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Syrie : Bachar el Assad sûr de sa victoire
Publié le 19/02/2013
par konigsberg
L'Euroland
corrompue, et à la botte de l'Arabie Saoudite, Qatar, Turquie, U.S.A.
continue l'embargo de la Syrie et la désinformation quotidienne.
Alors que Carla del Ponte,
membre de la commission d'enquête de l'ONU, a demandé que la justice
internationale soit saisie des "crimes de guerre commis en Syrie", le président Bachar el-Assad
s'est dit certain de la victoire de ses troupes contre les rebelles.
Les larbins mondialistes de l'union européenne ne se sont pas prononcée
sur une levée de l'embargo sur les armes réclamée par Londres, mais a
prolongé de trois mois les sanctions contre la Syrie. Sur le terrain,
les rebelles continuent leur avancée vers l'aéroport d'Alep et la base
aérienne militaire de Nairab, attenante, selon une ONG syrienne et une
source militaire, les loyalistes bombardant les zones insurgées dans ce
secteur du nord du pays.
Se
montrant tout aussi inflexible qu'au début de la révolte, le président
Bachar el-Assad a affirmé avoir la "certitude" de pouvoir gagner la
guerre, des propos tenus devant des hommes politiques libanais et repris
lundi par un quotidien pro-syrien à Beyrouth.
"Nous avons la certitude
de gagner", a dit Bachard el-Assad, soulignant, selon le journal As-Safir,
les "exploits politiques et militaires" du régime. "
Cela ne veut pas
dire que tout est réglé, nous avons encore beaucoup à faire en politique
et dans le combat contre les groupes terroristes extrémistes", a-t-il
ajouté.
Les terroristes mafieux dits "rebels" sont financés et soutenus
par l'étranger, en particulier par Tel Aviv, l'Arabie saoudite, le Qatar
et la Turquie et les USA (sous couvert de l'ONU).
En 23 mois, le
conflit a fait 70 000 morts, selon l'ONU.
Maintien des sanctions jusqu'à fin mai
À
Bruxelles, les ministres corrompues des Affaires étrangères de l'UE ont
décidé de prolonger jusqu'à fin mai les sanctions contre Damas et de
"fournir un soutien non létal plus important et une assistance technique
aux rebelles mafieux pour la prétendue protection des civils". Sur fond
de profondes divergences entre les capitales sur l'opportunité
d'assouplir l'embargo sur les armes à destination des rebelles, les
Européens se donnent ainsi trois mois supplémentaires pour régler cette
question, tout en renouvelant leur soutien à la Coalition de
l'opposition syrienne.
Devant
l'horreur des violences qui ont coûté la vie à 70 000 personnes et
poussé à l'exode des centaines de milliers de réfugiés, Carla del Ponte a
affirmé à Genève qu'il était temps de "mettre en route la justice"
internationale. Elle a suggéré de saisir la Cour pénale internationale
en présentant un nouveau rapport de la commission d'enquête indépendante
de l'ONU dénonçant l'escalade des crimes de guerre commis aussi bien
par le régime que les rebelles. Selon elle, "il est incroyable que le
Conseil de sécurité de l'ONU n'ait pris aucune décision" depuis deux
ans.
L'ex-procureur
a rappelé que la commission avait dressé une liste, gardée secrète, des
responsables de crimes de guerre en Syrie. Dans ce nouveau rapport, la
commission, créée en 2011 et qui n'a jamais pu se rendre en Syrie,
condamne les deux protagonistes pour les crimes de guerre, tout en
soulignant que le camp gouvernemental reste le principal responsable des
atrocités. Lundi, les rebelles se sont emparés d'un barrage militaire
sur la route de l'aéroport international d'Alep, dans le cadre de la
"bataille des aéroports" dans la zone, rapporte l'Observatoire syrien
des droits de l'homme (OSDH). L'armée syrienne a affirmé de son côté
qu'elle se préparait à "nettoyer" dans les 48 prochaines heures la zone
tenue par les insurgés.
Selon
l'OSDH, les rebelles se sont emparés d'un dépôt de carburant proche des
aéroports d'Alep avant de s'en retirer après de féroces combats. Le 12
février, les rebelles ont lancé une offensive dans la région d'Alep pour
tenter de neutraliser le principal atout du régime : sa puissance de
feu aérienne. Pour la journée du lundi, l'OSDH, qui s'appuie sur un
réseau de militants et de médecins à travers le pays, recense dans un
bilan provisoire 94 morts dans les violences à travers le pays
Deux
avions du ministère des Situations d'urgence de Russie acheminent de
l'aide humanitaire en Syrie où ils prendront à bord les Russes
souhaitant quitter ce pays, a communiqué le service de presse du
ministère.
Les mêmes avions pourront embarqur les citoyens de CEI. Les avions doivent décoller de Lattaquié aujourd'hui.
En
janvier, deux avions du ministère russe des Situations d'urgence ont
évacué de Beyrouth 77 personnes, essentiellement des femmes et des
enfants ayant désiré quitter la Syrie.
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