EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 9 Octobre.
44 Avant Jésus-Christ : Fondation de Lyon.
Le site officiel de la Ville présente ainsi ses origines (extrait):
"L’histoire
de Lyon, alors appelée Lugdunum, (nom qui signifierait Colline des
Corbeaux ou Colline de la Lumière) commence au 1er siècle avant. JC :
il est courant de fixer la naissance de Lyon à la fondation de la cité
par un légat romain le 9 octobre 43 avant J.C. sur l’actuelle colline de
Fourvière. Pourtant, les premières traces d'occupation humaine
remontent au premier âge du fer. Des découvertes récentes ont montré que
des tribus locales organisées occupaient les bords de Saône avant
l’arrivée des Romains.
"A la croisée du Rhône et de la Saône, Lugdunum se développe en
érigeant forum, théâtre, temple de Cybèle, Odéon et thermes et devient
rapidement, selon la volonté impériale, la capitale politique,
économique, militaire et religieuse des Trois Gaules. Son territoire
s'étend sur la Croix-Rousse (amphithéâtre) et sur la Presqu'île actuelle
où se côtoient demeures, boutiques et ateliers. La cité se positionne
au carrefour des grandes voies romaines de l'Occident. Elle est
approvisionnée en eau par 4 aqueducs dont on trouve encore des vestiges
dans la région. La Capitale des Gaules est également une ville d’art.
Céramistes, bronziers, verriers lyonnais sont réputés dans tout
l’Empire...."
Vers 272 : Martyre de Saint Denis.
Patron de Paris et de la Seine-St Denis, et premier évêque de la
capitale, il est enseveli là où s'élève l'actuelle basilique de Saint Denis :
A côté de l'évocation de ses deux compagnons, Eleuthère, le prêtre,
et Rustique, le diacre, les récits anciens rapportent qu'après sa
décapitation le saint aurait marché, en portant son chef, depuis Montmartre jusqu'à l'actuel emplacement de St Denis.
Le nom de saint Denis apparaît vers 520, dans "la Vie de Sainte Geneviève", qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi.
Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au
"vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine,
l'actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne. C'est l'historien
Grégoire de Tours qui a rappoprté le premier que, vers 250, le pape de
Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter
l'Evangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à
mort, probablement sous la persécution de Dèce (250) ou de Valérien
(258).
Saint Denis est l'un des cinq patrons de la France, avec Martin, Remi, Jeanne d'Arc et Thérèse de Lisieux.
1721 : Naissance de Jean-François Oëben.
Originaire d'Aix-la-Chapelle (où il est né), il a cependant vécu
principalement à Paris, où il est mort, le 21 janvier 1763.
Meilleur ebéniste de son temps, et maître de Riesener, c'est lui qui
reçut commande de l'extra-ordinaire bureau à cylindre de Louis XV...
Oeben et Riesener, Bureau secrétaire à cylindres de Louis XV.
Ce bureau
est l’un des meubles les plus prestigieux jamais réalisés. Il demanda 9
ans de travail à l’ébéniste Oeben, puis à son élève Riesener. Son décor
de marqueterie en bois précieux est complété par des bronzes dorés et
des éléments en porcelaine de Sèvres. Il fut livré en 1769 à Louis XV
qui désirait un bureau où il pouvait laisser ses papiers à l'abri des
regards. C'est ainsi que naquît le secrétaire à cylindre.
Son
élaboration fut longue : Jean-François Oeben le commença en 1760 et il
ne fut achevé -et livré- que six ans après sa mort, en 1769, par son
élève, Jean-Henri Riesener, qui deviendra l'ébéniste préféré de la reine
Marie-Antoinette. Riesener en fut si fier si fier qu'il signa "Riesener
1769" sur la marqueterie, ce qui est rarissime.
Payé 62
800 livres, c'est le meuble le plus coûteux réalisé pour Louis XV. Non
seulement il présente un décor de tableaux en marqueterie de bois
précieux encadrés de somptueux bronzes dorés, mais encore il dissimule
un prodige de mécanique pour le fonctionnement des tiroirs à secrets.
Seul le souverain en possèdait la clef qui sert toujours, d'un quart de
tour, à déverrouiller le cylindre et tous les tiroirs.
C'est "le" chef d'oeuvre absolu :http://www.revelcapitaledumeubledart.com/bureau_a_cylindr...
http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/versailles-au-...
Trois jours auparavant, il avait été inauguré en grand epompe par Napoléon III et par l'Impératrice Eugénie :
http://www.jardindacclimatation.fr/
1890 : Premier vol de l' "Eole".
A Armainvilliers, en Seine-et-Marne: l'ingénieur-pionnier Clément Ader parvient à décoller du sol, sur une distance de plus de quarante mètres à bord de son aéroplane....
Sa machine volante
ressemblait alors à une grande chauve-souris dotée d'un moteur à vapeur
de son invention et d'hélices en bambou. Les ailes, avaient une
envergure de 14 m, et l'ensemble du dispositif pesait 295 kg.
Ader construisit quelques années plus tard l'Éole III, qu'il baptisa du nom d'Avion (formé à partir du latin avis, oiseau...).
Il a raconté lui-même son aventure:
«Un saut de puce peut-être... un saut de cinquante centimètres, mais ce
n'en était pas moins un vol... Le premier essai ne fut qu'à demi
réussi. Les traces des roues sur la terre battue étaient sans doute au
milieu du parcours extrêmement légères, mais je n'avais fait que me
soulever. La démonstration n'était pas encore complète. Je fis appel à
toute ma hardiesse en même temps qu'à toute ma prudence. Mon
appréhension était extrême ; mon esprit était constamment hanté par
cette limite de deux cents mètres qu'il ne me fallait pas dépasser sous
peine d'aller me briser dans les arbres. Enfin, revenu à mon point de
départ, et après avoir recommandé à Vallier et à Espinosa d'apprécier la
hauteur du soulèvement, je me préparai à repartir en donnant au moteur
presque toute sa puissance. Je confesse que mon coeur battait à se
rompre : de ce que j'allais faire dépendait la question de savoir si,
oui ou non, l'homme monté sur une machine pouvait voler. Je m'élançai à
vive allure : les soubresauts des roues sur le sol cessèrent presque
aussitôt et, pendant quelques secondes, je me trouvai suspendu dans une
sorte d'aise indéfinissable. Mais la fin de la piste était tout près et
n'en permit pas davantage. J'ai arrêté tout de suite le moteur, et
l'Eole reprit contact avec le sol... »
1934 : Assassinat du roi Alexandre Premier de Yougoslavie à Marseille.
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