jeudi 7 février 2013

PAS DE PEDES CHEZ LES MUZZ ! L'HOMOSEXUALITE N'EXISTE QUE CHEZ LES FACES DE CRAIE !



Le PIR dénonce « l’impérialisme gay » : « Le mariage pour tous ne concerne que les homos blancs »

 


 

L’homosexualité, invention occidentale imposée à l’Afrique et au Maghreb, via un « impérialisme des modes de vie »?

 C’est la thèse qui se développe dans une partie de l’extrême gauche, alors que la France débat du mariage homo. Flippant.

C’est une idée en vogue dans les milieux anti-impérialistes : Si le mariage pour tous n’a pas la cote dans « les quartiers populaires », c’est parce que ses habitants – descendant en majorité de « colonisés », ne seraient pas sensibles à cette idée occidentale.

Petit livre vert
Alors que toute la France débat du mariage homo, StreetPress vous signale la parution d’un essai qui vient apporter de l’eau au moulin à cette surprenante théorie : « Les féministes blanches et l’empire », signé Stella Magliani-Belkacem et Félix Boggio Ewanjé-Epée, aux éditions La Fabrique. 

Un petit livre vert (110 pages) dans lequel les deux auteurs affirment que « l’homosexualité, comme identité » est « une notion » occidentale qui n’est pas adaptée au monde arabe et africain. 
Et par « analogie », pas adaptée non plus à ceux qui en sont issus : les habitants des « quartiers populaires ». [...]

« impérialisme gay » « Monde blanc », « homosexualité imposée », « impérialisme gay »…
Jointe par StreetPress, Houria Bouteldja, boss des Indigènes de la République, reprend à son compte la théorie de l’essai qui lui est dédicacé.
 Mais celle qui est régulièrement invitée par Frédéric Taddéï dans « Ce soir ou jamais » va encore plus loin en affirmant que  "le mode de vie homosexuel n’existe pas dans les quartiers populaires" (ndlr:  Pas d'ouvriers pédé)

« Le mariage pour tous ne concerne que les homos blancs.

 Quand on est pauvre, précaire et victime de discrimination, c’est la solidarité communautaire qui compte. L’individu compose parce qu’il y a d’autres priorités. » [...]

Streetpress via Rue89
(desouche.com)
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Les homosexuels maghrébins font de la résistance








 


Longtemps tue, honteuse et persécutée, la revendication homosexuelle se proclame désormais ouvertement dans le monde arabo-musulman, et particulièrement au Maghreb. 

Elle passe de la clandestinité douloureuse à l’affichage militant. Avec le soutien de la communauté gay internationale…

Cela s’est passé jeudi 4 novembre, au célèbre café du Flore, au quartier Saint-Germain à Paris.

 L’écrivain marocain Abdellah Taïa, qui venait recevoir le prix de Flore pour son roman ‘‘Le Jour du Roi’’ (éd. Seuil, Paris, 2010), n’a pas laissé passer l’occasion pour plaider la cause de ses semblables. «Je suis homosexuel. Arabe et homosexuel. Je voudrais associer ce prix à ceux qui sont dans ma situation, au Maroc et ailleurs», a-t-il lancé à l’assistance, constituée essentiellement d’Européens.
«Je suis homosexuel. Arabe et homosexuel»

Un silence a parcouru la salle. «Je suis homosexuel. Arabe et homosexuel» deviendra presque un slogan de ralliement révolutionnaire. Il sera repris en titres par certains médias français. On présente désormais Abdellah Taïa comme «un courageux auteur marocain, maudit par tous les bigots de son pays pour avoir osé confesser son homosexualité».
La légende de l’écrivain de 37 ans est donc déjà faite. Après avoir passé sa jeunesse à Salé, près de Rabat, Abdellah Taïa s’est établi à Paris.


 C’est l’un des premiers Marocains à s’être proclamé homosexuel. Le ‘‘Nouvel Obs’’ rapporte même que cela «lui a valu les injures et menaces de mort d’une partie de la presse marocaine, mais n’a pas suffi à l’intimider». Est-ce possible? Les confrères marocains auteurs de ces menaces, si tant est qu’ils aient bien existé, auraient peut-être mieux fait de regarder ailleurs… 
Le militantisme gay de Abdellah Taïa s’inscrit dans un mouvement de fond qui a commencé en Egypte, il y a quelques années, avec les fameux procès des homosexuels, largement médiatisé en Occident. 


Ce mouvement s’est poursuivi avec la publication, le 1er avril dernier, de ‘‘Mithly’’ (homosexuel, en arabe), le premier magazine gay dans un pays arabo-musulman, le Maroc en l’occurrence, à l’initiative de Samir Bargachi, le président de l’association marocaine Kif Kif. 


Il y a eu ensuite l’assemblée, le 9 octobre à Paris, des militants homos arabes et musulmans venus du monde entier, et notamment du Maghreb.
Dans ce même chapitre des revendications homosexuelles, Nessma, une lesbienne libyenne de 25 ans réfugiée en France, a obtenu, le 25 octobre, le droit de demander l’asile dans ce pays. Une première qui ne restera pas sans suite…
En passant ainsi à l’offensive et en prenant la parole, les homosexuels maghrébins, arabes et musulmans veulent passer le message qu’être homo et musulman n’est pas incompatible. Ils veulent aussi revendiquer leur droit à la différence.

Un "combat" encore minoritaire

Leur combat, certes encore minoritaire, trouve un large écho en Occident, et notamment en Europe, où ils bénéficient d'un soutien fort parmi la communauté Lgbt (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels). Car, comme dirait l’autre, les droits de l’homme sont indivisibles… 


Pour revenir au roman ‘‘Le Jour du Roi’’, Abdellah Taïa y raconte l’idylle de deux gosses de Salé, Omar et Khalid, amis-amants à la vie et jusqu’à la mort. Avec ce roman noir, d’une veine onirique, qui présente un Maroc très peu fashion, l’auteur marocain a gagné un chèque de 6.150 euros et… un bon pour un verre de Pouilly fumé par jour et pendant un an à la terrasse du café le mieux fréquenté du VIe arrondissement parisien. 


Seul problème: Taïa, tout homosexuel qu’il est, respecte les préceptes de l’Islam, puisqu’il ne boit pas. Il n'a pas ce vice là...


 (kapitalis.com)
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Y. M.

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