LE GENOCIDE INDIEN -PERPETRE PAR L'ISLAM
Hindi Kouch ou le négationnisme du génocide de 80 millions d’indiens par l’islam
Les Sultans Bahmani, qui gouvernaient en
Inde centrale, s’étaient fixé de massacrer 100 000 hindous par an et
semblent s’y être tenus, explique François Gautier, ancien correspondant
en Inde du Figaro et de Marianne, dans « Un autre regard sur l’Inde »,
édition du Tricorne – Genève 2000 (1).
100 000 hindous massacrés en une seule journée
Mais en 1399, le célèbre Timur fit mieux, il tua 100 000 hindous en UNE SEULE JOURNÉE !
80 millions d’hindous tués entre 1000 et 1525
Le Professeur Kishori Saran Lal dans son livre « La Croissance de la Population musulmane en Inde » estime qu’entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d’hindous furent tués, (sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre), « sans doute le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité », affirme-t-il.
Et les propos du professeur Lal, dont la
position de Directeur des recherches historiques du Conseil de l’Inde
(ICHR) et membre du Comité du Conseil national de l’éducation et de la
recherche de l’Inde (NCERT) attestent de sa respectabilité, sont
confirmés par de nombreux historiens, tels Alain Daniélou, Will Durant,
Sitaram Goel, ou Konraad Elst.
Des villes entières furent brûlées et
leurs populations passées au fil de l’épée. Chaque campagne successive
fit des dizaines de milliers de victimes et des millions de femmes et
d’enfants furent emmenés en esclavage. Chaque nouvel envahisseur
bâtissait littéralement sa montagne de crânes hindous.
Ainsi la conquête de l’Afghanistan en
l’an 1000 fut suivie par l’annihilation de l’ENTIÈRE population hindoue
de cette région, qu’on appelle toujours d’ailleurs « Hindu Kush », le
massacre des hindous.
Mais aujourd’hui ce terrible épisode de
l’histoire de l’Inde a été occulté : c’est à peine si les nombreuses
Histoires de l’Inde, que nous utilisons comme référence, telle celle de
Jacques Dupuis (agrégé d’histoire et diplômé de hindi de l’Ecole des
langues orientales – 1912-1997), y font allusion.
L’historien et sociologue belge Koenraad Elst (Negationism in India), traite de la négation des atrocités musulmanes en Inde. « Cette
négation des atrocités musulmanes, argue Elst, a gommé tout un chapitre
capital de l’histoire indienne, le faisant disparaître non seulement
des manuels d’histoire, mais aussi de la mémoire des Indiens. »
Qui étaient les révisionnistes ?
Des indiens marxistes, des communistes … à commencer par Nehru lui-même, qui, « pour dénigrer l’identité hindoue de la nation indienne, s’est appliqué à gommer l’horreur des invasions musulmanes en Inde », explique Konraad Elst.
« Ce sont les hindous eux-mêmes qui ont constamment nié le génocide musulman, » confirme Gautier.
Il ajoute : « sous l’impulsion de
Nehru, trois générations d’historiens et d’intellectuels indiens
marxistes s’efforceront de persuader leurs compatriotes (et le reste du
monde) qu’il n’y a jamais eu de génocide musulman sur la personne des
Hindous ».
Nehru, rappelle Elst, « premier
leader de l’Inde indépendante, était un grand admirateur de l’URSS.
C’est lui d’ailleurs qui initia l’étatisation de l’Inde sur le modèle
soviétique ». Admirateur de la Russie aux 100 millions de morts, presque un aveu…
Ainsi le négationnisme en Inde, qui est
d’inspiration marxiste, s’est appliqué à gommer des livres d’histoire
écrits après l’indépendance indienne de 1947, toute l’horreur des
invasions musulmanes et à dénigrer l’identité hindoue de l’Inde,
en s’attaquant aux partis politiques, tel le Jana Sangh, (l’ancêtre du
Bharata Janata Party), qui au début des années 20 s’efforcèrent de
contrebalancer l’influence grandissante de la Ligue Musulmane qui
commençait déjà à réclamer la création d’un état séparé pour les
musulmans indiens.
Ainsi l’écrivain révolutionnaire et activiste communiste Manabendra Nath Roy dit M.N. Roy : « L’islam a rempli en Inde une mission d’égalitarisme et qu’en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. » Et il continue : «
C’était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre
des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les
hindous de haute caste). »
Du négationnisme au biais islamisant de l’indianisme français
L’historien français Alain Daniélou, qui
avait vécu l’Inde du dedans, résidant pendant vingt ans à Bénarès, où
il apprit le sanskrit et la musique indienne, se plaignait souvent du « biais islamisant de l’indianisme français ».
L’historien belge Konraad Elst renchérit :
« L’indianisme
français du XXème siècle semble s’être fortement inspiré de ce
négationnisme-là, témoin « L’’Histoire de l’Inde Moderne », paru en 1994
chez Fayard et qui fait référence aujourd’hui chez nous. Dans le
chapitre « La splendeur moghole », Marc Gaborieau, Directeur du Centre
d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud, parle en termes élogieux de
l’empereur Aurangzeb, lequel avait la réputation – même aux yeux des
musulmans indiens – d’avoir été le plus sanguinaire et le plus pervers
des Moghols : « Aurangzeb a concentré sur sa personne la haine des
Hindous militants qui lui attribuent des destructions systématiques de
temples et des conversions forcées massives… cette image manichéenne
doit être sérieusement corrigée ».
«
Malheureusement, continue Konraad Elst, Aurangzeb était si fier de ses
actes, qu’il les avait fait dûment archiver et qu’ils sont parvenus
jusqu’à nous ». M. Elst rappelle donc qu’Aurangzeb (1658-1707), ne
construisit pas seulement une énorme mosquée sur le plus vénérable
temple de Bénares, la ville sainte hindoue, temple qu’il avait
auparavant fait raser, il ordonna les destruction de TOUS les temples en
Inde, dont le Kashi Vishvanath, un des plus sacrés du pays, celui de
Krishna à Mathura, le temple de Somanath au Gujurat, ou le temple
Treka-ka-Thakur à Ayodhya, et fit construire des mosquées à leur place.
Le nombre de temples détruits par Aurangzeb se compte non pas en
centaines mais en milliers. Aurangzeb ne se contenta pas de détruire des
temples, il fit aussi éliminer les païens : « Ahmed Khan fit savoir à
sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu’ils continuaient
leurs abominations religieuses », rapporte une chronique de l’époque. Le
gourou sikh Tegh Bahadur fut décapité parce qu’il protestait contre les
conversions forcées d’Aurangzeb. Et même le propre frère de l’empereur,
Dara Shikoh, fut exécuté pour s’être intéressé à la religion hindoue. »
l’Hindouisme a fait montre d’une remarquable tolérance
La réalité, c’est que « tout
au long de son histoire, l’Hindouisme a fait montre d’une remarquable
tolérance, permettant aux Chrétiens de Syrie, aux marchands arabes, aux
Parsis de Zoroastre, aux Juifs de Jérusalem, persécutés chez eux, de
s’établir en Inde et d’y pratiquer leur religion en toute liberté » écrit Daniélou.
Peut-on en dire autant des musulmans ?
« On ne dira jamais assez l’horreur
que furent les invasions arabes en Inde. Les ignorer parce qu’elles
appartiennent au “passé” est ridicule, car elles se répercutent encore
dans les événements politiques d’aujourd’hui », appuie Konraad Elst dans son livre « Le négationnisme en Inde » (Voice of India, New Delhi) (3).
Ici encore la réécriture de l’histoire
accomplit un travail soigneux au bénéfice d’une idéologie criminelle et
totalitaire. Des similitudes ne seront pas difficiles à trouver, les
complices non plus – ce sont toujours les mêmes.
L’indianisme français continue à défendre un faux théorème
Et de nombreux observateurs estiment aujourd’hui «
que l’Indianisme français doit se remettre en question, car ses bases
reposent sur des données archéologiques et linguistiques qui datent du
XIXème siècle » soutient Gautier. Le magazine indien « India Today
», que l’on ne peut accuser de « nationalisme », vient par exemple de
publier un grand dossier racontant comment des récentes découvertes
archéologiques et linguistiques prouvent – entre autre – qu’il n’y a
jamais eu d’invasion aryenne en Inde. Or, l’indianisme français continue
à défendre ce théorème, comme c’est le cas à Pondichéry, par exemple.
Le journaliste français ajoute : «
malheureusement, se plaint un chercheur indien qui a été associé à
l’EFEO, les Français semblent mépriser l’hindouisme en tant que religion
».
Ce sera ma conclusion, François Gautier cite un autre chercheur : «
Voilà une arrogance bien française que de tenter d’appliquer à l’Inde
des paramètres qui ne sont valables qu’en France, en l’occurrence la
séparation de l’Église et l’État », s’offusque un chercheur indien.
Il faudrait donc que l’indianisme français de Pondichéry remette aussi
de l’ordre dans sa maison : l’École Française d’Extrême Orient et
l’Institut français collaborent rarement ensemble ; et l’EFEO s’est
scindée en deux pour cause d’incompatibilité de ses chercheurs.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
(2) Jacques Dupuis, Histoire de l’Inde (Éditions Kailash, Civilisations et sociétés, 1996), page 202
(3) http://www.observatoiredesreligions.fr
(3) http://www.observatoiredesreligions.fr
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