LA LACHETE DES DEVOTS ET DES BIEN PENSANTS
Hommage à Charlie ChaplinLe Dictateur - Travail en musique.avi - YouTubeyoutube.com19 janv. 2010 - 2 min - Ajouté par Viveleheavy666Scène où le barbier, joué par Charlie Chaplin, travaille en musique. ... Oui c'est vrai, mais "Le dictateur" fait ... |
|
Le « Dictateur » est-il un film « nazismophobe » ?Un article de Ponocrates. |
|
Charlie Chaplin,
l’auteur de films, pas l’acteur Charlot, universellement célébré et à juste
titre, mérite qu’on lui rende hommage aujourd’hui : un hommage, pas un
éloge cinématographique ou littéraire, la meute des chiens de garde qui
veillent à la pureté de la race Gallimard y trouveraient à redire et seraient
capables d’exiger que fussent brûlés les films de Chaplin.
Il y a
soixante-douze ans, en 1940, Chaplin terminait un film. Il y a donné pour titre
« Le Dictateur ». Il aurait pu l’intituler « L’Innocence des
nazis et des fascistes » ; ou encore « l’Innocence de MM
Hitler et Mussolini », alias Hynker et Napoloni. Ces titres auraient été
ironiques évidemment, comme l’est le titre du film récemment diffusé sur la
toile : « L’Innocence des musulmans ». Entre ces deux films,
celui de Chaplin et celui de Sam Bacile, il y a d’innombrables points en
commun.
Les auteurs de
l’un et l’autre films savent de quoi ils parlent, étant des témoins fiables, le
premier parce qu’il était sensible aux malheurs des juifs allemands, le second
en sa qualité de copte, de l’horreur des régimes politiques mis en place en
Allemagne et dans les pays d’islam. Les exactions contre les juifs ont pris un
tour massif à compter des nuits de cristal de 1938, ce dont les Français font
aussi l’expérience depuis plus de vingt ans dans les quartiers islamisés et de
la part de musulmans « innocents ». Les exactions contre les coptes
ont commencé au VIIe siècle ; elles durent toujours et elles dureront
jusqu’à l’extermination totale. Les analyses de Charlie Chaplin et de Sam
Bacile, même si elles peuvent être dites « caricaturales », sont
fondées sur une même expérience historique, courte dans le film de 1940 et très
longue dans celui de 2012.
L’un et l’autre de
ces films sont des satires bouffonnes – le premier du nazisme et du fascisme
(le type même du fasciste étant nommé Napoloni, perfide allusion à Napoléon,
empereur des Français, ce qui n’a sans doute pas plu aux sectateurs de Napoléon,
qui n’en ont pas pour autant mis la France à feu et à sang), le second de
Mahomet et de l’islam. Il est évident que, d’un point de vue politique, réduire
le nazisme (ou le fascisme) à la dictature d’un seul homme, ridicule et borné,
haïssable et haineux, c’est faire un contresens sur ce qui s’est passé en
Europe entre 1923 et 1945. Un système totalitaire, résumé par « un peuple,
un empire, un guide », n’a rien à voir avec une dictature d’opérette, à
quoi ce système est ramené dans le film de Chaplin. De même, l’islam ne peut
pas être ramené à ce chamelier obsédé sexuel et pédophile, devenu chef de
guerre et fondateur d’un vaste Reich, qu’a été Mahomet. L’islam est un ordre
totalitaire imposé à des centaines de millions d’hommes qui s’étend partout
dans le monde et qui n’est fort que de notre mollesse et de notre couardise. Ramener
ces deux ordres juridiques et raciaux ou ethniques à une dictature, c’est faire
du révisionnisme par ignorance.
D’un point de vue
filmique, l’un et l’autre sont des navets, même si le film « L’Innocence
des nazis » est sauvé par l’acteur exceptionnel qu’a été Charlie Chaplin,
alors que, dans le film « Le Dictateur de 2012 », les acteurs qui
jouent Mahomet et ses sbires se contentent de grimacer comme des pantins. On
peut se demander si le quart d’heure ou plus d’images que l’on a vues de
« L’innocence des musulmans » suffit à faire de ces images un
film.
L’un et l’autre de
ces deux films ont été très mal « reçus » par les autorités. En 1940,
le film de Chaplin a été interdit dans tous les pays d’Europe placés sous la
coupe de MM. Hynker et Napoloni. Le seul pays où il ait été diffusé librement
est le Royaume-Uni. Aux Etats-Unis, qui n’étaient pas encore engagés dans la
guerre, d’innombrables « voix autorisées » ont demandé qu’il soit
interdit, avançant les mêmes arguments que ceux que l’on entend au sujet du
film de Sam Bacile : ce n’est pas le moment, nous devons conserver de
bonnes relations avec MM. Hitler et Mussolini, il serait amoral que soient
choqués en Amérique les sectateurs de ces deux hommes politiques, etc. En bref,
c’est ce que l’on entend ou que l’on lit aujourd’hui dans le monde dès qu’il
est question du film de M. Sam Bacile.
Pourtant, il
existe entre ces deux films une vraie différence qui ne tient pas à ce qu’ils
montrent, mais aux réactions des journalistes, des critiques et du milieu
intellectuel. Tous portent aux nues le film de Chaplin. Entretemps, il est
vrai, c’est-à-dire entre 1940 et 1945, le troisième Reich s’est effondré ;
il n’y a plus en Europe depuis 1945 de menace nazie – du moins pas d’autre
menace nazie que celle de l’islam. Donc, les lâches de 1940 applaudissent, mais
soixante-sept ans après la victoire, à « L’Innocence des nazis et des fascistes »,
qui est devenu, à leurs yeux et avec le temps, un « chef d’œuvre ».
Mais, tout logiquement, les mêmes tiennent le film de Sam Bacile, qui aurait pu
être intitulé « Le Dictateur » (de 2012), pour un navet.
Le premier
n’est jamais qualifié de nazismophobe ;
le second n’est caractérisé que du seul islamophobe.
Là est la différence, non pas dans les films, mais dans les points de vue qui
sont exprimés sur ces films.
Ce qui fonde ces points de vue, c’est la lâcheté.
Les dévots et les bien pensants saluent dans le film de Chaplin une critique
« géniale » du nazisme et du fascisme ...qu’ils tiennent pour nulle dans
le film de Sam Bacile.
C’est sans doute la version moderne de « vérité en deçà
des Pyrénées, erreur au-delà ».
© Ponocrates pour LibertyVox
===========
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire