HEZBOLLYWOOD & C°
vendredi 14 décembre 2012
Pallywood, Hezbollywood, Libywood, Syriwood et les autres Arabwoods

Il est des images qui ont un air de déjà vu, qui éveillent une
distanciation critique. Sans que l'on sache tout de suite pourquoi.
Des « images saisissantes »
Des « images saisissantes »

Continuons. Monté par E. Metge, le reportage de Frank
Genauzeau débute.


Reprise de la voix off :
« Une fois la mère de famille fermement attachée, il bat en retraite. Les
autres combattants vont ensuite la tirer sur 40 mètres afin de la
mettre en sécurité. Un acte de bravoure finalement vain ».

Conclusion : « Scènes de détresse quotidienne
dans un pays où la guerre a fait déjà plusieurs dizaines de milliers de
mort ».
Des questions légitimes
Pourquoi ce jeune Syrien
rampe-t-il à l’aller, et retourne-t-il debout vers ses amis, dans un tel contexte de
« tirs croisés » ?
Comment ces snipers ont-ils pu le
manquer, surtout quand il se tenait debout, etle cameraman ?

On se croirait au Far West :
le jeune homme ficelle la dame en commençant par les pieds, comme les cow-boys.
Pourquoi ne voit-on jamais de
près le visage de la victime ?
Pourquoi le journaliste ne
traduit-il pas les cris « Allah
Aqbar », cris du jihad affirmant la supériorité d’Allah, et qui ponctuent ce reportage.
Qui est l'auteur ou qui sont les auteurs de ces images ? Combien de cameramen dans cette scène de rue ?
Ces questionnements sont renforcés lorsqu'on visionne le reportage complet (environ 3 minutes et douze secondes) sur le site de CNN. Intitulé 17-year-old Syrian risks life to rescue,
il est ainsi présenté : "While in Aleppo, Arwa Damon gets exclusive
footage of a Syrian during his act of heroism in rescuing a sniper
victim" ("A Alep, Arwa Damon a eu le reportage exclusif d'un Syrien
durant son acte d'héroïsme en se portant au secours d'une victime de
sniper").
Le
montage indique "Courtesy Saef Assam, Sakhour". Il est quasi-identique,
sauf que Arwa Damon, journaliste de CNN, nomme l'adolescent prénommé
Abdallah et est filmée interviewant un jeune homme qui relate les faits
filmés. Bref : la femme qui a vu l'homme qui relate les dires attribués à
cet adolescent... De plus, la journaliste filme la rue où s'est déroulé
ce "sauvetage" : là où devait se trouver le cameraman, quel objet le
protégeait de « tirs croisés » ?
Qui est l'auteur ou qui sont les auteurs de ces images ? Combien de cameramen dans cette scène de rue ?


En l’occurrence, ce reportage se focalise
sur des "civils", dissimule les mercenaires et jihadistes, humanise les
insurgés en Syrie, supplante toute image des chrétiens ou alaouites
persécutés, occulte les enfants enrôlés dans les rangs des rebelles pour combattre, masque les armes sophistiquées de ces islamistes, etc.
Une manière de renforcer l'hostilité contre le régime de Bachar al-Assad et de préparer l'opinion publique à un futur gouvernement islamiste dirigeant la Syrie. Un de plus né de ce "printemps arabe" qui a épargné l'Autorité palestinienne. Un de plus ceinturant l'Etat Juif.
Une manière de renforcer l'hostilité contre le régime de Bachar al-Assad et de préparer l'opinion publique à un futur gouvernement islamiste dirigeant la Syrie. Un de plus né de ce "printemps arabe" qui a épargné l'Autorité palestinienne. Un de plus ceinturant l'Etat Juif.
Ces images ne vous rappellent toujours rien ?


De quoi nourrir la méfiance des téléspecteurs à l'égard des médias, notamment arabes (chaine qatarie al-Jazeera).
Aux téléspectateurs donc de demeurer vigilants et d'aiguiser leur esprit critique.
Pallywood, Hezbollywood, Libywood, Syriwood… Il s'agit là de professionnels de supercheries médiatiques, de clichés photoshopés, de saynètes mises en scène, réalisées et diffusées comme reportages réels par des médias d'information dans le monde.
Ces pros de la communication ont parfaitement conscience des sensibilités, occidentales et arabes, ainsi que des impératifs de médias occidentaux en (quasi-)continu et leurs sites web multimédias : alimentation ininterrompue en images, dans un domaine concurrentiel - course à l'audience - et avec un marché publicitaire déprimé. Aussi, ils leur fournissent gracieusement des images susceptibles d'attirer les téléspectateurs, de les garder accros à une actualité car il faut vivre l'évènement en direct. De manière plus perverse, Pallywood fait embaucher par des médias ses cameramen.
Des journalistes d’al-Jazeera ont dénoncé la couverture biaisée et mensongères des émeutes en Syrie, Libye et au Bahreïn. Ainsi, un reportage d’al-Jazeera sur des « rebelles » libyens triomphant dans un lieu présenté comme le Green Square à Tripoli (Libye) a été filmé... dans un studio au Qatar.
Lors du printemps arabe Bacharal-Assad
a eu recours à Brown Lloyd
James, agence américaine de relations
publiques, à des spin-doctors,
pour redorer son image. Parmi les résultats :
un portrait flatteur d’Asma al-Assad, son épouse, illustré de photographies du célèbre James Nachtwey et signé Joan
Juliet Buck dans Vogue (Une
rose dans le désert, mars 2011). Devant
le tollé, ce magazine américain a retiré de son site Internet cet article controversé.

Selon l’agence de presse publique
syrienne SANA (Syrian Arab News Agency),
une firme cinématographique qatarie réaliserait près de Doha (Qatar) des
reportages sur des évènements censés se dérouler en Syrie :
« On
trouve dans la région d'al-Zoubayr, en banlieue de Doha, des maisons et
des rues ressemblant à celles de Damas, de Lattaquié et d'Alep. A
l'heure actuelle, cette région voit affluer des véhicules, dont des
jeeps militaires avec des plaques d'immatriculation syriennes, ainsi que
des lots d'uniformes syriens destinés à simuler les opérations des
"troupes du régime de Damas"… Ces mises en scène seront utilisées par
des chaînes de télévision arabes et occidentales hostiles à Bachar
el-Assad pour déclencher une nouvelle vague de guerre médiatique et
convaincre la communauté mondiale de la nécessité d'une intervention
armée en Syrie ».
Qui dénonce ces fakes, ces "fauxtos" ? Qui découvre les oeuvres de Pallywood, Libywood, Syriwood ? Non pas les médias diffuseurs ou les autorités de régulations tel le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), mais la blogosphère qui exerce un cybercontrôle salutaire.
Lors de l'Opération israélienne Pilier de défense, des médias ont diffusé des photographies de blessés ou morts présentés comme des Gazaouis atteints par des frappes israéliennes. Or, il s'est avéré qu'il s'agissait de clichés ayant illustré le conflit en Syrie. Ces images recyclées de Syriens, blessés ou morts, étaient-elles authentiques ou mises en scène ? Des questions en mise en abyme... Vertigineux !
De narratif à l'Histoire
Il serait grave, voire dangereux, de mépriser ou négliger Pallywood, Libywood, Syriwood. Car ces Arabwoods dupent des journalistes, tous les maillons des médias - du correspondant au rédacteur en chef -, de l'agence de presse ou de photo au magazine, du media print à celui imprimé. Viendra le temps où ces Arabwoods auront du talent, et où nul ne décèlera leurs mensonges.
De plus, l'Histoire est en train de s'écrire, voire s'est écrite - et à partir de quand ? - à partir de narratifs douteux, ou de propagandes mensongères qui s'interposent entre la réalité - un jihad mondial menaçant l'existence du peuple Juif, plus généralement des non-musulmans (chrétiens, hindous, etc.) et des musulmans modérés, ainsi que des démocraties occidentales (l'Etat d'Israël au premier rang) - et nous.
Par ailleurs, ces images visent à obtenir le soutien des opinions publiques occidentales auxquelles sont sensibles leurs dirigeants politiques. Elles offrent aussi une grille de lecture occidentales : soulèvement populaire contre un tyran, révolution pour la liberté, etc.
En outre, ces images anesthésiantes, voire léthales, diffament l'Etat d'Israël, et fragilisent la condition Juive en diaspora. Car en arabe, les Israéliens ou les Sionistes diabolisés sont appelés les Yaoud (Juifs en arabe).
Pour éviter que Pallywood,
Hezbollywood, Libywood ou Syriwood déforment la réalité, il apparait
crucial notamment de mieux former les journalistes, et d'accorder plus
de temps et de contrôles aux vérifications indispensables et préalables.
Ainsi, la BBC a diffusé en 2011 un reportage de liesse supposée se
passer à Tripoli (Libye) après la chute de Kadhafi, alors que la scène a été filmée en... Inde. Les journalistes de la BBC commentant ces images n'ont pas reconnu les drapeaux indiens brandis par des manifestants Indiens en Inde.
Il serait intéressant de déterminer ce qui relève de la propagande classique de ce qui révèle une taqiya - il conviendrait donc de parler aussi d'Islamwood -, d’étudier les fabricants professionnels de ces propagandes - Qatar, Autorité palestinienne, Emirats arabes unis (EAU), etc. - et la responsabilité de médias dans la diffusion de supercheries médiatiques produites ou/et diffusées par des professionnels deu journalisme ou/et de la communication politique.
Qui dénonce ces fakes, ces "fauxtos" ? Qui découvre les oeuvres de Pallywood, Libywood, Syriwood ? Non pas les médias diffuseurs ou les autorités de régulations tel le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), mais la blogosphère qui exerce un cybercontrôle salutaire.
Lors de l'Opération israélienne Pilier de défense, des médias ont diffusé des photographies de blessés ou morts présentés comme des Gazaouis atteints par des frappes israéliennes. Or, il s'est avéré qu'il s'agissait de clichés ayant illustré le conflit en Syrie. Ces images recyclées de Syriens, blessés ou morts, étaient-elles authentiques ou mises en scène ? Des questions en mise en abyme... Vertigineux !
De narratif à l'Histoire
Il serait grave, voire dangereux, de mépriser ou négliger Pallywood, Libywood, Syriwood. Car ces Arabwoods dupent des journalistes, tous les maillons des médias - du correspondant au rédacteur en chef -, de l'agence de presse ou de photo au magazine, du media print à celui imprimé. Viendra le temps où ces Arabwoods auront du talent, et où nul ne décèlera leurs mensonges.
De plus, l'Histoire est en train de s'écrire, voire s'est écrite - et à partir de quand ? - à partir de narratifs douteux, ou de propagandes mensongères qui s'interposent entre la réalité - un jihad mondial menaçant l'existence du peuple Juif, plus généralement des non-musulmans (chrétiens, hindous, etc.) et des musulmans modérés, ainsi que des démocraties occidentales (l'Etat d'Israël au premier rang) - et nous.
Par ailleurs, ces images visent à obtenir le soutien des opinions publiques occidentales auxquelles sont sensibles leurs dirigeants politiques. Elles offrent aussi une grille de lecture occidentales : soulèvement populaire contre un tyran, révolution pour la liberté, etc.
En outre, ces images anesthésiantes, voire léthales, diffament l'Etat d'Israël, et fragilisent la condition Juive en diaspora. Car en arabe, les Israéliens ou les Sionistes diabolisés sont appelés les Yaoud (Juifs en arabe).

Il serait intéressant de déterminer ce qui relève de la propagande classique de ce qui révèle une taqiya - il conviendrait donc de parler aussi d'Islamwood -, d’étudier les fabricants professionnels de ces propagandes - Qatar, Autorité palestinienne, Emirats arabes unis (EAU), etc. - et la responsabilité de médias dans la diffusion de supercheries médiatiques produites ou/et diffusées par des professionnels deu journalisme ou/et de la communication politique.
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