CONNAISSEZ-VOUS LE CHEVAL VOLANT "AL-BURAQ" ? (MYTHE EMPRUNTE AUX GRECS : PEGASE)
Jamais, à l’exception de l’éphémère royaume franc de
Jérusalem, la ville où Salomon construisit son temple ne fut capitale
d’un autre Etat que celui de Juda.
A ce titre, Jérusalem était non seulement la capitale politique, mais aussi la capitale religieuse des Juifs, qui devaient se rendre au Temple au moins une fois par an, à
l’époque de la Pâque.
L’Evangile nous montre d’ailleurs Jésus et ses parents accomplissant
scrupuleusement le devoir religieux et se conformant à tous les rites de
la loi mosaïque.
Le caractère religieux juif de Jérusalem
était si prononcé que les empereurs romains interdisaient à leurs
procurateurs et à leurs troupes d’entrer dans la ville
sainte avec des enseignes et des aigles, figurations honnies par les
croyants, et que, sur les bas-reliefs célébrant le triomphe de Titus sur
les Juifs, on voit les soldats romains emportant comme
trophée le chandelier à sept branches.
Comment ceci peut-il se concilier avec l’affirmation mille fois
répétée par la propagande arabe que Jérusalem est la troisième ville
sainte de l’Islam ?
C’est tout simplement une imposture.
A l’époque où les premiers califes successeurs de Mohammed durent
abandonner Médine et La Mecque comme sièges de leur califat,
choisirent-ils Jérusalem, dont ils étaient pourtant les maîtres, comme
nouvelle ville sainte ?
Pas du tout.
C’est Damas, capitale de la Syrie, Bagdad, capitale de l’Irak,
Le Caire, capitale de l’Egypte, qui abritèrent tour à tour les califes. Cinq villes qui eurent l’honneur de
revêtir une signification religieuse, et non Jérusalem.
Lorsque l’Empire ottoman succéda à l’empire arabe, les sultans de
Constantinople prirent à leur tour le titre de calife commandeur des
croyants. Choisirent-ils Jérusalem ?
Pas plus.
Ils firent de Constantinople leur ville sainte, en 1538.
Jérusalem n’est pas, et n’a jamais été la troisième ville sainte du
monde musulman (sauf depuis que les israéliens l’ont libérée en 1967
s’entend).
Jérusalem n’est d’ailleurs jamais citée dans les textes coraniques.
Lorsqu’il a fondé l’Islam, Mohamed n’a
guère innové. Il s’est approprié les personnages et les lieux saints du
judaïsme et du christianisme. C’est ainsi que Abraham
est devenu le premier musulman, et que Jésus et Moise sont devenus des
prophètes de l’Islam, alors même que cette religion n’existait pas
encore.
Il en fût de même pour Jérusalem, où selon une légende, Mohamed se
serait rendu en rêve sur le dos d’Al Buraq, son cheval magique à tête de
femme, aux ailes d’aigle et à la queue de paon « à
la mosquée la plus lointaine » (qui se traduit par al aqsa en arabe).
(Pégase se met au service de Zeus, le roi des dieux, qui le charge de lui apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe.) (Al-Bouraq : racine "éclair")
(Pégase se met au service de Zeus, le roi des dieux, qui le charge de lui apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe.) (Al-Bouraq : racine "éclair")
Bien que Jérusalem était loin d’être « l’endroit le plus éloigné » de là où se trouvait
Mohamed, il n’y avait pas de mosquée ! Qu’à cela ne tienne, le
calife Omar décida, quelques 80 ans plus tard, de construire une
mosquée à Jérusalem, et de lui donner pour nom « Al
Aqsa » afin de fabriquer une réalité au rêve de Mohamed.
Et comme par hasard, il fit établir la mosquée… sur les ruines du Temple de Salomon construit, lui au VIe siècle avant JC.
C’est ainsi que l’Islam s’efforce d’acquérir sur la Ville Sainte des
Juifs une légitimité supérieure aux autres religions pourtant plus
anciennes, voire une exclusivité. Sans surprise.
Est-ce vers Jérusalem que les croyants se tournent pour leurs quintuples prières quotidiennes ? Non ! C’est vers La Mecque.
Cependant, pour tenter de convaincre les
Juifs de Médine de se joindre à lui, Mahomet décréta que sa communauté
se tournerait vers Jérusalem, comme le faisaient
les juifs, pour prier. Cette tentative échoua, et les juifs de Médine
refusèrent de se convertir. Mahomet prononça alors, en 624, l’interdiction de prier en direction de
Jérusalem. Pour la « troisième ville sainte » de l’islam, ça fait désordre…
Les descriptions des voyageurs du XIXe siècle attestent de la saleté de Jérusalem. Comparé à La Mecque à la même époque, le doute sur la sainteté de la ville pour les
musulmans serait difficile à démontrer.
Difficile également de démontrer l’importance de Jérusalem pour les musulmans par leur présence : les Juifs y ont toujours été en majorité au cours de l’histoire.
Cette revendication, toute
récente, sur la seule Ville Sainte du judaïsme est bien entendu
politique. Elle vise à déposséder les juifs de la capitale
d’Israël.
Entre 1948 et 1967, avez-vous entendu les revendications arabes sur
Jérusalem, alors que cette ville était aux mains des jordaniens ? Que
nenni !
Lorsque le Hamas, au cours de
l’opération pilier de défense en 2012, a tiré deux missiles sur
Jérusalem, aucun imam, aucun pays musulman, n’a fait la moindre
observation. Croyez-vous qu’il en serait de même si un missile chiite
était tiré sur la Mecque ?
Et s’il fallait des preuves supplémentaires, dans quel état d’abandon se trouve la mosquée al Aqsa :
Comparé à ces images de la première ville sainte de l’islam, la Mecque :
Où à Médine, second lieu le plus saint de l’islam :
Tandis qu’à la mosquée al Aqsa, l’herbe pousse entre les pierres,
comme dans tous les lieux abandonnés. Pour la faire passer pour « haut
lieu de pèlerinage », les palestiniens feraient
bien de demander à Google image de supprimer ces images.
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© Elie Levy pour www.Dreuz.info
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