mardi 9 octobre 2012

EPHEMERIDE MONARCHISTE

Ephéméride du 9 Octobre.

44 Avant Jésus-Christ : Fondation de Lyon.
     Le site officiel de la Ville présente ainsi ses origines (extrait):
Lyon+-+vue+a%C3%A9rienne.jpg

          "L’histoire de Lyon, alors appelée Lugdunum, (nom qui signifierait Colline des Corbeaux ou Colline de la Lumière)  commence au 1er siècle avant. JC : il est courant de fixer la naissance de Lyon à la fondation de la cité par un légat romain le 9 octobre 43 avant J.C. sur l’actuelle colline de Fourvière.  Pourtant, les premières traces d'occupation humaine remontent au premier âge du fer. Des découvertes récentes ont montré que des tribus locales organisées occupaient les bords de Saône avant l’arrivée des Romains.
thgallo1.jpg
          "A la croisée du Rhône et de la Saône, Lugdunum se développe en érigeant forum, théâtre, temple de Cybèle, Odéon et thermes et devient rapidement, selon la volonté impériale, la capitale politique, économique, militaire et religieuse des Trois Gaules. Son territoire s'étend sur la Croix-Rousse (amphithéâtre) et sur la Presqu'île actuelle où se côtoient demeures, boutiques et ateliers. La cité se positionne au carrefour des grandes voies romaines de l'Occident. Elle est approvisionnée en eau par 4 aqueducs dont on trouve encore des vestiges dans la région. La Capitale des Gaules est également une ville d’art. Céramistes, bronziers, verriers lyonnais sont réputés dans tout l’Empire...."
LYON BLASON.JPG
 


Vers 272 : Martyre de Saint Denis.

                  Patron de Paris et de la Seine-St Denis, et premier évêque de la capitale, il est enseveli là où s'élève l'actuelle basilique de Saint Denis :
                  http://www.tourisme93.com/basilique/ .
                  A côté de l'évocation de ses deux compagnons, Eleuthère, le prêtre, et Rustique, le diacre, les récits anciens rapportent qu'après sa décapitation le saint aurait marché, en portant son chef, depuis Montmartre jusqu'à l'actuel emplacement de St Denis.
                  Le nom de saint Denis apparaît vers 520, dans "la Vie de Sainte Geneviève", qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi.
180px-Le_Moiturier_%28circle%29_Saint_Denis.jpg
 
                Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne.  C'est l'historien Grégoire de Tours qui a rappoprté le premier que, vers 250, le pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l'Evangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort, probablement sous la persécution de Dèce (250) ou de Valérien (258).
                Saint Denis est l'un des cinq patrons de la France, avec Martin, Remi, Jeanne d'Arc et Thérèse de Lisieux.



1721 : Naissance de Jean-François Oëben.

             Originaire d'Aix-la-Chapelle (où il est né), il a cependant vécu principalement à Paris, où il est mort, le 21 janvier 1763.
             Meilleur ebéniste de son temps, et maître de Riesener, c'est lui qui reçut commande de l'extra-ordinaire bureau à cylindre de Louis XV...
louis xv bureau oeben et riesener.jpg
Oeben et Riesener, Bureau secrétaire à cylindres de Louis XV.

            Ce bureau est l’un des meubles les plus prestigieux jamais réalisés. Il demanda 9 ans de travail à l’ébéniste Oeben, puis à son élève Riesener. Son décor de marqueterie en bois précieux est complété par des bronzes dorés et des éléments en porcelaine de Sèvres. Il fut livré en 1769 à Louis XV qui désirait un bureau où il pouvait laisser ses papiers à l'abri des regards. C'est ainsi que naquît le secrétaire à cylindre.
            Son élaboration fut longue : Jean-François Oeben le commença en 1760 et il ne fut achevé -et livré- que six ans après sa mort, en 1769, par son élève, Jean-Henri Riesener, qui deviendra l'ébéniste préféré de la reine Marie-Antoinette. Riesener en fut si fier si fier qu'il signa "Riesener 1769" sur la marqueterie, ce qui est rarissime.
            Payé 62 800 livres, c'est le meuble le plus coûteux réalisé pour Louis XV. Non seulement il présente un décor de tableaux en marqueterie de bois précieux encadrés de somptueux bronzes dorés, mais encore il dissimule un prodige de mécanique pour le fonctionnement des tiroirs à secrets. Seul le souverain en possèdait la clef qui sert toujours, d'un quart de tour, à déverrouiller le cylindre et tous les tiroirs.
             C'est "le" chef d'oeuvre absolu :
             http://www.revelcapitaledumeubledart.com/bureau_a_cylindr...
             http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/versailles-au-...


1860 : Ouverture au public du Jardin d'Acclimatation.
          Trois jours auparavant, il avait été inauguré en grand epompe par Napoléon III et par l'Impératrice Eugénie :
            http://www.jardindacclimatation.fr/
9 octobre,clement ader,avion,lyon,le clezio,saint denis,alexandre ier de yougoslavie


1890 : Premier vol de l' "Eole".
          A Armainvilliers, en Seine-et-Marne: l'ingénieur-pionnier Clément Ader parvient à décoller du sol, sur une distance de plus de quarante mètres à bord de son aéroplane....
          Sa machine volante ressemblait alors à une grande chauve-souris dotée d'un moteur à vapeur de son invention et d'hélices en bambou. Les ailes, avaient une envergure de 14 m, et l'ensemble du dispositif pesait 295 kg.
         Ader construisit quelques années plus tard l'Éole III, qu'il baptisa du nom d'Avion (formé à partir du latin avis, oiseau...).
EoleGeorgesBeuville.jpg
            Il a raconté lui-même son aventure:
            «Un saut de puce peut-être... un saut de cinquante centimètres, mais ce n'en était pas moins un vol... Le premier essai ne fut qu'à demi réussi. Les traces des roues sur la terre battue étaient sans doute au milieu du parcours extrêmement légères, mais je n'avais fait que me soulever. La démonstration n'était pas encore complète. Je fis appel à toute ma hardiesse en même temps qu'à toute ma prudence. Mon appréhension était extrême ; mon esprit était constamment hanté par cette limite de deux cents mètres qu'il ne me fallait pas dépasser sous peine d'aller me briser dans les arbres. Enfin, revenu à mon point de départ, et après avoir recommandé à Vallier et à Espinosa d'apprécier la hauteur du soulèvement, je me préparai à repartir en donnant au moteur presque toute sa puissance. Je confesse que mon coeur battait à se rompre : de ce que j'allais faire dépendait la question de savoir si, oui ou non, l'homme monté sur une machine pouvait voler. Je m'élançai à vive allure : les soubresauts des roues sur le sol cessèrent presque aussitôt et, pendant quelques secondes, je me trouvai suspendu dans une sorte d'aise indéfinissable. Mais la fin de la piste était tout près et n'en permit pas davantage. J'ai arrêté tout de suite le moteur, et l'Eole reprit contact avec le sol... »



1934 : Assassinat du roi Alexandre Premier de Yougoslavie à Marseille.


alexandre premier.jpg

####################################

Aucun commentaire: