MILLE ANS DE CONQUETES MUSULMANES
Mille ans de conquêtes musulmanes et d’horreurs inégalées dans toute l’histoire de l’humanité
En ces temps de dénonciation
de la combien indispensable islamophobie, d’auto-flagellation des
ancêtres des Français qui seraient de sales colonisateurs et
esclavagistes, il faut lire, relire, faire lire jusqu’à plus soif, les
extraordinaires pages sur les conquêtes musulmanes écrites par Oriana Fallaci dans La Force de la Raison.
La volonté de conquérir, de faire
disparaître tout ce qui n’est pas l’islam, la barbarie, la volonté
d’humilier et de faire souffrir le non musulman y sont décrits avec une
telle perfection que l’on n’a qu’une envie, imprimer ces pages et les
faire bouffer à ceux qui, aujourd’hui, osent réécrire l’histoire, lors
d’un prochain procès de Nurembert que nous appelons de nos voeux.
Parce qu’il n’y a qu’un islam et que
les barbares qui empalaient au nom du coran il y 1000 ans sont ceux qui
tuent au nom du coran le 11 septembre 2001, tuent de manière abominable
l’ambassadeur américain au nom du coran et, toujours au nom du coran,
obligent Robert Redeker à se cacher depuis 6 ans.
Dans chacune de nos villes, il y a une
seconde ville. Une ville superposée et semblable à celle que, dans les
années soixante-dix, les Palestiniens créèrent à Beyrouth, établissant
une Etat dans l’Etat, un gouvernement dans le gouvernement. Une ville
musulmane, une ville gouvernée par le Coran. Une étape de
l’expansionnisme islamique. Cet expansionnisme sur lequel personne n’a
jamais réussi à prendre le dessus. Personne. Même pas les Perses de
Cyrus le Grand. Même pas les Macédoniens d’Alexandre le Grand. Même pas
les Romains de Jules-César. Même pas les Français de Napoléon. Car
l’unique art où les fils d’Allah ont toujours excellé, c’est l’art
d’envahir, conquérir, soumettre. La proie qui leur a toujours inspiré la
plus forte convoitise, c’est l’EUROPE, le monde chrétien ; et si l’on
jetait un coup d’œil à l’Histoire que certains musulmans voudraient
contrôler ; c’est-à-dire effacer ??
En 635, trois ans après la mort de Mahomet, les armées du Croissant, envahirent la chrétienne Syrie et la chrétienne Palestine. En 638, elles prirent Jérusalem et le Saint Sépulcre. En 640, une fois conquises, la Perse, l’Arménie et la Mésopotamie, l’actuel Irak, elles envahirent la chrétienne Egypte et débordèrent sur le chrétien Maghreb, en Tunisie, en Algérie et au Maroc. En 668, elles attaquèrent Constantinople
pour la première fois, lui imposant un siège de cinq ans. En 711, après
avoir traversé le détroit de Gibraltar, elles débarquèrent dans la très
catholique Péninsules Ibérique, s’emparèrent du Portugal et de l’Espagne
où, malgré les Pélage et Cid Campeador et les divers souverains engagés
dans la Reconquista, elles restèrent pendant huit bons siècles. Celui
qui croit au mythe de la « cohabitation pacifique » qui, selon les
collaborateurs, caractérisait les rapports entre les conquis et les
conquérants, ferait bien de relire l’histoire des couvents et des
monastères brûlés, des églises profanées, des religieuses violées, des
femmes chrétiennes ou juives enlevées pour être enfermées dans les
harems. Il ferait bien de réfléchir sur les crucifixions de Cordoue, sur
les pendaisons de Grenade, sur les décapitations de Tolède et de
Barcelone, de Séville et de Zamora. (Celles de Séville, ordonnées par
Mutamid, le roi qui ornait les jardins de son palais des têtes coupées.
Celles de Zamora, par Almanzor : le vizir qualifié de
mécène-des-philosophes,
le-plus-grand-leader-que-l’Espagne-islamique-ait-jamais-produit.) Mon
Dieu ! Pour avoir invoqué le nom de Jésus ou de la Vierge, on finissait
vite exécuté. Crucifié, justement, ou décapité, ou pendu. Et parfois,
empalé. Pour avoir fait sonner les cloches, pareil. Pour avoir mis un
vêtement vert, couleur de l’Islam, idem. Et, au passage d’un musulman,
les chiens-infidèles devaient s’écarter, s’incliner. Si le musulman les
agressait ou les insultait, ils ne pouvaient pas se rebeller. Quant au
détail que les chiens-infidèles n’étaient pas obligés de se convertir à
l’Islam, sais-tu à quoi c’était dû ? Au fait que les convertis ne
payaient pas d’impôts. Les chiens infidèles, en revanche, si !
De l’Espagne en 721, elles passèrent à la non moins catholique France. Conduites par Abd Al-Rahman, le Gouverneur de l’Andalousie, elles franchirent les Pyrénées, prirent Narbonne.
Elles y massacrèrent toute la population mâle, réduisirent en esclavage
toutes les femmes et tous les enfants, puis reprirent leur marche vers Carcassonne. De Carcassonne, elles passèrent à Nîmes où elles firent un carnage de bonnes sœurs et de frères. De Nîmes, elles passèrent à Lyon et à Dijon,
où elles razzièrent les églises une par une ; et sais-tu combien de
temps dura leur avancée à travers la France ? Onze ans. Par vagues. En
731, une vague de trois cent quatre-vingt mille fantassins et seize
mille cavaliers arriva à Bordeaux, qui se rendit immédiatement. De Bordeaux, elle passa à Poitiers, puis à Tours
et si, en 732, Charles Martel n’avait pas gagné la bataille de
Poitiers, aujourd’hui, les Français aussi danseraient le flamenco. En
827, elles débarquèrent en Sicile, un autre objet de leur convoitise. En massacrant, en profanant comme d’habitude, elles conquirent Syracuse et Taormina, Messine, puis Palerme
et, en trois quarts de siècle (il n’en fallut pas moins pour faire
plier la fière résistance des Siciliens), elle fut islamisée. Elles y
restèrent plus de deux siècles et demi, jusqu’au moment où les Normands
les en délogèrent, mais en 836, elles débarquèrent à Brindisi. En 840, à Bari. Et elles islamisèrent les Pouilles aussi. En 841, elles débarquèrent à Ancône. Puis, de l’Adriatique, elles se déplacèrent vers la Mer Tyrrhénienne et, pendant l’été 846, elles débarquèrent à Ostie. Elles la mirent à sac, arrivèrent à Rome.
Elles l’assiégèrent et, une nuit, y firent irruption. Elles pillèrent
les basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul, saccagèrent tout ce qui
se pouvait saccager. Pour s’en libérer, le Pape Serge II, dut s’engager
à leur verser un tribut annuel de vingt-cinq mille pièces d’argent.
Pour prévenir d’autres attaques, son successeur Léon IV, dut ériger les
murs léonins.
Cependant, après avoir quitté Rome, elles s’installèrent en Campanie. Elles y restèrent soixante-dix ans, détruisant Monte Cassino et tourmentant Salerne.
Ville où, à une certaine époque, elles se divertirent à sacrifier
chaque nuit, la virginité d’une religieuse. Sais-tu où ? Sur l’autel de
la cathédrale. En 898, pour changer, elles débarquèrent en Provence. Plus précisément dans l’actuel Saint-Tropez. Elles s’y établirent et, en 911, elles franchirent les Alpes pour entrer dans le Piémont. Elles occupèrent Turin et Casale, mirent le feu aux églises et aux bibliothèques, tuèrent des milliers de chrétiens, puis passèrent en Suisse. Elles arrivèrent à la vallée des Grisons et au lac de Genève, puis, découragées par la neige, firent demi-tour. Elles retournèrent au chaud en Provence, occupèrent Toulon en 940, et…
De nos jours, il est à la mode de
battre sa coulpe à propos des Croisades, de blâmer l’Occident pour les
Croisades, de voir dans les Croisades une injustice commise au détriment
des pauvres musulmans innocents. Mais, avant d’être une série
d’expéditions visant la récupération du Saint Sépulcre, les Croisades
étaient la riposte à quatre siècles d’invasions, occupations, vexations
carnages. Elles étaient une contre-offensive visant à bloquer
l’expansionnisme islamique en Europe. A le faire dévier (mors tua vita
mea) vers l’Orient. Vers l’Inde, l’Indonésie, la Chine, le continent
Africain, ainsi que vers la Russie et la Sibérie où les Tartares,
convertis à l’islam, étaient déjà en train de répandre le Coran.
De fait, les Croisades finies, les fils
d’Allah se remirent à sévir par chez nous comme avant et mieux qu’avant.
Par les soins des Turcs, cette fois-ci, qui se préparaient à donner
naissance à l’Empire Ottoman. Un empire qui, jusqu’au XVIIIème
siècle, aura concentré sur l’Occident toute son avidité, toute sa
voracité et aura fait de l’Europe, sans champ de bataille préféré. Interprètes
et porteurs de cette voracité, les fameux janissaires qui, jusqu’à nos
jours, enrichissent notre langage du synonyme de sicaire ou fanatique ou
assassin. Mais sais-tu qui étaient les janissaires en réalité ? Les
troupes d’élite de l’Empire. En Grèce, par exemple, ou en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie, en Albanie, en Serbie et, parfois, en Italie
aussi. Sur les côtes ou sévissaient les pirates. On les enlevait à
l’âge de dix ou onze ou douze ans, en les choisissant parmi les
premiers-nés les plus beaux et les plus forts de bonnes familles. Après
les avoir convertis, on les enfermait dans des casernes où, en leur
interdisant de se marier et d’avoir n’importe quel genre de rapports
amoureux ou affectueux (le viol, en revanche, était encouragé), on les
endoctrinait comme Hitler lui-même n’a pas réussi à endoctriner ses
Waffen SS. On les transformait en la plus formidable machine de guerre
que le monde eût vue depuis le temps des anciens Romains.
En 1356, quatre-vingt-quatre ans après la huitième Croisade, les Turcs ne firent qu’une bouchée de Gallipoli,
c’est-à-dire, de la péninsule qui s’étend sur cent kilomètres le long
de la côte septentrionale des Dardanelles. De là, ils partirent à la
conquête de l’Europe du sud-est et, en un clin d’œil, envahirent la Thrace, la Macédoine, l’Albanie. Ils firent plier la Grande Serbie et paralysèrent par un nouveau siège de cinq ans, Constantinople, désormais complètement isolée du reste de l’Occident. En 1396, ils s’arrêtèrent ; c’est vrai, pour affronter les Mongols (islamisés à leur tour), mais en 1430, ils reprirent leur marche, occupant Salonique la vénitienne. L’emportant sur les chrétiens à Varna, en 1444, ils s’approchèrent la Vachie, la Moldavie, la Transylvanie, bref, tout le territoire qui s’appelle aujourd’hui, la Bulgarie et la Roumanie et, en 1453, assiégèrent de nouveau Constantinople
qui tomba, le 29 mai, entre les mains de Mehmed II. Une bête féroce
qui, en vertu de la Loi islamique sur le Fratricide (une loi qui, pour
des raisons dynastiques, autorisait le sultan à assassiner les membres
les plus proches de sa famille), était montée sur le trône en étranglant
son petit frère âgé de trois ans.
Et, à ce propos, connais-tu le récit de
la chute de Constantinople…? Les habitants qui, à la tombée du soir,
pendant que Mehmed II fait tirer au canon sur les murs de Théodose, se
réfugient dans la cathédrale de Sainte-Sophie et se mettent à chanter
les psaumes, à invoquer la miséricorde divine. Le patriarche qui, à la
lumière des cierges, célèbre la dernière messe et pour redonner courage
aux plus terrifiés, crie : « N’ayez pas peur ! Demain, vous serez au
Royaume Céleste et, vos noms, survivront jusqu’à la nuit des temps ! »
Les enfants qui pleurent, les mamans qui sanglotent : « Tais-toi, mon
enfant, tais-toi ! Nous mourrons pour notre en Jésus Christ ! Nous
mourrons pour notre empereur Constantin XI, pour notre patrie ! » Les
troupes ottomanes qui, battant les tambours, entrent par les brèches des
murs croulants, renversent les défenseurs génois et vénitiens et
espagnols, les massacrent tous à coups de cimeterre, puis font irruption
dans la cathédrale et décapitent même les nouveau-nés. Avec leurs
petites têtes, ils éteignent les cierges… Le carnage dura de l’aube à
l’après-midi. Il cessa seulement au moment où le Grand Vizir monta sur
la chaire de Sainte-Sophie et dit aux massacreurs : « Reposez-vous.
Maintenant, ce temple appartient à Allah. » Pendant ce temps la ville
brûlait. La soldatesque crucifiait et empalait. Les janissaires
violentaient et égorgeaient les religieuses (quatre mille en quelques
heures), ou enchaînaient les survivants pour les vendre au marché
d’Ankara. Et les courtisans préparaient le banquet de la Victoire. Ce
banquet auquel (à la barbe du Prophète) Mehmed II s’enivra de vins de
Chypre et, ayant un faible pour les jeunes garçons, fit amener le
premier-né du grand-duc grec orthodoxe, Notaras. Un garçon de quatorze
ans, connu pour sa beauté. Devant tout le monde, il le viola, et, après
l’avoir violé, fit amener les autres Notaras. Ses parents, ses
grands-parents, ses oncles, ses cousins. Sous ses yeux, il les décapita.
Un par un. Il fit aussi détruire tous les autels, fondre toutes les
cloches, transformer toutes les églises en mosquées ou en bazars. Eh,
oui ! C’est ainsi que Constantinople devint Istanbul. Que les Fra’Accursio de l’ONU, veuillent ou ne veuillent pas l’entendre dire.
Trois ans plus tard, en 1456, les Turcs conquirent Athènes où,
de nouveau, Mehmed II, transforma en mosquées toutes les églises et
édifices antiques. Avec la conquête d’Athènes, ils complétèrent l’invasion de la Grèce qu’ils auront gardée, c’est-à-dire détruite, pendant quatre cents ans. Ensuite, ils attaquèrent la République de Venise qui, en 1476, les vit entrer aussi dans le Frioul, puis dans la vallée de l’Isonzo.
Et ce qui se passe au cours du siècle suivant n’est pas moins glaçant.
Car en 1512, sur le trône de l’Empire Ottoman, monta Selim le Terrible.
Toujours en vertu de la Loi sur le Fratricide, il y monta en étranglant
deux frères, cinq neveux, divers califes, ainsi qu’un nombre non-précisé
de vizirs et ; de cet individu, naquit celui qui voulait créer l’Etat
Islamique d’Europe ; Soliman le Magnifique. De fait, à peine couronnée,
le Magnifique, équipa une armée de presque quatre cent mille hommes et
trente mille chameaux, quarante mille chevaux et trois cents canons.
De la Roumanie, désormais islamisée, en 1526, il marcha sur la catholique Hongrie et, en dépit de l’héroïsme de ses défenseurs, il en désintégra l’armée en moins de quarante-huit heures. Puis, il arriva à Buda, l’actuelle Budapest.
Il y mit le feu, paracheva l’occupation et, devine combien de Hongrois
(hommes, femmes et enfants) finirent bientôt aux marchés qui faisaient
concurrence à celui d’Istanbul, c’est-à-dire aux bazars de Damas et de
Bagdad, du Caire et d’Alger ? Trois millions. Mais, il ne se contenta
même pas de cela. De fait, pour créer l’Etat Islamique d’Europe, il
équipa une seconde armée de quatre cents nouveaux canons et, en 1529, il
partit de Hongrie pour l’Autriche. L’ultra catholique
Autriche qui, désormais, était considérée comme le rempart de la
Chrétienté. D’accord, il ne réussit pas à la conquérir. Après cinq
semaines de vains assauts, il préféra battre en retraite. Mais, en se
retirant, il massacra trente mille paysans qui ne méritaient pas d’être
vendus à Istanbul ou à Damas ou à Bagdad ou au Caire ou à Alger, car le
prix des esclaves avait trop baissé à cause des trois millions cent
mille Hongrois et, à peine rentré, il confia la réforme de la flotte au
fameux pirate Khayr Al-Din dit Barberousse. La réforme lui permit de transformer la Méditerranée en fief aquatique de l’Islam,
de sorte que, après avoir étouffé un deuxième fils et leurs six
enfants, ses propres petits-fils, il se lança en 1565, sur la citadelle
chrétienne de Malte. Et sa mort par infarctus, en 1566, n’arrangea rien.
Elle n’arrangea rien car, son troisième
fils, monta sur le trône. Connu, lui, non-pas comme Magnifique, mais
comme Intempérant. Et c’est justement sous Selim l’Intempérant qu’en
1571, le général Lala Mustapha conquit la chrétienne Chypre.
Il y commit l’une des infamies les plus honteuses dont la prétendue
Culture-Supérieure se fût jamais souillée. Le martyre du patricien
vénitien Marcantonio Bragadino, gouverneur de l’île. Comme l’historien
Paul Fregosi le raconte dans son livre extraordinaire, Jihad,
après avoir signé la reddition, Bragadino, se rendit chez Lala Mustapha
pour discuter des termes de la future paix. Et, étant un homme attaché à
la bienséance, il s’y rendit en grande pompe. Le soir, sur une destrier
au harnachement raffiné, vêtu de la toge violette du Sénat et escorté
par cinquante arquebusiers en grande tenue et par le très beau page
Antonio Quirini (le fils de l’amiral Quirini) qui tenait au-dessus de sa
tête une ombrelle précieuse. Mais on ne parla pas vraiment de paix.
Car, suivant le plan déjà établi, les janissaires saisirent aussitôt le
page Antonio, pour l’enfermer dans le sérail de Lala Mustapha qui
déflorait les jeunes garçons encore plus volontiers que Mehmed II, puis
ils encerclèrent les quarante arquebusiers et les mirent en morceaux à
coups de cimeterres. Littéralement en morceaux ! Enfin, ils
désarçonnèrent Bragadino, lui coupèrent séance tenante le nez, puis les
oreilles et, ainsi mutilé, ils l’obligèrent à s’agenouiller devant le
vainqueur qui le condamna à être écorché vif. L’exécution eut lieu
treize jours plus tard, en présence de tous les Chypriotes auxquels on
avait enjoint d’y assister. Tandis que les janissaires se riaient de son
visage sans nez ni oreilles, Bragadino dut faire plusieurs fois le tour
de la ville en traînant des sacs de balayures et lécher la terre chaque
fois qu’il passait devant Lala Mustapha. Il mourut pendant qu’on
l’écorchait. Et, de sa peau bourrée de paille, Lala Mustapha ordonna de
faire un pantin qui, à cheval sur une vache, fit encore une fois le tour
de la ville puis fut hissé au pennon principal du navire amiral. A la
gloire de l’Islam.
Du reste, le fait que le 7 octobre de la
même année, les Vénitiens furibonds, s’étant alliés avec l’Espagne, la
papauté, Gênes, Florence, Turin, Parme, Mantoue, Lucques, Ferrare,
Urbino et Malte, mirent en déconfiture la flotte d’Ali Pacha dans la
bataille navale de Lépante, n’arrangea rien non plus. Désormais,
l’Empire Ottoman avait atteint le sommet de la puissance et sous les
sultans suivants, les attaques contre le continent européen reprirent
sans que rien ne les arrête. Il atteignit jusqu’à la Pologne où ses
hordes entrèrent deux fois : en 1621 et en 1672. Leur rêve de fonder
l’Etat Islamique d’Europe ara été bloqué seulement en 1683, quand le
Grand Vizir Kara Mustapha, réunit un demi-million de soldats, mille
canons, cinquante mille chevaux, vingt mille chameaux, vingt mille
éléphants, vingt mille buffles, vingt mille mulets, vingt mille vaches
et taureaux, dix mille brebis et chèvres, ainsi que cent mille sacs de
maïs, cinquante mille sacs de café, une centaine d’épouses et de
concubines et avec tout cela, il entra de nouveau en Autriche. En
dressant un camp immense (vingt-cinq mille tentes en plus de la sienne,
ornée de plumes d’autruche et de fontaines), il fit de nouveau le siège
de Vienne.
Le fait est qu’à l’époque, les Européens étaient plus
intelligents que maintenant et, à l’exception des Français du Roi Soleil
(qui avait signé avec l’ennemi un traité d’alliance mais avait promis
aux Autrichiens de ne pas les attaquer), ils accoururent tous pour
défendre la ville considérée comme le rempart de la Chrétienté. Tous.
Anglais, Espagnols, Toscans, Piémontais, soldats papalins.
Le 12
septembre, ils remportèrent l’extraordinaire victoire qui obligea Kara
Mustapha à fuir en abandonnant chameaux, éléphants, épouses, concubines
égorgées et, …
ORIANA FALLACHI
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