APPARITION DE LA TRES SAINTE MERE DE DIEU
11 Février 1858 Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes
Publié le 11/02/2013
par konigsberg
Première apparition, le Jeudi 11 février 1858
C'était
le jeudi gras. Il faisait bien froid. Vers 11 heures, Bernadette
Soubirous, sa soeur Marie-Antoinette et une amie, Jeanne Abadie, se
dirigèrent vers les bords du Gave du côté de la grotte de Massabielle
pour chercher du bois.
Pendant que Toinette et Jeanne s'éloignaient de
Bernadette, celle-ci avant de passer l'eau glaciale du canal se mit à
genoux pour réciter l'Angélus qu'on venait de sonner.
Et elle aura le
bonheur de voir Celle qu'elle aimait saluer à l'heure de l'Angélus.
Laissons parler Bernadette elle-même: "J'avais commencé à ôter mon
premier bas, quand tout à coup j'entendis une grande rumeur pareille à
un bruit d'orage. Je regardai à droite, à gauche, sur les arbres de la
rivière. Rien ne bougeait; je crus m'être trompée. Je continuai à me
déchausser, lorsqu'une nouvelle rumeur, semblable à la première, se fit
encore entendre. Oh! alors, j'eus peur et me dressai. Je n'avais plus de
parole et ne savais que penser, quand, tournant la tête du côté de la
Grotte, je vis à une des ouvertures du rocher un buisson, un seul,
remuer, comme s'il avait fait grand vent. Presque en même temps il
sortit de l'intérieur de la Grotte un nuage couleur d'or, et peu après
une Dame jeune et belle, belle surtout, comme Je n'en avais jamais vu,
vint se placer à l'entrée de l'ouverture au-dessus du buisson. Aussitôt
elle me regarda, me sourit et me fit signe d'avancer, comme si elle
avait été ma mère. La peur m'avait passé, mais il me semblait que je ne
savais plus où j'étais. Je me frottais les yeux, je les fermais, je les
ouvrais, mais la Dame était toujours là, continuant à me sourire et me
faisant comprendre que je ne me trompais pas. Sans me rendre compte de
ce que je faisais, je pris mon chapelet dans ma poche et me mis à
genoux. La Dame m'approuva par un signe de tête et amena elle-même dans
ses doigts un chapelet qu'elle, tenait à son bras droit. Lorsque je
voulus commencer le chapelet et porter ma main au front, mon bras
demeura comme paralysé, et ce n'est qu'après que la Dame se fut signée
que je pus faire comme elle.
La Dame me laissa prier toute seule; elle
faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais
elle ne parlait pas; et ce n'est qu'à la fin de chaque dizaine qu'elle
disait avec moi: Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Quand j'eus
fini de réciter mon chapelet, la Dame me fit signe d'approcher. Mais je
n'ai pas osé. Alors elle rentra à l'intérieur de la roche et le nuage
disparut avec elle.
"La Dame avait l'air d'une jeune fille de seize à
dix-sept ans, aux yeux bleus. Elle était vêtue d'une robe blanche,
serrée à la ceinture par un ruban bleu glissant le long de la robe. Elle
portait sur sa tête un voile blanc, laissant à peine apercevoir ses
cheveux, retombant ensuite en arrière jusqu'au dessous de la taille. Ses
pieds étaient nus, mais couverts par les derniers plis de la robe sauf à
la pointe où brillait sur chacun d'eux une rose jaune, épanouie. Les
grains de son chapelet étaient blancs et la chaîne d'or brillante comme
les deux roses des pieds. Je n'en ai jamais vu de semblable, ça brillait
comme de l'or et bien plus encore."
Movie clips from the Song Of Bernadette. Background music :Ave Marie song by Perry Como
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