MESSE POUR LOUIS XVI : LE 21 JANVIER 2013
"Louis XVI" 2013 !...
Les Messes pour Louis XVI ne doivent pas être de pure commémoration.....
Les Messes pour Louis XVI, dites partout en France - et à l'étranger -
depuis 1793, ne sont plus de pure commémoration. Elles doivent aussi,
elles doivent surtout, pour aujourd'hui, nourrir le processus de dérévolution
dont la France a besoin pour renouer avec son Histoire, se replacer
dans le droit fil de sa trajectoire historique et, s'il se peut,
reprendre, un jour, sa marche en avant.
Pendant bien des années, en effet, tous les 21 janvier, les Messes pour Louis XVI étaient, essentiellement, commémoratives.
Les dernières de cette longue série, que l’Action française était
presque seule à maintenir, ne réunissaient plus, du moins en province,
malgré une fidélité remarquable des participants, que peu de monde;
elles étaient plutôt tristes; souvent, le célébrant ne disait pas un mot
du roi Louis XVI; ces Messes avaient un air de naufrage du grand
souvenir qui les motivait.
Les choses ont bien changé depuis déjà quelques années.
Il nous semble qu'elles ont basculé, pour un certain nombre de raisons
assez identifiables, autour des années 1987, 1989 et 1993 ...
1987, c'était le millénaire capétien où le comte de Paris
prit l'heureuse décision de titrer, avec solennité, ses petits-fils Jean
et Eudes, ducs de Vendôme et d'Angoulême ; de désigner le prince Jean
comme devant reprendre le flambeau de la Famille de Franceet de la
tradition royale. Par là, il semble qu'il rouvrait à
l'hypothèse monarchique un horizon nouveau ...
1989, ce fut l'échec patent des commémorations de la Révolution.
1993, deuxième centenaire de
l'exécution de Louis XVI, ce fut, grâce à l'action de quelques uns (Jean
Raspail, Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut ...) l'occasion d'un procès
en règle de la Révolution, de ses horreurs, de l’exécution du Roi et de
la Reine, du martyre de Louis XVII, de la Terreur, du génocide vendéen
...
Quelques uns encore (Jean-Marc
Varaut, Alain Besançon, Jean-François Mattéi) ont développé l’idée que
cette révolution était la matrice des horreurs révolutionnaires et
totalitaires qui ont marqué tout le XXème siècle. Ainsi, le rejet de la
Révolution commençait à s’inscrire dans notre modernité. Et aboutissait,
de facto, à la remettre en cause. On sait que, depuis, cette remise en
cause est pratiquée aussi par des intellectuels issus de la Gauche,
parmi les plus éminents.
Au cours des années qui ont
suivi, la redécouverte progressive de notre histoire monarchique par un
certain nombre d’intellectuels, mais aussi dans la presse, les médias,
et, finalement, une frange non négligeable de l’opinion française, s’est
faite, de plus en plus, de façon non plus négative, mais positive.
De fait, notre hypothèse étant
qu’un certain basculement de ce que Barrès nommait « les puissances du
sentiment » s’est produit, en France, à partir de 1987 jusqu’à
aujourd’hui, l’on ne peut plus parler ni de la Révolution ni de notre
passé monarchique, après, comme on en parlait avant…
Ce n’est sûrement pas une
coïncidence, si, simultanément, dans toute la France, les Messes du 21
janvier ont pris, de façon a priori surprenante, un nouveau visage. Les
assistances sont devenues nombreuses, ferventes, priantes ; les prêtres
sont devenus sensibles à l’exemplarité du Roi et de la Reine, au sort
indigne infligé à Louis XVII, aux conséquences sociales, politiques et,
même, religieuses de la Révolution. Ces Messes ont cessé d’être des
Messes d’enterrement. Elles ont retrouvé un sens. La liturgie y est,
souvent, redevenue très belle et la présence des Princes, à Paris, comme
en Province, donne à ce qu’elles commémorent une incarnation qui
pourrait être utile au temps présent.
C’est ainsi que les Messes
pour Louis XVI contribuent symboliquement et performativement à ce que
nous appelons le processus de dérévolution. Processus dont la France a
besoin pour rompre le cycle schizophrène qui, depuis deux siècles, l’a
coupée d’elle-même.
Nous avons la chance
historique – pour la première fois depuis fort longtemps – que les
Princes de la Maison de France, y soient, à titre éminent, partie
prenante.
Si nous savons contribuer à
activer et amplifier ce processus, tout simplement, nous serons utiles,
non à notre propre plaisir, mais à notre Pays.
Nous publierons ici la liste de toutes celles dont nous aurons connaissance...
Lundi 21 Janvier 2013
Paris : 12h15 en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Marseille : * 19h, Basilique du Sacré-Coeur, avenue du Prado.
* 18h30, église Saint Pie X, 44, rue Tapis Vert (1er).
Montpellier : 18h, Chapelle des pénitents Bleus, rue des Étuves.
Béziers : 18h, église des Pénitents, rue du 4 Septembre.
Fabrègues : 18h30, Prieuré Saint-François de Sales, 1 rue Neuve des Horts.
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Manifestations organisées d'autres jours que le 21 janvier :
1. Samedi 19 janvier
Le Planquay (Eure) : 11h, église du Planquay.
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2. Dimanche 20 janvier
Nice : Journée-hommage (Messe, Déjeuner, Conférence) : renseignements 04 93 81 22 27
Nantes : * 12h30 : Dépôt de Gerbe en hommage à Louis XVI et aux victimes de la Révolution .
* 13h15 : Repas à la Taverne du Château : 23 Allée Commandant Charcot (PAF : 23 euros. Inscription obligatoire par mail : urbvm@hotmail.fr )
* 15h : Conférence de Gérard Bedel : Louis XVI ou la tragédie de la Vertu. (PAF pour ceux qui ne déjeunent pas sur place : 2 euros).
* 13h15 : Repas à la Taverne du Château : 23 Allée Commandant Charcot (PAF : 23 euros. Inscription obligatoire par mail : urbvm@hotmail.fr )
* 15h : Conférence de Gérard Bedel : Louis XVI ou la tragédie de la Vertu. (PAF pour ceux qui ne déjeunent pas sur place : 2 euros).
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3. Samedi 26 janvier
Nîmes : 11h, église Sainte Perpétue
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