mercredi 6 mars 2013

BILAN...

La fortune de la famille Chavez estimée à 2 milliards de dollars

Mercredi 6 mars 2013 par sil

Fortune-Hugo-Chavez-fortuna-oro-or  

La Criminal Justice International Associates (CJIA), une société d’analyse globale des risques située à Miami, a estimé dans un récent rapport que la famille Chávez Frías au Venezuela a «amassé une fortune» semblable à celle des frères Castro à Cuba.

Selon Jerry Brewer, président de CJIA, « la fortune personnelle des frères Castro a été estimée à environ 2 milliards de dollars. »

«La famille Chávez Frías au Venezuela a amassé une fortune d’une échelle semblable depuis l’arrivée de Chávez à la présidence en 1999″, a déclaré Brewer dans une analyse publiée sur leur site Internet.

Brewer a déclaré que Cuba reçoit environ 5 milliards de dollars par an à partir de la trésorerie du Venezuela et des livraisons de pétrole et d’autres ressources.

«Nous pensons que les groupes criminels bolivariens liés à l’administration Chávez ont soustrait environ 100 milliards de dollars sur les près de 1 billion de dollars en revenus pétroliers réalisés par l’industrie pétrolière du Venezuela (PDVSA) depuis 1999. »

Mercredi 6 mars 2013 par sil

Par Yves Bourdillon…

Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a gaspillé les considérables ressources pétrolières du pays dans le clientélisme sans assurer les conditions d’un authentique développement.

Le bilan économique et social de Hugo Chavez, disparu après un règne de presque quinze ans à la tête d’un pays assis sur les principales réserves prouvées de pétrole de la planète (295 milliards de barils) s’avère désastreux, hormis une certaine réduction des inégalités. 
Le Venezuela venait de loin en la matière, et demeure d’ailleurs marqué par des disparités de revenus spectaculaires, au profit d’une nouvelle bourgeoisie issue de la révolution socialiste bolivarienne, les « boligarques ».

Pour le reste, le Venezuela peut passer pour un cas d’école du gaspillage clientéliste de la rente pétrolière, conformément, il est vrai, à une tradition locale antérieure à Hugo Chavez. PDVSA, le monopole public de pétrole, sert de tirelire au régime et même, personnellement à Hugo Chavez, qui disposait discrétionnairement, sans aucun contrôle parlementaire, d’une cassette de plusieurs dizaines de milliards de dollars, Fonden, pour récompenser régimes alliés et groupes sociaux méritants.

Certes, PDVSA était censé assurer à l’Etat les moyens de plans ambitieux de construction d’infrastructures. Mais, par planification incohérente ou suite aux bisbilles entre divers départements ministériels on ne compte plus les chantiers arrêtés ou bâclés. Le régime se vante ainsi d’avoir construit 13 hôpitaux depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez en 1998 mais personne n’a jamais réussi à se procurer l’adresse de plus de deux d’entre eux.

L’industrie compte deux fois moins d’entreprises qu’il y a quinze ans, en raison à la fois du poids d’une bureaucratie corrompue et de la concurrence d’importations fournissant 70 % de ce que consomme le pays. Les terres agricoles expropriés, pourtant très fertiles, sont ainsi laissées en friche. Le raffinage de pétrole est insignifiant, ce qui fait que tous les carburants sont importés… et lourdement subventionnés au point qu’un plein d’essence coûte un euro ! (plus dans Les Echos…)

Mercredi 6 mars 2013 par sil

Par Gerard Fredj…

Chavez qui souffrait d’un cancer de la région pelvienne a été opéré à quatre reprises à Cuba depuis le milieu de l’année 2011. Son décès n’est que la disparition d’un autocrate profondément antisémite.

Charismatique, cet ancien lieutenant-colonel des parachutistes est issu d’une famille pauvre; il a passé le plus clair de sa carrière militaire à conspirer pour s’emparer du pouvoir, ce qui lui vaudra, après un putsch militaire raté en 1992, de faire deux années de prison, ce qui lui permettra de capitaliser la sympathie du public.
(…) Se présentant comme le leader d’une « révolution socialiste », ses amis s’appellent Mahmoud Ahmadinedjad – qui s’est rendu plusieurs fois au Venezuela -, Bashar El Assad, Fidel Castro, Mouammar Khadafi ou …Jean-Luc Mélenchon.

Dès l’annonce de sa mort, son bras droit et successeur politique désigné par Chavez, le vice Président Nicolas Maduro a estimé que le cancer qui avait emporté Chavez était le fruit « d’attaques impérialistes », le comparant à « l’empoisonnement de Yasser Arafat ». 

Il n’y avait pas de tradition d’antisémitisme au Venezuela, Hugo Chavez en a fait une réalité.
Pressions physiques ou économiques, campagnes antisémites orchestrées par la radio nationale ou les sites internet chavistes, menaces, attaques orchestrées contre les centres juifs : si la communauté juive du Venezuela comptait environ 30 000 membres au début du mandat de Chavez, il n’en resterait qu’une dizaine de milliers; les autres ont fui vers les Etas Unis (où ils peuvent obtenir le statut de réfugiés politiques), vers Israël ou d’autres destinations.


En février dernier, un le site d’information argentin, Analisis24, révélait que les services de renseignement vénézuéliens, sur ordre du gouvernement, surveillaient et espionnaient les dirigeants de la communauté juive du pays. (plus sur Israel-infos…

(extremecentre.org)
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Aucun commentaire: