mardi 29 janvier 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

Ephéméride du 29 Janvier.

1635 : Le Cardinal de Richelieu fonde officiellement l'Académie française.
           Avec l'aval du roi Louis XIII, il en précise la mission dans l'article 24 de ses statuts  :
           " La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ".
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            Avant sa création officielle, l'académie est composée d'un groupe de lettrés se réunissant périodiquement chez l'un d'entre eux, Valentin Conrart, secrétaire du roi. Ensemble, ils s'entretiennent de nouvelles et de belles-lettres. Le secrétaire de Richelieu fait partie de ce groupe qu'il recommande au cardinal en 1633.
            http://www.academie-francaise.fr/histoire/index.html
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            En 1634, Richelieu leur propose de former "un corps" et de s'assembler sous "une autorité publique". Le groupe est porté de 9 à 28 membres et ceux-ci réfléchissent à un nom pour désigner leur compagnie. Ils hésitent entre Académie éminente, Académie des Beaux-Esprits et Académie de l'Éloquence. Le 20 mars 1634, Richelieu leur donne le nom d'Académie française.
            Conrart en devient le secrétaire jusqu'à sa mort en 1675, créant ainsi le poste de secrétaire perpétuel .
            Dès sa fondation, il est prévu que les académiciens, "les immortels", se réunissent une fois par semaine. Depuis 1805, le lieu de réunion se trouve avec l'ensemble de l'Institut, dans l'ancien collège des Quatre-Nations à Paris.
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A l'immortalité !...
                                                                                              

1712 : Ouverture des négociations d'Utrecht.
           Dans cette ville de Hollande, le but est de mettre fin à l'épuisante Guerre de succession d'Espagne : l'Europe est divisée, depuis 1700, entre les partisans de Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, et ceux de Charles d'Autriche.
          Ces négociations s'achèveront en avril 1713 avec la signature d'un traité entre la France, l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, la Prusse, la Savoie et le Portugal. Philippe d'Anjou (ci dessous) montera sur le trône d'Espagne, sous le nom de Philippe V, mais il devra concéder à Charles d'Autriche, Naples, la Toscane, le Milanais, la Sardaigne et la Hollande.
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          La France pour sa part se verra contrainte de renoncer à ses terres d'Acadie, au Canada, au profit de l'Angleterre.
          Du chapitre XIII, Louis XIV, de l' Histoire de France, de Jacques Bainville :
          "...Peu de délibérations furent plus graves que celles où Louis XIV, en son conseil, pesa les raisons pour lesquelles il convenait d'accepter ou de repousser le testament de Charles II, qui mourut en 1700. Accepter, c'était courir les risques d'une guerre, au moins avec l'empereur, très probablement avec l'Angleterre dont le gouvernement n'attendait que le prétexte et l'occasion d'un conflit pour s'attribuer la part coloniale de l'héritage espagnol. Ainsi, l'acceptation, quelques précautions que l'on prît, c'était la guerre.
           Mais s'en tenir au traité de partage, c'était ouvrir à l'empereur le droit de revendiquer l'héritage entier, car tout partage était exclu par le testament. Alors, et selon l'expression du chancelier Pontchartrain que rapporte Saint-Simon, « il était au choix du roi de laisser brancher (c'est-à-dire élever) une seconde fois la maison d'Autriche à fort peu de puissance près de ce qu'elle avait été depuis Philippe II ».
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Une fois déjà, dans l'Histoire, avec Charles Quint, la France avait vu "la monstrueuse puissance.... l'Allemagne et l'Espagne accouplées..." selon le mot de Jacques Bainville...
           C'était la considération capitale. Elle emporta l'acceptation. Un des ministres présents fut pourtant d'avis que nous ne gagnerions pas grand-chose à installer à Madrid un Bourbon, « dont tout au plus loin la première postérité, devenue espagnole par son intérêt, se montrerait aussi jalouse de la puissance de la France que les rois d'Espagne autrichiens ». Et il est vrai que le duc d'Anjou devint très vite Espagnol.
           Mais le grand point gagné, ce n'était pas seulement qu'il y eût à Madrid une dynastie d'origine française. C'était qu'il n'y eût plus de lien entre l'Espagne et l'Empire germanique et que la France ne fût plus jamais prise à revers : soulagement, sécurité pour nous. Le mot célèbre et arrangé, « il n'y a plus de Pyrénées », traduisait ce grand résultat, la fin d'une inquiétude et d'un péril qui avaient si longtemps pesé sur la France.
           Ainsi, refuser le testament, c'était laisser l'Espagne à la maison d'Autriche, malgré la nation espagnole qui appelait le duc dAnjou. L'accepter, c'était, en revanche, renoncer aux acquisitions que le traité de partage nous promettait. Il fallait opter. Un intérêt politique supérieur, la considération de l'avenir l'emportèrent. À distance, les raisons qui déterminèrent le choix paraissent encore les meilleures et les plus fortes. Par la suite, nous nous sommes félicités en vingt occasions d'avoir soustrait l'Espagne à l'influence allemande...." 
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Première édition des traités d'Utrecht,
en espagnol, latin et anglais.
1842 : Mort de Cambronne.
          De Michel Mourre :
          "...Enrôlé en 1792, il fit brillamment les campagnes de la Révolution et de l'Empire et fut nommé Général de Brigade en 1813, après le combat de Hanau. Major de la Garde Impériale (1814) il accompagna Napoléon à l'Île d'Elbe et revint avec l'empereur en 1815.
          Commandant d'une division de la Vieille Garde à la bataille de Waterloo, il opposa aux Anglais une résistance désespérée et refusa de se rendre par un mot sans équivoque qui le rendit célèbre (mais la fameuse phrase qu'on lui prête : "La Garde meurt mais ne se rend pas" n'est pas authentique).
          Laissé pour mort sur le champ de bataille, il fut pris par les Anglais. Traduit en 1816 devant un Conseil de guerre français, acquitté à l'unanimité, il reprit du service sous les Bourbons, et fut commandant de la place de Lille (1820/1824) avant de prendre sa retraite à Nantes."
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1899 : Mort de Sisley, à Moret-sur-Loing.
          Né à Paris, le 30 octobre 1839, Sisley vivra constamment en France, à partir de 1861, sauf un bref séjour à Londres, au moment de la Commune de Paris.... 
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Vue du Canal Saint Martin, 1870, Musée d'Orsay


1953 : Le duc de Lévis Mirepoix succède à Charles Maurras à l'Académie française.
          Faisant, comme c'est la coutume, l'éloge de son prédécesseur, il allia l'humour et la profondeur en disant que, "Comme Socrate, Maurras a connu la colère de la Cité.....
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