LES OURS BLANCS DE LA BAIE D'HUDSON MENACES DE DISPARITION PAR LES BRACONNIERS !
Au secours des ours blancs de la baie d'Hudson
Publié
Avec les changements climatiques qui réduisent leur terrain de chasse, les ours polaires sont de plus en plus maigres. Des biologistes canadiens proposent de les nourrir. Pas question, protestent les Inuits.
À Montréal
Les ours polaires ont faim. Avec les changements climatiques qui diminuent l'étendue des glaces dans les territoires arctiques, ces grands consommateurs de phoques et autres animaux marins ne peuvent plus se déplacer sur la banquise, leur lieu de chasse favori.
«La malnutrition, qui atteint des échelles jamais vues jusqu'ici, peut mener à des déclins de population catastrophiques», s'est alarmé, devant l'agence Presse canadienne, le biologiste Andrew Derocher, professeur à l'université de l'Alberta.
Coauteur d'une étude avec une dizaine d'experts, Andrew Derocher propose, entre autres possibilités, de nourrir les grands mammifères avant qu'ils ne disparaissent.
Ces experts ont calculé que donner à manger aux seuls ours du sud de la Baie d'Hudson (la planète en compterait entre 20.000 et 25.000) - coûterait environ un million de dollars par mois. L'exercice n'est pas sans risque. Cette nourriture pourrait provoquer de nouvelles maladies.
Il est pourtant urgent de faire quelque chose dans la Baie d'Hudson. Depuis quelques jours, une vingtaine de bélugas, pris dans les glaces, sont l'objet d'une intense bataille entre une dizaine d'ours blancs faméliques et des chasseurs inuits.
Chaque groupe se dispute le festin.
Si les ours sont menacés de famine, ils le sont aussi pour leurs peaux, dont les Canadiens font un commerce très lucratif.
Les États-Unis ont proposé de placer les plantigrades parmi les espèces menacées et de les inscrire à l'annexe 1 de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, lors de la prochaine réunion de l'organisme à Bangkok en mars prochain.
Le gouvernement français, qui estime que les ours blancs ne sont pas menacés, ne soutiendra pas la proposition.
«Avec plus de 20.000 individus, les effectifs de l'espèce ne sont pas faibles»,
...estime la ministre française de l'Écologie, Delphine Batho.
Delphine Batho
Delphine Batho lors du forum "Vive la politique du quotidien" Libération, le 15 septembre 2007.
vice-présidente de SOS Racisme en septembre 1992,
(ndlr: Cette connasse de Delphine Batho s'intéresse davantage aux "sans papiers" qu'aux ours polaires ! JPPS)
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Les ours polaires ont faim. Avec les changements climatiques qui diminuent l'étendue des glaces dans les territoires arctiques, ces grands consommateurs de phoques et autres animaux marins ne peuvent plus se déplacer sur la banquise, leur lieu de chasse favori.
«La malnutrition, qui atteint des échelles jamais vues jusqu'ici, peut mener à des déclins de population catastrophiques», s'est alarmé, devant l'agence Presse canadienne, le biologiste Andrew Derocher, professeur à l'université de l'Alberta.
Coauteur d'une étude avec une dizaine d'experts, Andrew Derocher propose, entre autres possibilités, de nourrir les grands mammifères avant qu'ils ne disparaissent.
Ces experts ont calculé que donner à manger aux seuls ours du sud de la Baie d'Hudson (la planète en compterait entre 20.000 et 25.000) - coûterait environ un million de dollars par mois. L'exercice n'est pas sans risque. Cette nourriture pourrait provoquer de nouvelles maladies.
Menacés par les Inuits et… par la France
Une telle proposition est loin d'être bien reçue par les populations inuites et le gouvernement du Nunavut.Il est pourtant urgent de faire quelque chose dans la Baie d'Hudson. Depuis quelques jours, une vingtaine de bélugas, pris dans les glaces, sont l'objet d'une intense bataille entre une dizaine d'ours blancs faméliques et des chasseurs inuits.
Chaque groupe se dispute le festin.
Si les ours sont menacés de famine, ils le sont aussi pour leurs peaux, dont les Canadiens font un commerce très lucratif.
Les États-Unis ont proposé de placer les plantigrades parmi les espèces menacées et de les inscrire à l'annexe 1 de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, lors de la prochaine réunion de l'organisme à Bangkok en mars prochain.
Le gouvernement français, qui estime que les ours blancs ne sont pas menacés, ne soutiendra pas la proposition.
«Avec plus de 20.000 individus, les effectifs de l'espèce ne sont pas faibles»,
...estime la ministre française de l'Écologie, Delphine Batho.
Delphine Batho
Delphine Batho lors du forum "Vive la politique du quotidien" Libération, le 15 septembre 2007.
vice-présidente de SOS Racisme en septembre 1992,
(ndlr: Cette connasse de Delphine Batho s'intéresse davantage aux "sans papiers" qu'aux ours polaires ! JPPS)
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