MONSEIGNEUR JACQUIN IS AN ARSEHOLE !
Cloches de Notre-Dame : communiqué de Riaumont
Sous le titre « Sauver les cloches de Notre-Dame : le combat continue », l’Association Sainte Croix de Riaumont a fait paraître le 15 décembre son communiqué n° 2
sur la pitoyable “affaire” des anciennes cloches de Notre-Dame de
Paris, et lance une pétition pour soutenir l’acquisition qu’elle veut en
faire pour leur donner, en quelque sorte, une seconde vie…
Plus d’un mois après la publication du précédent communiqué
Plus d’un mois
après le recours présenté auprès de l’Archevêché de Paris par
l’Association Sainte-Croix de Riaumont, afin d’obtenir un règlement
amiable d’une affaire qui devrait sembler simple aux hommes de bonne
volonté ;
Plus d’un mois
après la mise des cloches sous protection de la justice, signifiée par
voie d’huissier à la Cathédrale Notre-Dame de Paris et à la Direction
Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France ;
Cette
mesure de saisie conservatoire des cloches n’a été contestée par
personne, ce qui suffit à prouver sa légitimité… mais elle risquait de
devenir caduque en l’absence de nouvelle revendication de notre part.
Or nous n’avons reçu à ce jour aucune réponse, ni de l’Etat, ni de l’Archevêché, ni des autorités de la cathédrale.
Regrettant de porter devant la justice
un litige qui oppose deux associations catholiques, nous avons dû
mandater l’avocat de notre association qui a délivré dans les délais
impartis une assignation aux services de la DRAC et à l’Association du
850ème anniversaire de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Il y
aura donc procès pour obtenir que les quatre cloches de Notre-Dame
soient effectivement attribuées au chantier-école du Village d’enfants
de Riaumont.
Notre détermination en cette affaire est d’autant plus forte que notre enquête a révélé depuis la véritable raison pour laquelle la Cathédrale de Paris s’oppose à la décision entérinée par la DRAC en juillet dernier.
Il
était prévu dans le cahier des charges de l’opération de fonte des
nouvelles cloches que la fonderie adjudicataire du marché devait casser
puis fondre les cloches originelles afin de les transformer en
clochettes publicitaires ; lesquelles devaient être revendues aux
touristes avec la mention “coulées dans le métal des anciennes cloches
de Notre-Dame”.
Cette opération a fait l’objet d’un lot spécifique de l’appel d’offre, prévoyant la réalisation de clochettes en trois tailles différentes : 100 000 petites, 10 000 moyennes et 1 000 plus grosses (d’un diamètre de vingt centimètres). Obligation a été faite aux entreprises concurrentes de traiter ce lot comme les autres sous peine d’être disqualifiées.
Les
entreprises concurrentes ont fait valoir qu’elles n’étaient pas
capables de traiter l’affaire elles-mêmes mais seraient obligées de
sous-traiter l’opération en Chine…
Tel est le sort réservé aux quatre cloches de Notre-Dame si nous ne continuons pas le combat !
Ces
détails sordides justifient plus encore que nous ne l’imaginions au
début l’initiative prise de mettre les cloches de Notre-Dame, objets
liturgiques consacrés, et par ailleurs protégés par le Code Patrimonial,
sous la protection de la justice. Ils nous déterminent avec une énergie
renouvelée à demander que soit mené à bon terme le processus entériné
par la DRAC, au cours de la réunion en ses locaux avec l’Observatoire du
Patrimoine Religieux en juillet dernier qui prévoyait l’attribution de
ces cloches vénérables au chantier-école de Riaumont.
La Mairie de notre commune de Liévin, consultée sur cette affaire, nous apporte son entier soutien.
C’est pourquoi, pour triompher du mutisme des décisionnaires concernés, nous lançons désormais une pétition publique,
ouverte à tous ceux que révolte l’idée de voir ces cloches
emblématiques de notre patrimoine national et religieux, détruites et
reconverties en gadgets touristiques.
Faites circuler cette pétition ! Aidez-nous à sauver les cloches de Notre Dame !
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