LE CLAN (GYPSIES) HAMIDOVIC, VOUS CONNAISSEZ ?
Tensions communautaires autour des Roms : l’impuissance de l’Etat va-t-elle nous mener droit à la constitution de milices privées ?
Le récent déménagement sans douceur
d’un campement de nomades par les résidents (maghrébins) d’une cité marseillaise
n’est peut être que le premier épisode d’accrochages plus violents entre
sédentaires exaspérés et « gens du voyage ». A l'origine du problème :
un aveuglement de l'Etat.
Dérives
Quel problème y a-t-il d’ailleurs à ce que des nomades restent nomades ? Crédit Reuters
Opéré sans douceur, le
récent déménagement d’un campement de nomades par les résidents d’une
cité marseillaise (pour beaucoup issus de l’immigration…) n’est peut
être que le premier épisode d’accrochages plus violents encore, entre
sédentaires exaspérés et « gens du voyage ».
A
l’origine du coup de semonce, l’incapacité des instances politiques,
européennes et françaises, mais aussi de nombre des médias, à réaliser
les faits ci-après exposés ; de les occulter comme s’ils
n’existaient pas ou étaient sans importance. Or ces faits sont cruciaux
et les négliger ne peut qu’aggraver encore une situation déjà explosive.
1 - Tous les nomades en cause, Roms, Tsiganes, Gitans, etc. sont d’impeccables indo-européens et donc, sont chez eux en Europe
- la seule différence entre eux et les européens sédentaires étant,
justement, leur nomadisme, ou de hasardeuses implantations fixes ici ou
là en Europe.
2 - En soi, le nomadisme est sans problème,
pourvu qu’il s’opère dans des conditions réciproquement acceptables,
hospitalité d’un côté, correction de l’autre. Cela dit, les frictions
sont multiples et la vie nomade n’est pas toujours forcément facile au
quotidien.
3 - La contribution de ces peuples nomades à la culture et l’art de l’Europe est importante.
Quiconque a passé, comme l’auteur, de superbes soirées avec les Tinkers
de Dublin, ou les Gitans du quartier de Triana, à Séville, éprouve pour
eux affection et estime.
4 - Cela posé, ces peuples itinérants ou sédentarisés (estimées à quelque 12 millions de personnes en Europe) comprennent des clans dévoyés à l’incroyable exubérance criminelle, à l’échelle de tout le continent.
Une
criminalité d’autant plus grave qu’elle s’exerce d’abord contre des
personnes faibles et sans défense, d’abord sur les propres femmes et
enfants de ces clans, de ceux des autres nomades (majoritaires) menant
une vie honnête, ou des populations autochtones approchées lors de leurs
voyages.
Insistons : il ne s’agit pas d’innocents
chapardages de subsistance opérés ici ou là, mais d’une systématique et
permanente criminalité proto-mafieuse, opérée avec férocité.
De
la Finlande à l’Andalousie, de l’Irlande à la Roumanie, voici des faits
documentés, ayant conduit à de sévères condamnations par les justices
européennes :
assassinats de « clients », ensuite dépouillés de
leurs biens, par de jeunes prostitués (sans doute contraints) ; vols et
cambriolages en série, opérées lors de véritables tournées planifiées ;
proxénétisme et pratique de l’esclavage, de majeurs ou mineurs des deux
sexes, par des « chefs de clans » et leurs femmes, avec répétitives
« agressions sexuelles sur mineurs » ; vols à la tire en bande organisée
par de pickpockets mineurs « la plupart issus de la communauté rom »,
sous les ordres, entre autres, du clan criminel Hamidovic, considéré par
le justice de plusieurs pays européens comme une « organisation
mafieuse ultra-structurée de type patriarcal » ; vols et trafic de
métaux ; mendicité de mineurs (certains ont 6 ans !) en bande
organisée ; escroqueries à la charité ; vols de fret sur les
autoroutes ; ventes d’enfants (arrachés à leurs mères, dans le clan ou
dans d’autres familles nomades) ; agressions sur personnes âgées aux
distributeurs de billets ; règlement de comptes, parfois mortels, entre
clans rivaux ; pratique intense du vol à main armée, visant notamment
des bijouteries.
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