LE GHETTO DE RIGA, VOUS CONNAISSEZ ?
Riga capitale de la Lettonie
Publié le 10/03/2013
par konigsberg
Riga est la plus grande ville des États baltes
mais sa population (les Riganais ou Rigois) continue de décroître
rapidement. Le déclin démographique est particulièrement évident depuis
1991 avec le départ de nombreux russophones en raison du positionnement
politique letton jusqu'en 1998 (nouvelles lois sur la naturalisation1),
et l'incapacité du pays à augmenter son taux de fécondité. Cependant,
la ville connaît un fort taux d'immigration interne au pays qui n'est
pas répercuté dans les chiffres à cause du système d'enregistrement qui
est une démarche personnelle que beaucoup ne font pas.
La population de Riga en 2007 est de 727 578 et, selon les données de 2007 est composée de2 :
- Lettons : 42,3 % ;
- Russes : 42,1 % ;
- Biélorusses : 4,4 % ;
- Ukrainiens : 3,9 % ;
- Polonais : 2,0 % ;
- Lituaniens : 0,9 % ;
- Autres : 4,4 %.
À
titre de comparaison, sur l'ensemble du pays, 59 % sont des Lettons
natifs, 28,3 % sont Russes, 3,7 % Biélorusses, 2,5 % Ukrainiens, 2,4 %
Polonais, 1,4 Lituaniens et les 2,7 % restants sont composés d'autres
nationalités.
La plupart des Lettons sont des protestants luthériens, tandis que la majorité des Russes sont orthodoxes. Il y a 18 églises luthériennes à Riga, 15 églises orthodoxes, 10 églises catholiques et une maison de prières de Vieux-Croyants.
Un tableau récapitulatif de l'évolution de la population à Riga.
Année | Population |
---|---|
1767 | 19 500 |
1800 | 29 500 |
1840 | 60 000 |
1867 | 102 600 |
1881 | 169 300 |
1897 | 282 200 |
1913 | 517 500 |
1920 | 185 1003 |
1930 | 377 900 |
1940 | 353 800 |
Année | Population |
---|---|
1941 | 335 200 |
1945 | 228 2004 |
1950 | 482 300 |
1955 | 566 900 |
1959 | 580 400 |
1965 | 665 200 |
1970 | 731 800 |
1975 | 795 600 |
1979 | 835 500 |
1987 | 900 300 |
Année | Population |
---|---|
1990 | 909 135 |
1991 | 900 455 |
1992 | 889 741 |
1993 | 863 657 |
1994 | 843 552 |
1995 | 824 988 |
1996 | 810 172 |
1997 | 797 947 |
1998 | 786 612 |
1999 | 776 008 |
Année | Population |
---|---|
2000 | 764 329 |
2001 | 756 627 |
2002 | 747 157 |
2003 | 739 232 |
2004 | 735 241 |
2005 | 731 762 |
2006 | 727 578 |
2007 | 722 485 |
2008 | 717 371 |
2009 | 715 978 |
La particularité de Riga est l'origine diverse de sa population. Elle n'a été mono-ethnique que de sa fondation au XIIIe siècle jusqu'au XVIIe siècle, où elle était exclusivement peuplée de germano-baltes
qui ont laissé leur empreinte dans tous les monuments historiques de la
ville, tandis que l'administration municipale et ecclésiastique demeura
germanophone jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale.
Les
Lettons étaient quant à eux ruraux. Riga était, même sous les
dominations polonaise, suédoise et russe, un îlot germanophone peuplée
de germano-baltes, avec une forte minorité juive.
Au XVIIe
siècle, les Russes lèveront les barrières de peuplement imposées par la
municipalité et commenceront à s'y installer, ainsi que les Lettons. Au
XIXe siècle, la population de ce qui était la
troisième ville de l'Empire russe est de plus en plus bigarrée
(Germano-baltes, Lettons, Russes, Polonais, Biélorusses,).
Après le
départ en masse des germanophones, les germano-baltes, au XXe
siècle,, et finalement l'arrivée de populations soviétiques variées,
après la Seconde Guerre mondiale, le caractère multi-ethnique de la
ville perdura (vers 1950, 60 % étaient de langue lettonne et 40 %
russophones).
.
Cependant
l'indépendance de 1991 imposera des restrictions de naturalisations sur
des critères ethnolinguistiques, la refusant aux russophones, posant
aujourd'hui un problème ethnique spécial pour un pays de l'Union
européenne.
Le nom de la ville tiendrait de celui d'un bras (Ridzene, terme équivalent au slave reka
désignant un « fleuve ») de la Daugava, aujourd'hui disparu, isolant
une île sur laquelle fut bâtie la ville. Une autre hypothèse est celle
d'une parenté avec le vieux mot lituanien ringi signifiant « sinuosité » .
Depuis le XIe siècle des villages de Lives et de Lettes, peuplés par des artisans, des pêcheurs et des marchands sont établis sur les bords de la rivière Ridzene.
La ville doit son nom à cette rivière qui se jette dans la Daugava. Le
port — situé à l'embouchure de la Daugava — attirait aussi bien des
marchands allemands, toujours à la recherche de nouvelles voies
commerciales, que des croisés occidentaux qui cherchaient à convertir
les peuples baltes au christianisme.
La
ville est mentionnée pour la première fois, dans un écrit, en 1198,
mais elle a été fondée officiellement en 1201, par Albert de
Buxhoeveden, évêque de Livonie et fondateur de l'ordre des chevaliers porte-glaives, sur une île fluviale formée par un bras de la Daugava.
Dès lors des colons allemands viendront en masse, les germano-baltes
qui feront eux aussi la spécificité de la ville, avec leurs églises,
leurs commerces, etc. jusqu'à la Première Guerre mondiale. Au XIIIe siècle on construit à l'intérieur des murs de la ville le château du Maître de Ordre de Livonie, une cathédrale et des églises, un hôtel de ville, les Maisons des guildes des artisans et marchands.
Entrée dans la ligue hanséatique
en 1282, Riga sera au fil des siècles victime de l'instabilité
politique des pays baltes : elle est conquise successivement par les
Polonais (1561), les Suédois (1621), les Russes (1710, après un échec en
1656) qui en font la capitale du Gouvernement de Livonie. Elle est
assiégée en vain, en 1812, par les troupes françaises et prussiennes de
Napoléon Ier. L'histoire de Riga se confond à partir de 1919 avec celle de la Lettonie.
Les anciens remparts de la ville sont détruits au milieu du XIXe siècle et la construction de la nouvelle ville démarre. Au début du XXe
siècle, une ceinture de boulevards est aménagée autour du Vieux Riga
(Vecriga), avec des parcs, des espaces verts et des immeubles Art
nouveau, construits en particulier par Mikhaïl Eisenstein. Ces
changements ont également touché les anciens faubourgs.
Lorsque
la République de Lettonie déclare son indépendance, le 18 novembre
1918, Riga devient la capitale du pays. L'expansion de la ville
s'accélère et les rues prennent de nouveaux noms lettons. Pendant le
rattachement du pays à l'URSS (1945-1991), Riga est la capitale de la
République socialiste soviétique de Lettonie. La République de Lettonie
retrouve son indépendance le 21 août 1991 et Riga redevient la capitale
du nouvel État indépendant.
Grâce
à la plus forte concentration de bâtiments de style Art nouveau en
Europe, le centre historique de Riga a été inclus, en 1997, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, ce qui permet la préservation présente et future de la vieille ville.
(konisberg.center-blog.net)
%%%%%%%%%%%%%
Rumbula massacre
In September 1941, Adolf Hitler, at the urging of Reinhard Heydrich and Joseph Goebbels, had decreed the deportation of German Jews to the east. Since the originally planned destination Minsk was already overcrowded, further deportation trains were rerouted to Riga, which itself was overcrowded.
On November 30 and December 8 and 9, the Nazis shot about 27,500 Latvian Jews from the ghetto at pre-dug pits in the nearby forest of Rumbula.[14]
The large ghetto had been in existence for only 37 days.[12] Only about 4,500 skilled male workers from the work commands, which were held in "the small ghetto", and about 500 women, who had been classified as seamstresses, survived the Rumbula massacres.[15]
The first transport with 1,053 of Berlin Jews reached the Šķirotava Railway Station in Riga on November 30, 1941. All persons were murdered on the same day in the Rumbula Forest.[16]
The next four arriving transports with approximately 4,000 persons were accommodated on instruction of the SS-Brigadeführers and commander of Einsatzgruppen A, Walter Stahlecker, on an empty yard, the so-called provisional concentration camp Jungfernhof.
There has been a historical dispute about whether the Latvian Jews were killed at Rumbula to make room for the Reich Jews, and it has long caused bitter feelings between Latvian and German survivors.
The evidence is not clear on this, but certainly deportations of Reich Jews followed closely in time after the Rumbula shootings.[17]
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
Récit d’un voyage dans les entrailles de la bête immonde à Riga, capitale de la Lettonie 364 jours par an, capitale des nostalgiques du Troisième Reich le 365ème jour, le 16 mars.
Depuis 1998, vétérans et supporters de la Légion lettonne – l’unité des Waffen-SS lettons mise sur pied en janvier 1943 par Adolf Hitler – défilent dans les rues de Riga le 16 mars de chaque année.
1.500 personnes ont défilé ce vendredi 16 mars 2012 dans la capitale lettonne, au rang desquelles des députés de la majorité et le co-président du parti d’extrême droite – membre de la coalition gouvernementale.
Le chef d’Etat de la République de Lettonie en personne, le président Andris Berzins, a invité ses compatriotes à «rendre hommage» aux anciens combattants SS lettons et accusé ceux qui s’opposent à la marche de vouloir «humilier» la Lettonie.
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Rumbula massacre
In September 1941, Adolf Hitler, at the urging of Reinhard Heydrich and Joseph Goebbels, had decreed the deportation of German Jews to the east. Since the originally planned destination Minsk was already overcrowded, further deportation trains were rerouted to Riga, which itself was overcrowded.
On November 30 and December 8 and 9, the Nazis shot about 27,500 Latvian Jews from the ghetto at pre-dug pits in the nearby forest of Rumbula.[14]
The large ghetto had been in existence for only 37 days.[12] Only about 4,500 skilled male workers from the work commands, which were held in "the small ghetto", and about 500 women, who had been classified as seamstresses, survived the Rumbula massacres.[15]
The first transport with 1,053 of Berlin Jews reached the Šķirotava Railway Station in Riga on November 30, 1941. All persons were murdered on the same day in the Rumbula Forest.[16]
The next four arriving transports with approximately 4,000 persons were accommodated on instruction of the SS-Brigadeführers and commander of Einsatzgruppen A, Walter Stahlecker, on an empty yard, the so-called provisional concentration camp Jungfernhof.
There has been a historical dispute about whether the Latvian Jews were killed at Rumbula to make room for the Reich Jews, and it has long caused bitter feelings between Latvian and German survivors.
The evidence is not clear on this, but certainly deportations of Reich Jews followed closely in time after the Rumbula shootings.[17]
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Récit d’un voyage dans les entrailles de la bête immonde à Riga, capitale de la Lettonie 364 jours par an, capitale des nostalgiques du Troisième Reich le 365ème jour, le 16 mars.
Depuis 1998, vétérans et supporters de la Légion lettonne – l’unité des Waffen-SS lettons mise sur pied en janvier 1943 par Adolf Hitler – défilent dans les rues de Riga le 16 mars de chaque année.
1.500 personnes ont défilé ce vendredi 16 mars 2012 dans la capitale lettonne, au rang desquelles des députés de la majorité et le co-président du parti d’extrême droite – membre de la coalition gouvernementale.
Le chef d’Etat de la République de Lettonie en personne, le président Andris Berzins, a invité ses compatriotes à «rendre hommage» aux anciens combattants SS lettons et accusé ceux qui s’opposent à la marche de vouloir «humilier» la Lettonie.
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