jeudi 7 février 2013

CHRONIQUE DE LA DHIMMITUDE ECCLESIALE : L'ISLAMO-COLLABO CHRISTOPHE ROUCOU

Le père Roucou a encore sévi


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Le diocèse de Luçon a accueilli l’inénarrable père Roucou pour une journée de formation (ou de déformation, c’est selon) sur l’islam.

 150 personnes ont participé à cette journée sur le thème « Foi et solidarité humaine » au lycée Notre Dame du Roc, à la Roche-sur-Yon, organisée par le service chrétien pour le dialogue interreligieux. 

Le Père Christophe Roucou, directeur du Service des relations avec l’islam (SRI), a évoqué « la solidarité dans le Coran et dans la Bible ». Il a rappelé, citant le Bienheureux Jean Paul II, à Assise en 1986, que « les différences qui existent entre les deux religions sont moins importantes que ce qui les rassemblent. » 


Je ne sais pas dans quel discours exactement le père Roucou a trouvé cette citation, mais je ne l’ai pas retrouvée dans les discours de Jean-Paul II à Assise (discours que vous pouvez trouver ici). En revanche, Jean-Paul II a dit :

« Au-delà des différences le désir de paix réunit tous les hommes ».


Et

« S’il y a entre nous, des différences nombreuses et importantes, n’est-il pas vrai qu’au niveau le plus fond de l’humanité, il y a un fondement commun, à partir duquel on peut agir ensemble en vue de la solution de ce défi dramatique de notre époque: paix véritable ou guerre catastrophique? »

Il n’est pas question ici de différences entre les religions, mais entre les hommes, et cette nuance est de taille.


Samia Driss, tunisienne, économiste, a enfoncé des portes ouvertes en répétant un discours politiquement correct, répété dans les médias :

« Les conditions d’un dialogue qui porte du fruit est d’être bien dans sa foi, d’avoir une ouverture du cœur et une qualité d’écoute pour comprendre l’autre, et que la confiance soit là pour bien vivre ensemble ».

Ensuite, un temps de prière dans chacune des deux traditions (!) a précédé un « buffet du paradis ». Sic. Avec 70 vierges le paradis ?


Un film a enfin illustré la collaboration entre chrétiens et musulmans, au Burkina Faso, à l’occasion d’une famine.

Mgr Castet, qui a visiblement cautionné cette malheureuse journée, a conclu :

« La rencontre concrète des personnes détruit les murs de notre imaginaire sur les autres ». 


Le problème, comme d’habitude sur ce sujet, c’est de savoir de quoi l’on parle. Soit l’on parle des relations avec les personnes musulmanes, avec lesquelles il est tout à fait possible d’entretenir d’excellentes relations, fraternelles et courtoises, si tant est que chacun y mette du sien.

 Autre chose est de parler de l’islam, de ses origines, ses fondements, ses croyances, ses exigences, … Car là, c’est beaucoup moins fraternel.

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