QUAND LES ROMAINS ALLAIENT EN AMERIQUE
Les anciens Romains connaissaient l’Amérique
Les anciens Romains connaissaient l’Amérique: de nouvelles preuves mises à jour
Un
 examen d’ADN démontre qu’il y avait des semences de tournesol dans les 
vestiges retrouvés dans l’épave d’un bateau coulé dans le Mer 
Tyrrhénéenne au II° siècle avant Jésus-Christ. Pourtant on croyait que 
cette fleur, vénérée par les Incas, avait été importée en Europe par les
 conquistadores...
 En
 somme, on peut croire désormais que bien avant les Vikings, les Romains
 fréquentaient le continent américain.
En
 somme, on peut croire désormais que bien avant les Vikings, les Romains
 fréquentaient le continent américain.
 De nouveaux indices 
archéologiques convaincants semblent confirmer désormais que les navires
 romains entretenaient des relations commerciales avec l’Amérique. 
Elio 
Cadelo, vulgarisateur scientifique, l’a annoncé lors d’une conférence 
tenue en marge d’une conférence de presse à Bologne portant sur la série
 cinématographique archéologique “Storie del Passato”. Le documentaire 
“Quand les Romains allaient en Amérique” dévoile des choses surprenantes
 sur les anciennes routes de navigation.
Un
 indice fort probant nous est fourni par une analyse ADN de résidus 
d’origine végétale (appartenant à une pharmacie du bord) retrouvés dans 
les restes d’une épave romaine, récupérés le long de la côte toscane. Le
 naufrage du navire a dû avoir lieu entre 140 et 120 avant JC quand 
Rome, après avoir détruit Carthage, était devenue la seule 
superpuissance de la Méditerranée. 
Sur ce malheureux bateau devait se 
trouver un médecin, dont le matériel professionnel a pu être retrouvé 
quasi intact dans l’épave: il y avait là des fioles, des bendelettes, 
des outils chirurgicaux et des petites boîtes, encore fermées, qui 
contenaient des pastilles magnifiquement bien conservées et qui 
constituent aujourd’hui des éléments très précieux pour connaître la 
pharmacopée de l’antiquité classique.
Les
 nouvelles analyses des fragments d’ADN provenant des végétaux contenus 
dans les pastilles “ont confirmé l’utilisation, déjà observée, de 
plusieurs plantes pharmaceutiques, mais deux d’entre elles ont plongé 
les archéologues dans la perplexité”, a expliqué Cadelo lors de sa 
communication de Bologne, organisée par “Ancient World Society”. En 
effet, “on y trouvait de l’ibiscus, qui ne pouvait provenir que de 
l’Inde ou de l’Ethiopie, et, surtout, des graines de tournesol”.
D’après
 les connaissances communément admises jusqu’ici, le tournesol n’est 
arrivé en Europe qu’après la conquête espagnole des Amériques. Le 
premier à avoir décrit la fleur de tournesol fut le conquistador du 
Pérou, Francisco Pizzaro, qui racontait aussi que les Incas la 
vénéraient comme l’image de leur divinité solaire. On sait aussi que 
cette fleur, de dimensions imposantes et fascinante, était cultivée dans
 les Amériques depuis le début du premier millénaire avant notre ère. 
Mais on n’en avait trouvé aucune trace dans le Vieux Monde, avant son 
introduction par les marchands qui furent les premiers à fréquenter les 
“terres à peine violées” par les conquistadores ibériques.
Une
 autre curiosité s’ajoute à de nombreuses autres, que nous explique le 
livre de Cadelo qui dresse l’inventaire des trafics commerciaux 
antiques, inconnus jusqu’ici. Ainsi, cette surprenante découverte d’un 
bijou raffiné en verre recouvert de feuilles d’or provenant d’ateliers 
romains de l’ère impériale que l’on a retrouvé dans une tombe princière 
japonaise, non loin de Kyoto. Il s’agit d’une pièce de verroterie 
rehaussée d’or que des marchands marins romains emportaient avec eux 
pour en faire des objets d’échange. Mais on ne doit pas nécessairement 
penser que ce furent des marchands romains qui l’apportèrent au Japon; 
ce bijou a très bien pu être échangé en d’autres lieux avant d’arriver 
en Extrême-Orient.
 Par ailleurs, on a retrouvé des monnaies romaines 
lors de fouilles en Corée et même en Nouvelle Zélande. D’autres preuves 
de la présence en Amérique de navires phéniciens ou romains avaient été 
décrites dans la première édition du livre de Cadelo, où, entre autres 
choses, l’auteur dénonce notre ignorance absolue des connaissances 
astronomiques de nos ancêtres: par exemple, il y a, dans la “Naturalis 
Historia” de Pline l’Ancien une page peu lue où le naturaliste antique 
explique que le mouvement de rotation de la Terre autour de son propre 
axe peut se démontrer par le lever et le coucher du soleil toutes les 
vingt-quatre heures (près d’un millénaire et demi avant Copernic...). 
Et
 Aristote disait être certain que l’on pouvait atteindre l’Inde en 
naviguant vers l’Ouest: si Christophe Colomb avait pu monter cette page 
d’Aristote aux Rois catholiques d’Espagne, il se serait épargné bien du 
mal à les convaincre de lui confier trois caravelles. 
(article trouvé sur le site du quotidien italien “Il Giornale”; http://www.ilgiornale.it/ ). 
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