lundi 11 mars 2013

CET IMBECILE DE VALLS SOUS-ENTEND QU'IL EXISTE UN ISLAM "MODERE"...

Manuel Valls: « L’Islam doit combattre ce mal qui le ronge »









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« L’islam doit combattre ce mal qui le ronge » a martelé le ministre de l’intérieur hier sur BFM (1) révélant depuis le sommet de l’Etat que le mal est dans l’islam même.

« Il y a des quartiers en France sous l’emprise des sectes de l’islam radical » déclarait-il en novembre 2012 sur France info.
Appel à la mobilisation générale contre l’islam
Largement passé inaperçu et pour cause, Manuel Valls fit un appel à la mobilisation général, le 8 octobre 2012, depuis son bureau de la place Beauvau, pour inciter « les Français à se mobiliser et à alerter la police lorsqu’ils sont témoins de dérives vers un islam sectaire », rappelant que « la menace ne provient plus seulement de l’extérieur, elle vient désormais aussi de l’intérieur, car il s’agit de jeunes Français ».
Valls ajoutait que « la menace est plus diffuse, elle vient notamment de nos quartiers. Elle peut mêler petite délinquance, crime, antisémitisme virulent et terrorisme. »
Et il mettait la France en garde : « nous sommes face à un processus de radicalisation. Le travail de surveillance est donc considérable. » (2)
Où sont les belles âmes qui appelaient à faire front commun contre l’islam ?
J’entends encore les belles âmes, la voix vibrante, ici sur Dreuz et ailleurs, Marine Le Pen en tête, appeler les juifs à soutenir le Front national à la présidentielle afin de « joindre nos forces contre le grand danger commun que représente l’islam et laisser pour plus tard nos différences ». 

 Je les trouve fort silencieux et même un rien autistes, s’agissant de Manuel Valls.

 L’islam n’est donc plus le très grand péril ? Il n’est plus question de joindre ses forces avec les républicains pour lutter contre l’islam conquérant ?

Désolé de mettre les pieds dans le plat : 
    • Lutter contre la gauche et les socialistes est un devoir, car leur idéologie veut remplacer la civilisation par un improbable (et douteux) progrès.
    • Lutter contre l’islam est un plus grand devoir encore car leur idéologie est infiniment plus destructrice encore. Des doutes ?
    • Un ministre socialiste se dresse contre l’islam.
    • Doit-on lutter contre le socialiste, ou avec lui contre l’islam ?
    • Doit-on s’associer sur l’essentiel vers un objectif commun pour ensuite reprendre nos combats de société ?
    • Faut-il ignorer ou dénigrer Manuel Valls ?
    • Quel autre ministre a autant pointé son doigt accusateur contre l’ennemi suprême de notre civilisation ?
Et question subsidiaire pour les stratèges : diviser l’extrême gauche et la gauche, ça vous parle ?
Les médias se chargent généreusement d’ignorer la croisade de Manuel Valls. Ils répugnent à s’en faire l’écho, et rêvent que « l’islam des lumières » fantasmé les assistera dans la destruction des peuples occidentaux et à la création de l’homme nouveau asexué, sans famille, sans peuple, sans passé ni histoire, sans religion, sans pensée propre, éternel paumé révolté pour les minorités oppressées. Economisez le bois du bucher : ils seront convertis de force ou décapités par les islamistes avant de comprendre ce qui leur arrive.

La dernière fois que j’ai vérifié, la bobosphère journalistique et bienpensante affichait fièrement son retard, et niait tout danger à l’islam. Renaud Revel, bobo en chef, déclarait même, fin de semaine dernière, que la peur de l’islam affichée par Véronique Genest est « contestable et contestée ! ». Pauvre gars. (Et son magazine, l’Express, qui s’étonne que ses ventes chutent… Le type a trouvé l’emploi idéal pour cacher sa paresse intellectuelle).

De nouveau je pose la question : quel est le plus grand danger, la gauche qui se radicalise mais confirme que la liberté existe et que la démocratie fonctionne encore un peu, ou l’islam qui fera disparaitre l’un et l’autre ?

Je vous secoue ? Je vous dérange, je vous horripile ? Nous ne serions pas Dreuz si nous ne le faisions pas.

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, invité dimanche 10 mars de BFM Politique, s’est montré encore plus explicite :



« Il y a un antisémitisme qui est né dans nos quartiers populaires (…) Cette haine est d’abord venue de l’extrême-droite, mais depuis quelques années, et on l’a trop souvent nié, elle est aussi un élément de l’identité de groupes radicaux liés à un salafisme, qui veulent prendre possession de nos quartiers (…) qui connaissent la crise et la précarité ».

Pour Valls, la montée de l’Islam radical, « nie non pas les valeurs de l’Occident, mais les valeurs universelles ». Il ajoute que c’est « l’occasion de clarifier les choses : l’immense majorité de nos compatriotes de culture et de confession musulmane vivent dans notre pays tranquillement », et leur pratique religieuse « est totalement compatible avec la démocratie, la laïcité, l’égalité homme-femme ».

Il aurait pu ajouter : « pour l’instant ». Car si rien n’est fait, les islamistes se chargeront de retourner cette « immense majorité de musulmans ».

Et Valls ajoute : « l’Islam doit puiser en lui-même une force pour combattre ce mal qui le ronge et qui touche nos sociétés. »

Il conclut que « la réponse ne peut pas être uniquement policière. C’est le travail du renseignement, évidemment » de démanteler les filières radicales, « mais aussi des autorités musulmanes, qui doivent y répondre peut-être avec davantage de force. »

Je pose une question pratique : est-ce là un discours que l’on doit combattre, ignorer et tourner en dérision ?


Reproduction autorisée avec la mention suivante :
 © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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