MON POTE BORIS EUT PREFERE QUE L'ON LIVRAT LA FLOTTE AUX ALLEMANDS
Il y a 70 ans la Flotte française se sabordait à Toulon
Publié le 28/11/2012
par konigsberg
Croiseur la Marseillaise
Une page terrible de l’histoire maritime française, un véritable traumatisme pour la Marine nationale et le pays, si fiers de leur flotte.
Après l’attaque de Mers El-Kébir en juillet 1940 par la vermine anglaise (1297 marins français tués par la perfidie séculaire et la traitrise légendaire de l'anglois) puis l’invasion de l’Afrique du nord, quelques semaines avant le drame de Toulon, le sabordage verra une grande partie de la Marine nationale se transformer en un enchevêtrement d’épaves fumantes.
Succomberont à cette terrible journée certains des plus beaux fleurons de la flotte, comme les croiseurs de bataille Dunkerque et Strasbourg, le croiseur lourd Algérie, les croiseurs légers Jean de Vienne, Marseillaise et La Galissonnière, ou encore les contre-torpilleurs Mogador et Volta.
Quelques 140 unités, dont 88 bâtiments de combat (3 cuirassés et croiseurs de bataille, 7 croiseurs, 28 contre-torpilleurs et torpilleurs, 6 avisos, un transport d’hydravions, 12 sous-marins…), seront sabordées par leurs équipages pour éviter de tomber aux mains des Allemands.
La presse anglaise salue, avec lyrisme, le geste accompli par les marins français.
La presse américaine salue, avec enthousiasme, le sabordage honteux de la flotte.
De Gaulle, collabo des anglais et des soviets déclara :
« [justifiant Mers El Kebir, Toulon etc…] : en vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement de Vichy avait consenti à livrer les navires à la discrétion de l’ennemi. (MENSONGE de GAULLE) Il n’y a pas le moindre doute qu’en principe et par nécessité l’ennemi les aurait employés soit contre l'Angleterre, soit contre notre propre Empire. Eh bien, je le dis sans ambages, il vaut mieux qu’ils aient été détruits. »
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(clic droit pour agrandir)
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Le sabordage plutôt que les Anglais
Il donne en conséquence l'ordre de sabordage au petit matin, dès qu'il apprend que les Allemands ont pénétré dans le «camp retranché» de Toulon. Les blindés allemands s'étant heureusement perdus dans les dédales du port, ils ne peuvent arriver à temps pour empêcher le sabordage et s'emparer de la flotte.
En quelques minutes, 90 navires dont 3 cuirassés, 7 croiseurs, 16 contre-torpilleurs....sont détruits par leurs équipages selon un scénario mis au point deux ans plus tôt, lorsque la France fut occupée par les Allemands.
Seuls cinq sous-marins ont le temps de quitter la rade et trois d'entre eux gagnent l'Afrique du nord pour se mettre au service des Alliés et combattre Hitler. Un autre se saborde à la sortie du port et le dernier choisit d'aller en Espagne, pays neutre, pour y être désarmé.
Après le drame de Mers el-Kébir et le sabordage de Toulon, la «Royale» voit son tonnage réduit de moitié par rapport à 1939 et la plupart de ses bâtiments encore en état de naviguer sont aux mains des Anglo-Saxons.
De Laborde considère que son honneur est sauf, la flotte française n'ayant eu à servir ni l'occupant allemand ni l'ennemi héréditaire, l'Anglais. Mais à Londres, le général de Gaulle s'indigne qu'il n'ait pas eût le courage de fuir avec sa flotte vers l'Afrique du nord. (pour une fois c'est vrai)
À Vichy, le gouvernement du maréchal Pétain perd son dernier atout face aux Allemands et à l'opinion publique. Privé de ses plus belles colonies depuis l'invasion de l'Afrique du nord par les Anglo-Saxons et n'ayant plus qu'un semblant d'autorité sur la métropole après l'occupation de la «zone libre»par la Wehrmacht, ce gouvernement n'est plus qu'un pantin entre les mains de l'occupant.
Après la guerre, l'amiral Jean de Laborde sera condamné à mort et sa peine commuée en détention (il sera libéré en 1957).
Un panzer allemand devant le Strabourg, coulé droit (© SHM)
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Avisos sabordés (© SHM)
Torpilleur du type Hardi sabordé (© SHM)
Le croiseur Dupleix ravagé par les incendies (© SHM)
Croiseur lourd en feu (© SHM)
La base navale de Toulon après le sabordage (© SHM)
La marine commémore l’évasion des sous-marins
Seuls
quatre sous-marins, dont les commandants braveront l’ordre de détruire
leurs bâtiments, parvinrent à échapper à la tragédie.
Equipés
d’une propulsion diesel-électrique permettant une mise en route rapide
des moteurs, les Casabianca, Glorieux, Marsouin et Iris réussirent à
fuir Toulon, les trois premiers reprenant le combat auprès des alliés
après avoir rejoint Alger et Oran.
C’est
cette courageuse évasion, et plus particulièrement celle du célèbre
Casabianca, que la Marine nationale a choisi de commémorer hier, à
l’occasion de la « Journée nationale du sous-marins », instituée en 2002
au nom du devoir de mémoire.
Une
cérémonie militaire, présidée par le vice amiral d’escadre de
Coriolis commandant les forces sous-marine et la force océanique
stratégique, s’est déroulée au monument national des sous-mariniers de
Toulon.
Le sous-marin Casabianca en 1942 (© COLLECTION MARIUS BAR)
Le monument national des sous-mariniers (© MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
Quant
au sabordage en lui-même, la décision de l’amiral de Laborde de ne pas
appareiller avant le coup de force allemand pour rejoindre les alliés a,
depuis 70 ans, fait couler beaucoup d’encre.
Les critiques furent nombreuses et assassines, oubliant souvent le contexte et les circonstances de l’époque.
A cet égard, l’opinion de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la marine est très intéressante.
La France vit dans le sabordage de Toulon un « déshonneur » pour la marine.
voir égalament l'autre traîtrise : fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Mers_el-Kébir
(konisberg.centerblog.net)
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