DEO GRATIAS, HALLELUJAH !
Hugo Chavez est mort
Mis à jour
Une annonce du ministre de Communication avait ravivé lundi soir l'angoisse des partisans du «comandante». Crédits photo : LEO RAMIREZ/AFP
La disparition du leader bolivarien plonge le Vénézuela dans une nouvelle période d'incertitude.
Le vice-président Nicolas Maduro en a fait l'annonce mardi en fin d'après-midi à la télévision d'État: Hugo Chavez est mort, après un combat de deux ans contre le cancer, et quatorze ans d'un règne sans partage à la tête du Venezuela.
« Nous avons reçu l'information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple. À 16 h 25, aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant, le président Hugo Chavez Frias», a déclaré Nicolas Maduro.
Les événements des deux derniers jours laissaient présager une telle issue. Dès lundi soir, le ministre de la Communication, Ernesto Villegas, avait ravivé l'angoisse des partisans du «comandante» en annonçant «une détérioration de la fonction respiratoire» du président. «Actuellement, il présente une nouvelle et grave infection», avait précisé le ministre. Cette annonce avait conduit les autorités à convoquer dès mardi une réunion des plus hauts responsables politiques et militaires du pays.
Devant les caméras de la télévision officielle le vice-président s'en était alors pris aux «ennemis» historiques du Venezuela: les États-Unis. «Nous n'avons aucun doute, arrivera un moment dans l'Histoire où nous pourrons créer une commission scientifique (qui révélera) que le commandant Chavez a été attaqué avec cette maladie (...)
Les ennemis historiques de cette patrie ont cherché un point faible pour atteindre la santé de notre commandant», a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Maduro a annoncé l'expulsion, sous 24 heures, de deux membres de l'ambassade américaine, accusés de chercher à destabiliser le pays. Le vice-président a ajouté que les autorités préparaient des «mesures spéciales» pour déjouer tout complot.
Malgré son retour inopiné au pays, l'état de santé du président, qui ne s'était plus exprimé en public depuis son départpour Cuba, le 10 décembre, restait un secret d'État. Seules quelques photos prises dans sa chambre d'hôpital à La Havane avaient été dévoilées à la mi-février par les autorités vénézuéliennes.
Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999 et réélu pour six ans en octobre, n'avait pas pu prêter serment en janvier, comme le prévoit la Constitution, en raison de la détérioration de son état de santé. Une situation inédite que n'avait pas manqué de dénoncer l'opposition, agitant le spectre d'un dangereux vide politique à la tête de l'Etat.
Le Tribunal suprême de justice avait finalement tranché en faveur du gouvernement, décrétant qu'Hugo Chavez pourrait être investi après la date prévue.
Il fut alors décrété que Nicolas Maduro, à qui le président avait délégué une partie de ses pouvoirs, resterait en fonction jusque-là.
Sa première décision mardi soir de nouvel homme fort du Venezuela aura été de déployer l'armée pour «garantir la paix».
Selon la Constitution, des élections anticipées doivent être organisées d'ici trente jours.
Mélenchon qui évite de condamner la haine antijuive de Chavez. Pourquoi d’après vous ?
LIRE AUSSI:
» PORTRAIT - Hugo Chavez, la fin d'un provocateur
» EN IMAGES - Chavez, les exubérances d'un révolutionnaire » BLOG - La déification d'Hugo Chavez est en bonne voie
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« Nous avons reçu l'information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple. À 16 h 25, aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant, le président Hugo Chavez Frias», a déclaré Nicolas Maduro.
Les événements des deux derniers jours laissaient présager une telle issue. Dès lundi soir, le ministre de la Communication, Ernesto Villegas, avait ravivé l'angoisse des partisans du «comandante» en annonçant «une détérioration de la fonction respiratoire» du président. «Actuellement, il présente une nouvelle et grave infection», avait précisé le ministre. Cette annonce avait conduit les autorités à convoquer dès mardi une réunion des plus hauts responsables politiques et militaires du pays.
Devant les caméras de la télévision officielle le vice-président s'en était alors pris aux «ennemis» historiques du Venezuela: les États-Unis. «Nous n'avons aucun doute, arrivera un moment dans l'Histoire où nous pourrons créer une commission scientifique (qui révélera) que le commandant Chavez a été attaqué avec cette maladie (...)
Les ennemis historiques de cette patrie ont cherché un point faible pour atteindre la santé de notre commandant», a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Maduro a annoncé l'expulsion, sous 24 heures, de deux membres de l'ambassade américaine, accusés de chercher à destabiliser le pays. Le vice-président a ajouté que les autorités préparaient des «mesures spéciales» pour déjouer tout complot.
Au pouvoir depuis 1999
Devant l'hôpital militaire Carlos Arvelo de Caracas, où le président vénézuélien était soigné, des dizaines de partisans, répondant à un appel lancé sur la télévision d'État, avaient afflué dans la journée afin de prier pour son salut. Hugo Chavez, âgé de 58 ans, était rentré par surprise à Caracas le 18 février, après avoir été hospitalisé pendant plus de deux mois à La Havane. Il y avait subi en décembre une quatrième intervention chirurgicale, pour un cancer diagnostiqué en juin 2011.Malgré son retour inopiné au pays, l'état de santé du président, qui ne s'était plus exprimé en public depuis son départpour Cuba, le 10 décembre, restait un secret d'État. Seules quelques photos prises dans sa chambre d'hôpital à La Havane avaient été dévoilées à la mi-février par les autorités vénézuéliennes.
Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999 et réélu pour six ans en octobre, n'avait pas pu prêter serment en janvier, comme le prévoit la Constitution, en raison de la détérioration de son état de santé. Une situation inédite que n'avait pas manqué de dénoncer l'opposition, agitant le spectre d'un dangereux vide politique à la tête de l'Etat.
Le Tribunal suprême de justice avait finalement tranché en faveur du gouvernement, décrétant qu'Hugo Chavez pourrait être investi après la date prévue.
Il fut alors décrété que Nicolas Maduro, à qui le président avait délégué une partie de ses pouvoirs, resterait en fonction jusque-là.
Sa première décision mardi soir de nouvel homme fort du Venezuela aura été de déployer l'armée pour «garantir la paix».
Selon la Constitution, des élections anticipées doivent être organisées d'ici trente jours.
Mélenchon qui évite de condamner la haine antijuive de Chavez. Pourquoi d’après vous ?
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» PORTRAIT - Hugo Chavez, la fin d'un provocateur
» EN IMAGES - Chavez, les exubérances d'un révolutionnaire » BLOG - La déification d'Hugo Chavez est en bonne voie
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