COMME DISAIT L'ONCLE JO, "L'EGLISE C'EST COMBIEN DE DIVISIONS" ?
L’Église catholique d’Afrique indignée par la violence en RD-Congo
Un soldat du M23 surveille la foule lors d’un rassemblement du mouvement rebelle, mercredi 21 novembre à Goma (RD Congo).
Les dirigeants de l’Église
catholique africaine sont scandalisés par les récents développements qui
affectent l’Est de la République démocratique du Congo, et craignent
une nouvelle tragédie humanitaire.
Réunis à Kinshasa à l’occasion d’une rencontre Caritas Afrique, les présidents des conférences épiscopales et les évêques présidents des Caritas nationales de 34 pays africains ont signé une déclaration condamnant le conflit qui a vu la ville de Goma tomber mardi 20 novembre entre les mains des rebelles du M23, rapporte le Secours catholique sur son site Internet.
« Nous sommes indignés et choqués de constater que la guerre déclenchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques mois est en train de s’étendre et de causer à nouveau un drame humain majeur, soulignent les signataires.
Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, victimes des affres de cette guerre qui leur est imposée, sont désemparés et jetés une fois de plus sur la route dans un dénuement total à Goma et dans ses environs.
Ils sont à la merci des intempéries, de la faim, du viol et de toute sorte d’exactions, y compris l’enrôlement d’enfants. Cela constitue une offense à leur dignité de personne humaine et d’enfants de Dieu. »
Selon le P. Oswald Musoni, directeur de Caritas à Goma, « les bureaux de Caritas sont à nouveau ouverts et toute notre équipe est sur le terrain pour faire des évaluations sur les besoins des communautés affectées par le conflit. Aujourd’hui la situation à Goma est calme mais nous vivons dans l’incertitude de ce que demain nous amènera. »
« Nous sommes convaincus que l’heure n’est plus à la guerre ni à la
conquête, mais bien plutôt à la coopération entre les peuples et
convaincus aussi que l’intégrité territoriale de la République
démocratique du Congo doit être protégée et respectée par tous,
déclarent les évêques africains. À cet effet, nous estimons que
l’exploitation illégale des ressources naturelles, qui est la principale
cause de cette guerre, doit cesser. »
Ils ont appelé la communauté internationale à mettre fin à la souffrance et le désespoir de la population civile dans l’Est du Congo
Ils estiment que l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, le gouvernement congolais, les gouvernements régionaux concernés et les multinationales extractives doivent s’attaquer aux causes du conflit par le dialogue pour mettre fin au cycle de la violence.
« Les auteurs de ces violences et de cette destruction doivent être traduits en justice », insistent-ils.
N. S. Réunis à Kinshasa à l’occasion d’une rencontre Caritas Afrique, les présidents des conférences épiscopales et les évêques présidents des Caritas nationales de 34 pays africains ont signé une déclaration condamnant le conflit qui a vu la ville de Goma tomber mardi 20 novembre entre les mains des rebelles du M23, rapporte le Secours catholique sur son site Internet.
« Nous sommes indignés et choqués de constater que la guerre déclenchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques mois est en train de s’étendre et de causer à nouveau un drame humain majeur, soulignent les signataires.
Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, victimes des affres de cette guerre qui leur est imposée, sont désemparés et jetés une fois de plus sur la route dans un dénuement total à Goma et dans ses environs.
Ils sont à la merci des intempéries, de la faim, du viol et de toute sorte d’exactions, y compris l’enrôlement d’enfants. Cela constitue une offense à leur dignité de personne humaine et d’enfants de Dieu. »
« Les auteurs de ces violences doivent être traduits en justice »
Les représentants de Caritas Goma estiment que les derniers combats ont contraint 100 000 personnes à fuir, beaucoup ont quitté les camps et leurs communautés à la recherche d’un lieu plus sécurisé à l’ouest du pays.Selon le P. Oswald Musoni, directeur de Caritas à Goma, « les bureaux de Caritas sont à nouveau ouverts et toute notre équipe est sur le terrain pour faire des évaluations sur les besoins des communautés affectées par le conflit. Aujourd’hui la situation à Goma est calme mais nous vivons dans l’incertitude de ce que demain nous amènera. »
Ils ont appelé la communauté internationale à mettre fin à la souffrance et le désespoir de la population civile dans l’Est du Congo
Ils estiment que l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, le gouvernement congolais, les gouvernements régionaux concernés et les multinationales extractives doivent s’attaquer aux causes du conflit par le dialogue pour mettre fin au cycle de la violence.
« Les auteurs de ces violences et de cette destruction doivent être traduits en justice », insistent-ils.
(la-croix.com)
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