EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 29 Janvier.
1635 : Le Cardinal de Richelieu fonde officiellement l'Académie française.
Avec l'aval du roi Louis XIII, il en précise la mission dans l'article 24 de ses statuts :
" La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ".
Avec l'aval du roi Louis XIII, il en précise la mission dans l'article 24 de ses statuts :
" La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ".
Avant sa création officielle, l'académie est composée d'un groupe de lettrés se réunissant périodiquement chez l'un d'entre eux, Valentin Conrart, secrétaire du roi. Ensemble, ils s'entretiennent de nouvelles et de belles-lettres. Le secrétaire de Richelieu fait partie de ce groupe qu'il recommande au cardinal en 1633.
http://www.academie-francaise.fr/histoire/index.html
Conrart en devient le secrétaire jusqu'à sa mort en 1675, créant ainsi le poste de secrétaire perpétuel .
Dès sa fondation, il est prévu que les académiciens, "les immortels", se réunissent une fois par semaine. Depuis 1805, le lieu de réunion se trouve avec l'ensemble de l'Institut, dans l'ancien collège des Quatre-Nations à Paris.
A l'immortalité !...
1712 : Ouverture des négociations d'Utrecht.
Dans cette ville de Hollande, le but est de mettre fin à l'épuisante Guerre de succession d'Espagne : l'Europe
est divisée, depuis 1700, entre les partisans de Philippe d'Anjou,
petit-fils de Louis XIV, et ceux de Charles d'Autriche.
Ces
négociations s'achèveront en avril 1713 avec la signature d'un traité
entre la France, l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, la Prusse, la
Savoie et le Portugal. Philippe d'Anjou (ci dessous) montera sur le
trône d'Espagne, sous le nom de Philippe V, mais il devra concéder à
Charles d'Autriche, Naples, la Toscane, le Milanais, la Sardaigne et la
Hollande.
La France pour sa part se verra contrainte de renoncer à ses terres d'Acadie, au Canada, au profit de l'Angleterre.
Du chapitre XIII, Louis XIV, de l' Histoire de France, de Jacques Bainville :
"...Peu
de délibérations furent plus graves que celles où Louis XIV, en son
conseil, pesa les raisons pour lesquelles il convenait d'accepter ou de
repousser le testament de Charles II, qui mourut en 1700. Accepter,
c'était courir les risques d'une guerre, au moins avec l'empereur, très
probablement avec l'Angleterre dont le gouvernement n'attendait que le
prétexte et l'occasion d'un conflit pour s'attribuer la part coloniale
de l'héritage espagnol. Ainsi, l'acceptation, quelques précautions que
l'on prît, c'était la guerre.
Mais s'en tenir au traité de partage, c'était ouvrir à l'empereur le
droit de revendiquer l'héritage entier, car tout partage était exclu par
le testament. Alors, et selon l'expression du chancelier Pontchartrain
que rapporte Saint-Simon, « il était au choix du roi de laisser brancher
(c'est-à-dire élever) une seconde fois la maison d'Autriche à fort peu
de puissance près de ce qu'elle avait été depuis Philippe II ».
Une fois déjà, dans l'Histoire, avec Charles Quint, la France avait vu "la monstrueuse puissance.... l'Allemagne et l'Espagne accouplées..." selon le mot de Jacques Bainville...
C'était la considération capitale. Elle emporta l'acceptation. Un des
ministres présents fut pourtant d'avis que nous ne gagnerions pas
grand-chose à installer à Madrid un Bourbon, « dont tout au plus loin la
première postérité, devenue espagnole par son intérêt, se montrerait
aussi jalouse de la puissance de la France que les rois d'Espagne
autrichiens ». Et il est vrai que le duc d'Anjou devint très vite
Espagnol.
Mais le grand point gagné, ce n'était pas seulement qu'il y eût à
Madrid une dynastie d'origine française. C'était qu'il n'y eût plus de
lien entre l'Espagne et l'Empire germanique et que la France ne fût plus
jamais prise à revers : soulagement, sécurité pour nous. Le mot célèbre
et arrangé, « il n'y a plus de Pyrénées », traduisait ce grand
résultat, la fin d'une inquiétude et d'un péril qui avaient si longtemps
pesé sur la France.
Ainsi, refuser le
testament, c'était laisser l'Espagne à la maison d'Autriche, malgré la
nation espagnole qui appelait le duc dAnjou. L'accepter, c'était, en
revanche, renoncer aux acquisitions que le traité de partage nous
promettait. Il fallait opter. Un intérêt politique supérieur, la
considération de l'avenir l'emportèrent. À distance, les raisons qui
déterminèrent le choix paraissent encore les meilleures et les plus
fortes. Par la suite, nous nous sommes félicités en vingt occasions
d'avoir soustrait l'Espagne à l'influence allemande...."
Première édition des traités d'Utrecht,
en espagnol, latin et anglais.
1842 : Mort de Cambronne.
De Michel Mourre :
"...Enrôlé en 1792, il fit
brillamment les campagnes de la Révolution et de l'Empire et fut nommé
Général de Brigade en 1813, après le combat de Hanau. Major de la Garde
Impériale (1814) il accompagna Napoléon à l'Île d'Elbe et revint avec
l'empereur en 1815.
Commandant d'une division de la
Vieille Garde à la bataille de Waterloo, il opposa aux Anglais une
résistance désespérée et refusa de se rendre par un mot sans équivoque
qui le rendit célèbre (mais la fameuse phrase qu'on lui prête : "La Garde meurt mais ne se rend pas" n'est pas authentique).
Laissé pour mort sur le champ
de bataille, il fut pris par les Anglais. Traduit en 1816 devant un
Conseil de guerre français, acquitté à l'unanimité, il reprit du service
sous les Bourbons, et fut commandant de la place de Lille (1820/1824)
avant de prendre sa retraite à Nantes."
1899 : Mort de Sisley, à Moret-sur-Loing.
Né à Paris, le 30 octobre 1839,
Sisley vivra constamment en France, à partir de 1861, sauf un bref
séjour à Londres, au moment de la Commune de Paris....
Vue du Canal Saint Martin, 1870, Musée d'Orsay
1953 : Le duc de Lévis Mirepoix succède à Charles Maurras à l'Académie française.
Faisant, comme c'est la coutume, l'éloge de son prédécesseur, il allia l'humour et la profondeur en disant que, "Comme Socrate, Maurras a connu la colère de la Cité.....
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