VOUS ETES CONTRE LE LIBERALISME ? HITLER AUSSI !
Socialisme national ou national-socialisme ?
« Et bien oui, nous sommes des barbares. C’est un titre d’honneur. Nous sommes ceux qui rajeuniront
le monde. Le monde actuel est près de sa fin. Notre tâche est de le saccager. »
Extrait de H. Rauschning, Hitler m’a dit, Somogy,
1979
Le NSDAP ou Parti socialiste national des travailleurs allemands a été fondé par Hitler en 1923. Il résulte la fusion du Parti ouvrier allemand (distinct du Parti social démocrate de Marx, de Lénine et de l’Internationale ouvrière) et du Parti nationaliste. La doctrine officielle du NSDAP est exprimée dans le nom Nationalsozialismus.
C’est un mot composé formé de l’adjectif national suivi du nom Sozialismus. L’adjectif est épithète du nom : il le qualifie en prédiquant (id est attribuant) la qualité de national au socialisme que le nom désigne. En français, l’ordre dans lequel les adjectifs et les noms se suivent est différent de celui qui prévaut en allemand. En allemand, l’adjectif se place avant le nom ; en français, il se place après. Le mot Nationalsozialismus aurait dû être traduit en français par socialisme national. Il n’a été que transposé en national-socialisme. De fait, le sens a été déformé. En effet, dans la doctrine du NSDAP, ce n’est pas le nationalisme qui est social, mais c’est le socialisme qui est national. Il y a un abîme entre les deux formulations. Dans les mots français national-socialisme, la réalité du socialisme national est en partie occultée. En allemand, le Nationalsozialismus est un socialisme, alors qu’en français, c’est un nationalisme.
La manipulation consiste à gommer la réalité de cette idéologie sous une dénomination hybride ou chimérique.
La lecture du livre d'Hermann Rauschning " Hitler m'a dit " permet de mieux comprendre la
véritable nature du nazisme.
Je
cite donc dans ce qui suit des parties de son livre, les guillemets
correspondants à des commentaires de Rauschning lui-même ou à des
propos tenus par Hitler, et enfin à une définition de Wikipedia.
Une doctrine d'extrême gauche
La
première impression à cette lecture doit conduire le néophyte à
remettre en cause la
classification politique de la doctrine hitlérienne. En effet, le
nazisme est habituellement présenté comme une doctrine d'extrême droite.
On peut cependant se demander ce qu'extrême droite
signifie véritablement puisque le nazisme est un communisme achevé
dont l'objectif est la création d'une fourmilière humaine. Si la droite
justifie les libertés individuelles et la loi du marché,
alors le nazisme ne peut se classer à l'extrême droite mais à
l'extrême gauche, dans la mesure où cette nauséabonde idéologie prétend
selon les termes d'Hitler " libérer des exigences d'une
liberté individuelle que très peu d'hommes sont capables de supporter ".
Le capitalisme, création des Juifs
Il
en découle logiquement que le libéralisme est la doctrine la plus haït
du Führer ainsi
que le déclare Eduard Heimann, socialiste chrétien. Hitler considère
que ce sont les Juifs qui l'ont répandu pour ébranler des empires et
s'enrichir : " Rappelez-vous que c'est le Juif qui a
inventé cette économie du mouvement perpétuel des capitaux et de
leur entassement qu'on appelle le Capitalisme, cette création géniale
d'un mécanisme à la fois si raffiné et si parfaitement
simple et automatique. Ne nous y trompons pas, c'est une trouvaille
géniale, diaboliquement géniale. L'économie moderne est une création des
Juifs. Elle est entièrement et exclusivement dominée
par eux. C'est leur empire universel, qu'ils ont étendu sur tous les
royaumes et tous les rois du monde. Mais à présent, ils nous trouvent
en face d'eux avec notre conception de la révolution
éternelle ; nous sommes les rivaux intolérables qu'ils doivent
détruire sous peine d'être détruits. "
Sa " révolution éternelle " est substantiellement antilibérale car les Juifs avec leur
libéralisme ont contaminé l'esprit des Allemands, il s'agit donc là de la pensée dominante à extirper : "
Nous devons secouer définitivement la coquille d'un libéralisme dans
lequel nous
sommes nés, et que nous portons encore inconsciemment collé à nos
épaules. C'est chose difficile pour beaucoup d'entre nous. Car nous
avons ramassé nos idées, au long de notre expérience, à
toutes les broussailles du chemin et la plupart du temps nous n'en
discernons plus l'origine. "
Il
est étonnant que l'on trouve aujourd'hui tant d'auteurs pour dire cela
que ce soit dans
les manuels de nos écoles ou dans nos media. Ce qui choque Hitler
dans le libéralisme c'est aussi bien le capitalisme en tant que
conséquences, que la liberté individuelle et l'égalité en droit
dans ses principes : " Il ne peut y avoir un droit égal pour
tous. Nous aurons le courage de faire de ceci non seulement la maxime de
notre conduite, mais encore de nous y conformer. "
Et donc la liberté d'entreprise appartenant à chacun, le droit égal à
s'enrichir s'oppose à une hiérarchie naturelle basée sur le sang : " la
conception démocratique d'une hiérarchie basée
sur l'argent n'est pas une moindre folie. Une véritable domination
ne peut naître des bénéfices hasardeux réalisés par la spéculation des
gens d'affaires. "
Hitler, réalisateur du marxisme
L'autre folie évoquée par Hitler est la société sans classes des marxistes, car au
contraire il entend intensifier ces inégalités pour " et d'en faire une loi protégée par des barrières infranchissables comme dans les grandes civilisations des temps antiques.
" Il a
cependant compris que le programme communiste tient aussi d'une
publicité mensongère, et admire le tour de passe-passe de l'aristocratie
communiste qui a su, elle, bâtir de telles barrières entre
elle et la masse. Effectivement Hitler admire la transformation à
l'œuvre en URSS, la sauvagerie de la Nomenklatura et les méthodes des
bolchéviques le fascinent. Plus encore il s'annonce comme
le réalisateur du marxisme : " Je ne suis pas seulement le
vainqueur du marxisme. Si l'on dépouille cette doctrine de son
dogmatisme judéo-talmudique, pour n'en garder que le but final, ce
qu'elle contient de vues correctes et justes, on peut dire aussi que
j'en suis le réalisateur… Le national-socialisme est ce que le marxisme
aurait pu être s'il s'était libéré des entraves
stupides et artificielles d'un soi-disant ordre démocratique."
Une bolchévisation de l'Allemagne
Avant même la signature du pacte Germano-Soviétique des contacts existaient entre Nazis et
Soviets. Les chefs du parti national-socialiste dont Goebbels lui-même "avaient
reconnu dès les premières années de la lutte pour le pouvoir, une
étroite parenté entre le national-socialisme
et le bolchevisme; ils en avaient fait état, en s'en félicitant,
dans des déclarations publiques ; ils avaient plus tard maintenu leur
opinion et l'avaient propagée plus ou moins
discrètement. "
Certains
milieux conservateurs qui avaient soutenus et financés Hitler eurent
peur d'avoir
misé sur le mauvais cheval. En 1934 ils pensaient à se débarrasser
de lui mais craignaient la guerre civile qui risquait d'en être le
résultat d'autant que " les ouvriers à peine sortis des
organisations marxistes, la masse de la petite classe moyenne, des
employés et gagne-petit de toutes sortes étaient, au contraire,
totalement acquis au national-socialisme. "
Et lorsqu'un
interlocuteur d'Hitler s'inquiétait de la bolchévisation de l'Allemagne, Hitler répondait : " Ce
n'est pas l'Allemagne qui sera bolchevisée, c'est le bolchevisme qui
deviendra une sorte de
national socialisme. D'ailleurs, il existe entre nous et les
bolchevistes plus de points communs que de divergences, et tout d'abord
le véritable esprit révolutionnaire, que l'on trouve en Russie
comme chez nous, partout du moins où les marxistes juifs ne mènent
pas le jeu. J'ai toujours tenu compte de cette vérité et c'est pourquoi
j'ai donné l'ordre d'accepter immédiatement dans le
parti tous les ex-communistes. Les petits bourgeois
social-démocrates et les bonzes des syndicats ne pourront jamais devenir
de véritables nationaux-socialistes ; les communistes toujours. "
Il rajoutait : " Peut-être aurait-il mieux valu pour l'Allemagne
qu'on pu éviter une rupture entre les marxistes et nous. Croyez-le
bien, il fallait peu de chose pour débarrasser les ouvriers
allemands de leurs idées fausses, pour les décider à jeter au
ruisseau la défroque démocratique. Mais c'est à nous que la Providence
avait réservé de faire ce pas décisif, qui change l'histoire
du monde. "
Deuxième révolution ou révolution permanente, deux stratégies pour un
même objectif
Si
les SA de Roehm furent liquidés en 1934 lors de la nuit des Long
Couteaux, il ne
s'agissait pas là d'un simple règlement de compte entre l'aile
gauche et l'aile droite (si ces termes ont un sens) du parti
national-socialiste, mais de rivalités pour le contrôle du parti, ainsi
que de stratégies divergentes.
Du côté de l'aile gauche certains s'exprimaient ainsi : "Hitler mort servirait mieux le
mouvement qu'Hitler vivant", "À la porte le pantin",
ils réclamaient une deuxième révolution pour installer pour de bon le
socialisme. Mais telle n'était pas la stratégie d'Hitler,
Rauschning l'explique d'ailleurs clairement : " Hitler ne
songeait pas un instant à faire comme en Russie, à détruire homme par
homme la classe des possédants. Ce qu'il voulait c'était les
contraindre à collaborer de tous leurs moyens à la construction de
la nouvelle économie. Il ne pouvait pas se permettre de laisser
l'Allemagne végéter pendant des années, comme la Russie
soviétique, dans le besoin et dans la famine. Les capitalistes
d'après-guerre devaient s'estimer heureux d'avoir la vie sauve. On les
tiendrait en haleine, on les mâterait, par la crainte d'un
pire danger. "
Hitler comme son rival du parti Gregor Strasser partageait donc bien " la passion
anti-capitaliste du peuple allemand ".
Mais
le marxisme à la sauce nazie ne s'embarrasse pas de fatras
idéologiques, Hitler ne
recherche pas l'amélioration de situations individuelles, même s'il
prétend le contraire pour ne pas perdre l'adhésion des masses. Il ne
révèle ses desseins qu'à ses proches : " Je vous
demande d'emporter avec vous la conviction que le socialisme, tel
que nous le comprenons, vise non pas au bonheur des individus, mais à la
grandeur et à l'avenir de la nation toute entière. C'est
un socialisme héroïque. C'est le lien d'une fraternité d'armes qui
n'enrichit personne et met tout en commun. "
Ainsi
en décevant tous les espoirs individuels , le nazisme ressemble
terriblement dans sa
vocation même aux pires cauchemars totalitaire réalisés par Pol Pot,
Staline, Mao, Castro, … Pour autant le nazisme ne renonce pas aux
artifices et doit cacher ses plans à un peuple encore trop
contaminé par le libéralisme : " La révolution n'est pas un
spectacle pour le divertissement des masses. La révolution, c'est un dur
labeur. La masse ne voit que les étapes parcourues. Mais
elle ne connaît pas, et elle n'a pas non plus à connaître quelle
somme de travail secret il faut fournir, avant de pouvoir faire un
nouveau bond en avant. La révolution n'est pas achevée, elle ne
peut jamais être achevée. …Aux yeux du public, j'ai mis fin à la
révolution. Mais nous la transportons à l'intérieur de nous-mêmes. Nous
gardons notre haine bien au frais dans la glacière et nous
pensons au jour où nous jetterons bas le masque pour apparaître
enfin tels que nous sommes et que nous resterons toujours. Je ne puis
encore vous dévoiler tous mes plans. "
Le volontarisme économique nazi : une synthèse keynésiano-marxiste
avant la lettre
Pas
plus que les marxistes il ne cherche à comprendre les mécanismes de
l'économie. Il a
horreur de ce sur quoi le volontarisme humain n'a pas de prise, pour
lui tout est simple et découle d'un logique keynésienne d'avant Keynes.
Ainsi face au chômage Hitler veut l'autarcie : " ce qu'il faut, c'est établir un
circuit économique fermé, de façon que notre force économique n'aille pas se saigner à l'étranger " couplée à une politique de relance par les dépenses publiques : " je pourrai obtenir
le succès aussi bien par le réarmement que par la construction de maisons ou de cités ouvrières ", mais aussi à une politique de redistribution destinée à doper la demande : " je
pourrai
peut-être aussi distribuer aux chômeurs suffisamment d'argent pour
satisfaire leurs besoins urgents. De cette façon, je créerai un pouvoir
d'achat et j'augmenterai le mouvement d'affaires.
".
Les
discours des pseudo économistes anti-libéraux ne disent aujourd'hui
rien d'autre que
cela, les manuels d'économie théorisent cette vision simpliste en
parlant de l'efficacité des multiplicateurs keynésiens et des vertus des
politiques contracycliques. La présentation des
politiques keynésiennes sur Wikipedia démontre d'ailleurs qu'on
aurait pu aussi bien parler de politiques hitlériennes : " Ainsi,
durant une période de conjoncture économique mauvaise,
notamment de récession économique, l'État peut mener une politique
de relance, politique keynésienne, qui passe par une politique
budgétaire expansionniste, c'est-à-dire l'augmentation de ses
dépenses. C'est ce que l'on appelle, au sens de Keynes, le
"multiplicateur d'investissement", qui consiste donc pour l'État, à
augmenter ses dépenses dites "investissements autonomes" afin
d'injecter des revenus dans l'économie, pour augmenter la demande.
Par exemple, lors de la construction de logement sociaux, l'État injecte
des revenus dans l'économie lorsqu'il payent les
ouvriers, et ces revenus distribués vont permettre d'augmenter la
demande de consommation, qui doit se traduire par une augmentation de la
production des entreprises, et donc par l'augmentation
de l'emploi. "
Le
détail et les mérites de telles politiques sera largement expliqué par
des théoriciens
modernes de la régulation, lesquels font la promotion de la relance
keynésienne sans partager le souci de Keynes qui était de sauver le
capitalisme. Hitler n'avait pas plus ce souci. Si les
économistes nazis étaient alors, comme le rappelle Hermann
Rauschning, la risée des économistes professionnels ; ils sont
aujourd'hui considérés avec sérieux, peuplant nos plateaux télévisions
et
les tribunes du Monde Diplomatique pour dénoncer l'odieuse
déréglementation néolibérale et la mondialisation qui ouvre nos
frontières aux marchandises et aux capitaux apatrides.
Le
(néo)libéral critiquera toujours les effets pervers d'une relance par
l'inflation
qu'elle génère et donc la perte de pouvoir d'achat qui neutralise la
relance tout en laminant la compétitivité. Hitler lui répondrait que
ces effets pervers sont l'œuvre de la déréglementation et
que l'inflation peut être réglée si l'on élimine les spéculateurs,
tout en ajoutant : " Il se produit de l'inflation si on le veut.
L'inflation n'est qu'un manque de discipline : indiscipline
des acheteurs et indiscipline des vendeurs. Je veillerai à ce que
les prix restent stables. Pour cela, j'ai mes S. A. Malheur à celui qui
oserait augmenter ses prix. Il n'y aura pas besoin de
textes législatifs. Le parti s'en chargera. Vous verrez, quand nos
S. A. iront faire respecter les prix dans les magasins. Ils n'auront pas
besoin d'y aller deux fois. "
Pire que la communisation des choses, la communisation des
âmes
Nul
besoin de nationaliser outre mesure donc, et plus subtil pas de
réglementations à
outrance quand l'État de droit n'existe plus. Il suffit d'instaurer
un nouvel ordre économique et un nouvel ordre social, ce qu'Hitler
explique avec un sens aigu du cynisme : "Le parti joue
le rôle de la société d'autrefois, voilà ce que j'ai voulu vous
expliquer. Le parti embrasse tout. Il règle l'existence dans tous les
sens et dans tous les domaines. Nous devons donc prévoir des
cadres dans lesquels s'insérera la vie entière de chaque individu.
Tous ses gestes et tous ses besoins doivent être réglés et satisfaits
par la communauté, dont le parti est l'expression. Il n'y
a plus de libre arbitre, plus de lacunes, plus d'isolement;
l'individu ne s'appartient plus. C'est cela qui est le socialisme et non
pas l'organisation de choses secondaires comme la question de
la propriété privée ou celle des moyens de production. A quoi ces
questions riment-elles quand j'ai soumis les individus à une discipline
rigide dont ils ne peuvent s'échapper ? Qu'ils possèdent
donc tout le sol et toutes les maisons et toutes les fabriques
qu'ils voudront. Le point important est que, propriétaires ou ouvriers,
ils soient eux-mêmes la propriété de l'État. "
Plus fort que le communisme des choses, le communisme intégral des âmes, un rêve
altermondialiste quoi !
(webresistant.over-blog.com)
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Pour lire en ligne : Hitler m'a dit
Xavier COLLET
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