la bravade de l’an 2000 : 
            http://www.presquile-saint-tropez.com/html/bravade.html
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1429 : Jeanne d'Arc brise le siège d'Orléans et pénètre dans la ville.
           (Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... voir la photo "Guerre de Cent Ans (4/4) : deuxième rétablissement" )
          Les anglais quitteront définitivement Orléans le 8 Mai :
          http://www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orl... .
orleans_entree_jeanne2.jpg


1545 : François Premier ordonne la reconstruction de Vitry-en-Perthois.
          La ville avait été entièrement détruite en 1544, brûlée par les armées impériales de Charles Quint : la ville nouvelle s'appellera désormais Vitry-le-François.
          Elle ne fut cependant pas reconstruite exactement au même endroit, et sur son ancien emplacement (limitrophe, au nord-est de la ville) se trouve toujours, aujourd'hui, le village de Vitry-en-Perthois.
          François Premier confia la reconstruction de la cité à l'architecte italien Girolamo Marini et offrit à Vitry son blason : la salamandre.
vitry le francois.JPG


1624 : Richelieu devient ministre de Louis XIII.
          De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI: Louis XIII et Richelieu. La lutte nationale contre la Maison d'Autriche.
          "...Il n'obtient le pouvoir qu'en 1624 : Louis XIII avait peine à lui pardonner d'avoir été l'homme de Concini et d'être resté le candidat de la reine mère. Devenu cardinal, son prestige avait grandi et il avait su se rendre indispensable. Au Conseil, il fut bientôt le premier et, sans tapage, par des initiatives prudentes, limitées, commença le redressement de notre politique étrangère. Le point qu'il choisit était, important mais ne risquait pas de mettre toute l'Europe en branle. C'était la vallée suisse de la Valteline par laquelle les Impériaux passaient librement en Italie. En délivrant la Valteline des garnisons autrichiennes, la France coupait les communications de l'Empereur avec l'Espagne. 
          Cette affaire, assez compliquée, était en cours lorsque les protestants français se soulevèrent, prenant La Rochelle comme base, et mirent Richelieu dans un grand embarras. C'était toujours la même difficulté. Pour combattre la maison d'Autriche il fallait, en Europe, recourir à des alliés protestants : princes allemands, Pays-Bas, Angleterre, et c'est ainsi qu'Henriette de France épousa Charles Ier. Mais ces alliances offusquaient ceux des catholiques français chez qui vivait encore l'esprit de la Ligue tandis qu'elles excitaient les protestants, jamais las de se plaindre. Richelieu était encore loin d'avoir le pays en main et l'intention qu'il annonçait de gouverner inquiétait les intrigants. Il fallut briser la cabale qui s'était formée autour de Gaston d'Orléans : Chalais qui, chargé de surveiller le remuant jeune prince, avait pris part au complot, eut la tête tranchée. C'est aussi vers le même temps que deux gentilshommes qui avaient bravé l'édit sur les duels allèrent à l'échafaud. Pour prévenir de plus grands désordres, Richelieu, approuvé par Louis XIII, rétablissait d'une main rude la discipline dans le royaume...."
Richelieu-PHILIPPE DE CHAMPAIGNE.jpg
Portrait, par Philippe de Champaigne
 


1792 : Destruction du Couvent des Récollets, à Marseille. 
           Les révolutionnaires sont comme les autres hommes : ils ont aussi, parfois, envie et besoin de se détendre...
           Entre deux séances d'hystérie, les membres du Club des Amis de la Constitution décident, ce jour-là, de... jouer aux boules ! Ils tiennent leurs séances dans le Couvent et le cloître des Récollets, qui servaient alors de poudrière et de réserve à canon. 
           Enflammés par leur logorrhée (avant de l'être par la poudre !...), ils ne réflechissent pas au fait que les étincelles sont très dangereuses, en un lieu pareil, à ce point bourré d'explosifs. Les boulets de canon, faisant office de boules, commencent à rouler sur les pavés. Il est 15h30.
          "Pour jouer, ces gardes ont pris ce qu'ils avaient sous la main, c'est-à-dire des boulets de canons stockés sur place. ils n'ont pas pensé qu'il y aurait des étincelles..." raconte benoîtement l'historien Pierre Echinard....
         Et ce qui devait arriver arriva : les boulets claquant sur les pavés couverts de résidus de poudre, les étincelles allumèrent un feu qui courut jusqu'à la réserve où s'entassaient les tonneaux. L'explosion détruisit le cloître et le couvent, deux superbes bâtiments, et ébranla l'église voisine (ci-dessous).
        Elle fit aussi trente huit morts : Julie Pellizone, voisine contemporaine de la catastrophe, raconte qu' "un homme, entre autres, fut lancé par l'explosion avec tant de force contre l'abat-jour d'une fenêtre de la maison... en face de l'église des Récollets qu'il resta attaché et comme aplati contre cet abat-jour..."  
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Ultime vestige du Couvent des Récollets, l'église conventuelle est devenue, aujourdhui, l'église paroissiale Saint-Théodore....


1899 : Les "100 kilomètres/heure" dépassés...
          Au volant de sa Torpédo Like, une électromobile en forme de cigare, baptisée La Jamais contente, Camille Jenatzy atteint la vitesse de 105,87 km/h lors de la course organisée à Achères.
          Il est le premier homme à dépasser les 100 km/h sur route.
la_jamais_contente_large.jpg
 
 
 
 
 
2012 : Béatification de Pierre-Adrien Toulorge.
 
           Prêtre, membre de l'Ordre des Prémontrés, il fut guillotiné à Coutances, en 1793, en pleine Terreur, à l'âge de 36 ans :  


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