MICHEL GARROTE A-T-IL ETE MORDU PAR UN HOMOSEXUEL, QUAND IL ETAIT PETIT ?
Ils veulent un Pape homosexuel
J’en avais averti nos lecteurs au début de ce mois : les
pseudo-vaticanistes allaient nous en raconter de belles dans le cadre de
la succession de Benoît XVI.
J’avais également prévenu nos lecteurs que
– comme après la mort de Jean-Paul II – les médias francophones,
surtout certains médias français, allaient, une fois de plus, se
surpasser en matière d’imbécilité. Quel est l’actuel objectif d’une
certaine caste journaleuse française ?
Son objectif – radicalement
christianophobe – est de militer activement pour un futur pape qui
serait favorable au mariage des prêtres, favorable à l’ordination
sacerdotale des femmes, des prêtresses, favorable à la contraception,
favorable à l’avortement, favorable aux prêtres homosexuels et favorable
à l’usage obligatoire pour tous du préservatif, y compris par ceux qui
pratiquent la fidélité conjugale.
Cette caste journaleuse et haineuse
refuse donc la cohabitation avec les chrétiens.
Elle leur refuse leurs droits fondamentaux, y compris la liberté religieuse.
Elle n’est pas seulement laïque et athée. Elle est aussi – et surtout – radicalement christianophobe.
Elle leur refuse leurs droits fondamentaux, y compris la liberté religieuse.
Elle n’est pas seulement laïque et athée. Elle est aussi – et surtout – radicalement christianophobe.
Ces derniers jours, cette caste
journaleuse a monté en épingle une fable ridicule selon laquelle Benoît
XVI aurait renoncé à poursuivre son pontificat sous la pression du lobby
gay.
D’où le titre humoristique de mon présent article : « Ils veulent un Pape homosexuel ».
D’où le titre humoristique de mon présent article : « Ils veulent un Pape homosexuel ».
La déclaration du Vatican
Dans ce climat débilitant et libidineux, la Salle de Presse du Vatican a diffusé le communiqué suivant
: « Le Saint-Siège a toujours étroitement défendu la liberté du Collège
cardinalice, à qui revient de droit l’élection du Souverain Pontife.
Elle constitue la garantie d’un choix strictement fondé sur le bien de
l’Eglise. Au cours des siècles, les Cardinaux ont été soumis à toute
sorte de pressions, personnelles ou collectives, destinées à
conditionner leur décision, en les pliant à des logiques politiques.
Jadis ce sont les puissances qui cherchaient à conditionner l’élection
papale ».
Le communiqué ajoute : « On tente
aujourd’hui d’utiliser le poids de l’opinion publique, généralement sur
la base d’évaluations ignorant la nature spirituelle du moment que vit
l’Eglise. On déplore donc qu’avant le conclave, où les Cardinaux
exprimeront leur choix librement et devant Dieu, on diffuse des
informations non vérifiées ou invérifiables, quand elles ne sont pas
totalement fausses, au dam des personnes et de l’institution. Plus que
jamais les catholiques se concentrent sur l’essentiel qui est de prier
pour le Saint-Père et pour que l’Esprit Saint éclaire les Cardinaux, de
prier pour le futur Pape. Ils sont conscients de ce que l’avenir de
l’Eglise réside dans les mains de Dieu ».
L’intox des médias
De son côté, dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois (sauvant ainsi le peu d’honneur qui reste au sein de la presse française) démonte la dernière intox,
suite à la démission du pape : « Les Italiens appellent cela une pana
montata, une crème montée. L’article de La Repubblica du 21 février,
quotidien italien de gauche, signée par Concita de Gregorio, ancienne
directrice de L’Unita (quotidien communiste), laissant entendre que
Benoît XVI aurait démissionné parce qu’il aurait découvert l’influence
d’un lobby gay au Vatican est effectivement une construction, séduisante
– elle fait sensation aujourd’hui en France – mais elle est aussi
absurde que fausse. Pour deux raisons : la première est que l’existence
de personnes de sensibilité homosexuelle dans l’Église, et par
conséquent au Vatican, n’est pas un secret. C’est même une réalité comme
partout, ni plus ni moins. L’Église demande aux prêtres le célibat
sacerdotal et la chasteté mais elle respecte la personnalité de ceux qui
désirent vouer leur vie au Christ, au service de l’Église ».
Jean-Marie Guénois : « Ce qui n’empêche
pas les rumeurs sur le poids d’un lobby gay au Vatican. Depuis une
trentaine d’années, deux cas de ce genre sur deux mille personnes
travaillant au Vatican ont défrayé la chronique. Ils ont toujours été
traités dans la catégorie faits divers de la presse italienne, car ces
faits s’étaient déroulés dans le cadre de la vie civile. Avant de
devenir pape, Benoît XVI fut préfet de la congrégation pour la Doctrine
de la foi pendant vingt-cinq ans. Il a donc toujours été parfaitement
informé de ce genre de problèmes, car ils étaient de son ressort. Il
serait donc vraiment le dernier à en être surpris aujourd’hui. Affirmer
ainsi que cette soi-disant découverte l’aurait conduit à démissionner
est vraiment absurde. Une telle affirmation signe plutôt une
méconnaissance profonde de la réalité du Vatican. La seconde raison
touche au fameux rapport interne rédigé par trois cardinaux et cité dans
l’article ».
Jean-Marie Guénois : « Il contient les
résultats d’une enquête qui fut commandée le 25 avril 2012 par Benoît
XVI lui-même à trois cardinaux de confiance à la suite des fuites de
documents secrets du Vatican dans la presse. Personne à l’époque ne
soupçonnait le majordome qui fut arrêté le 25 mai. Il fut mis en procès
mais l’enquête des cardinaux continua parce que le Pape voulait
comprendre comment ces fuites avaient pu se produire et de quel malaise
elles étaient révélatrices. Les trois cardinaux remirent leur rapport au
Pape le 17 décembre 2012. Contrairement à ce que La Repubblica laisse
supposer, personne n’a lu ce rapport qui contiendrait la fameuse
révélation sur le lobby gay. La journaliste a repris une information
publiée dans la revue Panorama qui a pu, effectivement, interroger non
pas l’un des trois cardinaux enquêteurs, mais l’un des multiples
employés du Vatican qui ont été questionnés par les cardinaux ».
Jean-Marie Guénois : « Lequel, anonyme,
aurait affirmé avoir parlé de ce lobby gay. D’où la déduction de la
journaliste – non vérifiée. Personne n’a accès à ce texte : ce rapport
parlerait d’un lobby gay. Et même si ce rapport évoque ce sujet – qui
est l’un des multiples problèmes de fonctionnement du Vatican – il ne
peut être l’élément déclencheur d’une décision de démission du Pape
parce qu’il a été remis huit mois après que Benoît XVI ait pris la
décision de se retirer.
C’est au retour de son voyage au Mexique et à
Cuba (23-29 mars 2012) que Benoît XVI, littéralement épuisé, a pris
cette décision de donner sa démission. Donc en avril 2012. Tenue
longtemps secrète – moins de cinq personnes étaient au courant – il a
attendu pour la rendre publique d’honorer tous ses engagements : voyage
au Liban en septembre ; fin de l’affaire Vatileaks (avec le procès, puis
la grâce accordée à Paolo Gabriele le 22 décembre 2012) ; lancement de
l’Année de la foi et synode sur la nouvelle évangélisation en octobre ;
publication du dernier tome de son livre sur Jésus, le 21 novembre ;
cérémonies de Noël et audiences protocolaires de début d’année en
janvier 2013 », conclut Jean-Marie Guénois.
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Avec mention www.dreuz.info
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