lundi 4 mars 2013

SAVEZ-VOUS POURQUOI HITLER AVAIT DECIDE D'INSTALLER "TOUS" SES CAMPS D'EXTERMINATION (AUSCHWITZ, SOBIBOR, TREBLINKA, BELZEC, MAIDANEK) ...EN POLOGNE ?

Lech Walesa: «Que les homos nous laissent tranquille, moi et mes petits-enfants»


Par Rédaction (avec agence) 
lundi 04 mars 2013


«Je ne veux pas que les homos, avec lesquels je ne suis pas d'accord, manifestent dans la rue et fassent tourner la tête à mes enfants», a déclaré l'ancien président polonais et prix Nobel de la Paix.


Répondant à une question provocatrice d'un journaliste de la chaîne privée de télévision TVN qui lui demandait si les députés homos devraient être assis près du mur, au dernier rang des bancs parlementaires, compte tenu du fait qu'ils ne représentaient qu'une minorité, Lech Walesa a répondu: «Oui, près du mur et même derrière le mur».
«Dans tous les domaines, je leur donne proportionnellement à ce qu'ils représentent» dans la société, a expliqué le dirigeant historique de Solidarité, premier syndicat libre du monde communiste. Selon l’ancien président polonais et prix Nobel de la Paix, connu pour son catholicisme fervent, «nous respectons la majorité, nous respectons la démocratie. C'est la majorité qui a construit la démocratie et elle appartient à la majorité.

 Et tout ce que nous avons, c'est qu'une minorité marche sur la tête de la majorité. Je ne veux que pas cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d'accord - mais que je tolère et que je comprends - manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants. Je suis de la vieille école et je ne pense pas changer. Je comprends qu'il y ait des gens différents, différentes orientations et qu'ils ont droit à leur identité. Mais qu'ils ne changent pas l'ordre établi depuis des siècles. Je ne veux même pas en entendre parler. Qu'ils le fassent entre eux, et qu'ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles».

«Mauvais et nuisible»
Plusieurs hommes politiques polonais ont vertement critiqué les propos de Lech Walesa. «Ce qu'a dit mon père est mauvais et nuisible, a déclaré au quotidien Gazeta Wyborcza Jaroslaw Walesa, fils de l'ancien président et eurodéputé de la Plate-forme civique (PO, centre droit, au pouvoir). «Il fait partie d'une ancienne génération, et ses déclarations en sont typiques». Des gens de cette génération ont «une mentalité qui n'arrive pas à suivre le développement de notre société et cela est terrifiant».


L'unique militant homo à siéger au Parlement polonais, Robert Biedron, a lui réagi en disant que les déclarations de Lech Walesa lui avaient fait sentir qu'il était «un citoyen de deuxième catégorie». «Je voudrais rencontrer Lech Walesa pour qu'il puisse se confronter à ses stéréotypes, à ses craintes par rapport aux personnes homosexuelles et pour qu'il ne parle plus jamais de cette façon, car c'est de la ségrégation.»

Union civile rejetée
Une plainte pour «propagation de la haine envers une minorité sexuelle» avait été déposée samedi auprès du Parquet polonais par un petit comité de défense contre les sectes et contre la violence.

Actuellement, un militant homosexuel est membre du Parlement polonais ainsi qu'une députée transsexuelle. La Diète, chambre basse du Parlement, avait rejeté fin janvier trois projets de lois destinés à introduire en Pologne, pays à majorité catholique, l'union civile pour les couples homos et hétéros.

Photo: Lech Walesa/DR.

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Procès d'un kapo polonais, en 1947 :

Paul Sakowki pendant le procès du camp de Sachsenhausen, Berlin, octobre-novembre 1947
L'ancien kapo Paul Sakowki pendant le procès du camp de Sachsenhausen.
 Berlin, octobre-novembre 1947 (Photo
USHMM)
     Paul Sakowski est né à Breslau en 1920. En 1939, il était emprisonné dans le camp de Sachsenhausen. Il offrit ses services à l'administration du camp. De novembre 1939 jusqu'à mars 1941, il fut kapo et durant cette période, maltraita les prisonniers, les fouettant, leur enlevant la nourriture à laquelle ils avaient droit, jetant sur eux de l'eau froide, dehors, en plein hiver. Il prit même part à des exécutions. En décembre 1940, il devint le bourreau officieux du camp et supervisa l'exécution de 42 Soviétiques et Polonais. En septembre 1941, il travailla au crématoire et participa au massacre de 17.500 prisonniers de guerre soviétiques, supervisant le transport des corps vers la morgue et leur transfert vers les fours. Le 15 mai 1942, il prit part à l'exécution de 250 Juifs. De Septembre 1943 jusqu'à avril 1945, il fut surveillant dans l'usine Heinkel, près de rostock, et il continua là ses mauvais traitements sur des déportés. Jugé par un tribunal militaire soviétique, il fut condamné à la prison à vie et aux travaux forcés, le 1er novembre 1947 après un rapide procès.

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