Tunisie : "La Charia est au droit ce que la barbarie est à la civilisation"
Un texte de Salem Ben Ammar, docteur en sciences politiques, publié sur le site Tunisie News
Rappel
: je vous encourage à signer la pétition en ligne en soutien à la
plainte déposée à la Cour pénale internationale par la tunisienne Ahlem
Hannachi qui demande que le salafisme soit déclaré un crime contre
l'Humanité.
«
L’humanité qui a banni en son sein le nazisme, elle se doit de bannir
plus que jamais les régimes théocratiques fondés sur la Charia. Il y va
de sa propre pérennité aujourd’hui. » - Ben Ammar Salem
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La Charia n’est pas le chemin de
la félicité comme elle devrait l’être, elle est devenue depuis le 9ème
siècle le chemin qui mène à la barbarie juridique.
Celle qui légitime la violence, le
racisme, l’exclusion, la misogynie, la relégation, l’arbitraire,
l’iniquité, la pédophilie, la nécrophilie, la zoophilie, la haine du
juif, la censure morale, le meurtre, l’inquisition. Une loi prétendument
canonique mais qui est autant de boulets de canons que ses partisans
tirent au nom du sacré sur l’humanité. Assimilée à une mise au pilori
des justiciables et un véritable permis de tuer et de violer, laissant
apparaître les lois raciales de Nuremberg comme des lois humaines.
La charia … ouvre la voie aux camps de la mort et de l’extermination de l’humanité qui n’a pas le caractère musulman.
La charia n’est pas la loi de la jungle,
elle est la loi qui ouvre la voie aux camps de la mort et de
l’extermination de l’humanité qui n’a pas le caractère musulman. C’est
pourquoi toute référence à la charia dans un ordre juridique n’est rien
d’autre que la mise à mort dudit ordre juridique. Elle est un ver
venimeux dans le droit humain. Immorale, liberticide, génocidaire et
avilissante pour l’homme, capable d’irradier tels les nuages de
Tchernobyl les démocraties les plus solides. Elle est mortelle pour la
république et les systèmes juridiques les plus aboutis. S’en prémunir et
s’en immuniser est une obligation qui s’impose à notre humanité. Aussi,
il n’y a pas pire crime que d’octroyer un statut de parti politique à
des mouvements sectaires islamistes qui prônent la Charia ? Sais-t-on
que toute mansuétude bienveillante à l’ égard des mouvements fascistes,
belliciste et antirépublicains équivaut à la reconnaitre implicitement
et contribuer progressivement à l’ instauration de la loi canonique de
la charia mortifère pour les libertés humaines les plus élémentaires
tels que le choix de ses habits ou la liberté de circuler au volant de
sa voiture punie de dix coups de fouet chez les wahhabites et
ordonnateur et grand argentier de l’ islamisme polymorphe qu’ il soit
djihadiste, salafiste, wahhabite ou qoutbiste ?
...la charia est un instrument d’aliénation juridique de la femme et des minorités sexuelles, ethniques et religieuses.
Comment nos sociétés démocratiques
peuvent-elles se résoudre au nom des libertés de culte et de conscience à
donner un droit de cité à des mouvements ancrés dans leur identité
religieuse dont le seul objectif est de substituer à nos lois humaines
et justes une loi divine liberticide et attentatoire aux droits
fondamentaux de l'homme et du citoyen. Comme si on oublie ou feint
d’oublier que la charia est un instrument d’aliénation juridique de la
femme et des minorités sexuelles, ethniques et religieuses. C’est la
consécration du pouvoir sans limite de l’homme sur la femme sous couvert
de la religion ce qui interdit à nos lois d’y interférer au nom de
l’ordre républicain du fait même du statut juridique conféré par nos
lois à la dite religion. Avec elle, du monde de la lumière vous
plongerez dans le monde des ténèbres.
De l’ordre juridique de droit positif on
passe au désordre juridique et au règne de l’arbitraire et de
l’autoritarisme et la légalisation de la violence et des traitements
inhumains. Admettre l’usage de la charia dans nos cités, c’est lui
reconnaitre un statut de plein droit en sa qualité d’ennemie viscérale
de la femme en lui accordant de la sorte un droit de véto sur nos lois
puis qu’elle se considère au dessus des lois de la République, c’est se
faire soi même complice de la mise à mort du système juridique
protecteur de ses droits et les vôtres aussi. A moins d’être masochiste,
cupide, veule, inconscient ou irresponsable, cela équivaut à se tirer
une balle dans le pied. Nul ne saurait affirmer que cette loi divine a
toutes les caractéristiques d’une loi. N’importe quel croyant en
l’absence de clergé peut s’ériger en législateur et l’exécuteur selon
l’interprétation qu’il peut en faire tel que décréter une Fatwa, simple
avis juridique de portée civile ou pénale. Mais plus souvent pénal pour
motiver la sentence capitale ou des pogroms. Le danger avec la loi canon
de la Charia est qu’elle est l’objet de toutes les spéculations
interprétatives et l’imprécision des règles susceptibles de l’encadrer
et la formuler. Le fait qu’elle ne soit pas codifiée dans un quelconque
corpus juridique ne peut que la rendre incertaine, floue, ambigüe,
sujette à caution et inapplicable.
En effet, comme le souligne Souheib
Bencheikh :"c’est un concept spirituel, donc synonyme d’un cheminement
personnel mais qui, à travers l’histoire, couvre le travail des Ecoles
juridiques, malékites au Maghreb, hanbalites, hanafites et les
chafiites…., si bien que le droit musulman est varié et il n’a aucune
sacralité et souffre de ne pas avoir été mis à jour." Comment peut-on
aussi conférer un caractère juridique à une norme spirituelle censée
fixer la voie à suivre pour les musulmans (sourate 45; verset 18) ?
Assimilée comme étant la source du droit musulman qui se décline
pourtant en 4 Ecoles juridiques (madhab) ne peut que susciter des doutes
sur sa rationalité juridique.
Tout indique que la charia n’est pas un
système juridique fruit de la raison humaine et encore moins de
caractère canon immuable et intemporel puisqu'elle est à géométrie
variable dans le sens de son interprétation propre à chaque école.
Contrairement à ce que ses partisans prétendent, on ne peut faire d’un
système juridique non écrit ou codifié une vérité divine absolue ayant
force de loi qui ne tolère aucune contestation ni dérogation.
Les tentatives de réforme de la Charia
et de sa véritable définition juridique auxquelles on assiste depuis les
écoles de pensée théologique tels que Muatazalites et les Asharites, au
VIIIième et IXième siècles, ne peuvent que lever le voile sur
l’impossibilité de sa reformulation et de sa clarification. Ce qui va de
soi dans la mesure où on ne peut rationaliser l’irrationnel. On ne peut
pas non plus donner une cohérence textualisée et réglementée à
l’irrationnel en lui accordant le statut d’un code juridique soi-disant
d’essence divine supposé régir tous les aspects de la vie des musulmans,
publique et privée ainsi que les interactions avec les croyants, ce qui
suppose que les non-croyants sont exclus du champ de la charia et
politique. Alors que dans notre système juridique non seulement nul
n’est au-dessus des lois, mais surtout que nul n’est exclu du champ de
la loi. L’absence de cohérence juridique et le flou théologique qui la
caractérisent sont la cause première des abus et dérives rattachées à la
charia. Elle est plus apparentée à une loi naturelle, appelée
communément la loi de la jungle, où l’on se doit de laisser la nature
accomplir son œuvre sans l’intervention humaine pour la réguler ou la
codifier. Elle est cette loi qui lie le prédateur, dans le contexte
musulman c’est l’homme, à sa proie, sa victime consentie sous couvert de
la Loi sacrée du Coran qui est la femme. Et accessoirement les
non-musulmans et tous ceux qui ne rentrent pas dans les normes sexuelles
telle que la définit Dieu.
Il est permis de qualifier la charia de loi scélérate semblable aux lois raciales nazies de 1935
Il est permis de qualifier la charia de
loi scélérate semblable aux lois raciales nazies de 1935 où l’on cherche
à instaurer un ordre social, humain politique sur la base des critères
subjectifs, inégalitaires et partiaux de caractère ethnique, sexuel et
religieux. Une loi où seul l’interdit devient la norme et le permis
devient l’exception.
Dans les sociétés appliquant la charia,
la déraison humaine détermine tout le mode d’organisation sociale,
familiale et interindividuelle comme si son fonctionnement échappe à la
mécanique de l’intelligence et de la conscience humaine. L’homme qui est
par définition un animal politique est dépourvu de pensée propre et
toute son action doit s’inscrire dans la voie que le groupe
d’appartenance lui indique. Ce code de bonne conduite en société que
peut être la charia a des effets annihilateurs et négateurs des libertés
individuelles qui doivent se fondre dans le collectif et jamais
s’exprimer en dehors. On dit même que la liberté n’existe pas si elle
n’est pas l’oeuvre du collectif.
En aucun cas la charia ne peut s
inscrire dans un cadre républicain juste, ouvert et tolérant respectueux
des droits individuels. Elle est antirépublicaine et anti citoyenne,
elle vise à avilir à instrumentaliser le sacré à des fins d’exacerbation
et d’institutionnalisation de la violence morale, inhumaine et de
traitement dégradant et humiliant infligé aux femmes et aux minorités.
En totale violation de l’article 5 de la Déclaration Universelle des
Droits de l’Homme et du Citoyen et de l’article 3 de la Convention
Européenne des Droits de l’Homme.
La charia qui fait de la femme une quasi-esclave ... devra être éradiquée de la même façon que les lois nazies.
Une loi qui est un vrai simulacre
juridique et pas seulement ne devrait pas avoir droit de cité au vu de
son caractère incitatif à la torture et aux atteintes caractérisées et
avérées aux droits humains. La charia qui fait de la femme une
quasi-esclave, un objet dépourvu d’existence propre, dépossédée de tous
ses droits les plus élémentaires au profit de son tuteur de mari devra
être éradiquée de la même façon que les lois nazies. Avec elle, c’est le
retour assuré de la barbarie humaine dans toutes ses formes les plus
cruelles : justice expéditive, lapidation, châtiment corporel, meurtre,
autodafés, appels au meurtre au nom du sacré, flagellations,
bannissement, excommunication, le délit du blasphème, l’apostasie,
l’esclavagisme, les rapts, les razzias, l’inquisition, la pédophilie
dans le sens des mariages pré pubères, le viol conjugal, l’homophobie,
le racisme et l’antisémitisme érigé en mode de gouvernement voire en
religion, les actes de brigandage, la répudiation etc.
Son caractère machiste,
ségrégationniste, ostraciste et misogyne condamne la femme au statut de
l’éternelle recluse juridique, non dotée de personnalité juridique et
incapable de discernement qui lui permet d’ester en justice. Ainsi une
femme victime d’abus sexuel ou de viol ne peut porter plainte sous peine
de se retrouver sur le banc des accusées comme le rapporte une franco
marocaine victime d’un viol à Dubaï et qui s’est retrouvée en prison au
motif qu’elle est responsable de son propre viol ( Touria Tiouli : en
prison à Dubaï pour avoir été violée éd. Michel Lafon2004).
Aux termes de cette loi canonique la
femme a surtout des devoirs. Ses droits sont ceux que lui fixent son
mari ou le membre male de sa famille ou sa belle-famille en cas
d’absence de son époux. Elle est tenue à suivre la voie que Dieu lui
recommande et qu’elle ne peut y déroger pour quelle que raison que ce
soit sous peine de se voir condamner à la double peine. Celle que son
conjoint est susceptible de lui infliger en cas d’insoumission et le
Châtiment final (la sourate de la femme est fort édifiante à ce sujet).
La femme ... est le bouc émissaire de tous les maux de la société
La femme sert de variable d’ajustement
pour lutter contre le chômage des hommes. Elle est le bouc émissaire de
tous les maux de la société. Elle réduit la femme à l’état d’objet
sexuel dont la seule fonction sociale est d’assouvir les pulsions
sexuelles de son maitre auxquelles elle ne peut s’y soustraire au risque
de se faire maudire une nuit entière par les Anges (sourate de la
femme). Le corps de la femme n’est-il pas assimilé dans le Coran à un
champ de labour propriété de l’homme qu’il pourra labourer à volonté.
Le mariage n’est pas facteur de sécurité
et surtout synonyme de vie commune pérenne comme dans notre droit
positif. La charia qui fait de la polygamie son mode d’expression
majeure et donc de la femme un bien marchand de caractère sexuel et
éphémère attribue à l’homme un véritable droit de veto, l’immunisant
contre toutes tentatives velléitaires de la part de sa concubine à cause
du fait qu’il dispose de ce droit inique, exorbitant mais combien
redoutable : le droit à la répudiation sans s’embarrasser de la moindre
procédure et en l’absence de motif valable et sérieux. A supposer qu’il y
en ait mais il est laissé à l’entière appréciation de l’homme, seul
procureur, juge et partie dans le cas d espèce sans que les droits de la
défense soient reconnus du fait qu’il détient aux termes de la charia
un droit de prééminence sur la femme, son obligée inconditionnelle, est
souverain, il jouit d’un pouvoir totalitaire qui contraste avec l’état
d’asservissement juridique dans lequel est maintenu la femme qui n’est
pas en droit d’exercer l’autorité parentale conjointe, de prétendre à la
garde d’enfants en cas de séparation. De même que la charia fait
interdiction absolue à un homme marié à une épouse non musulmane
d’élever ses enfants dans une autre religion que la sienne. L’enfant est
toujours considéré comme musulman indépendamment de la religion de sa
mère.
En conclusion, cette loi canon n’est
autre qu’un système idéologique dont la finalité est de coloniser le
corps et l’esprit des femmes sous couvert du sacré. La charia qui est
donc par définition la loi du respect du chemin qui mène à dieu, celui
de la félicité dans l’au-delà, indépendamment de sa nature inepte et
inique où l’arbitraire et les excès de pouvoirs sont les seuls normes,
est dans son interprétation et son application la loi qui balise le
chemin des privations des libertés les plus élémentaires aux femmes et
aux minorités sexuelles et non musulmanes.
un
Etat fondé sur la répression et l’oppression de ses membres et
particulièrement de ses membres féminins sous couvert du sacré est un
Etat qui répondrait plus aux critères du IIIème Reich.
Il ne peut y avoir d’Etat de droit en
l’absence d’égalité de traitement de droits et de devoirs entre les
individus indépendamment de leurs origines, leurs conditions sociales
(la charia prohibe toute forme de contestation sociale), leurs sexes,
leurs croyances. Un Etat de droit intègre ces citoyens et les protège,
or un Etat fondé sur la répression et l’oppression de ses membres et
particulièrement de ses membres féminins sous couvert du sacré est un
Etat qui répondrait plus aux critères du IIIème Reich. Au nom de la
charia on mutile et on ampute la société humaine de la moitié de son
corps, ce qui la rend-elle même estropiée et atrophiée
intellectuellement et socialement. A croire que son seul contenu, à
supposer qu’elle en ait, vise à maintenir la femme dans l’ombre de la
société, à la marginaliser et l’humilier. La charia à défaut d’être un
ordre moral, elle est plutôt un ordre immoral et injuste qui ne laisse à
la femme aucune initiative, ni la faculté d’avoir un quelconque choix.
Tel que choisir son conjoint ou tout au moins refuser le conjoint imposé
par la famille, conduire une voiture, voyager, travailler, étudier, y
compris se faire délivrer une carte d’identité. De même que le droit de
vote est illicite pour les femmes comme la liberté d’association.
La charia est un univers impitoyable
surtout pour la femme qui ne fixe aucune limite à l’âge légal au mariage
dès la pré puberté comme en Afghanistan ou au Yémen. A croire que la
charia est faite par les hommes aux dépens des droits de la femme en
légitimant une espèce de rapport de sacralisation de l’homme et
culpabilisation de la femme. Tout laisse apparaitre à la lumière de la
charia qu’elle comme étant l’ennemie perpétuelle à abattre, à lapider et
à châtier au regard de la malédiction éternelle qui la frappe, associée
à la malignité et dont la charia en est une fidèle exécutante. Elle ne
fait que traduire dans la réalité ce que Dieu aurait recommandé.
La charia est un permis de tuer les incroyants et surtout les athées
La charia est un permis de tuer les
incroyants et surtout les athées dont la mort est rendue licite au nom
de la religion et qui peut être exécutée par n’importe quel musulman. Le
même sort est réservé aux homosexuels et aux femmes adultères. Pour ce
qui est des droits privés de la femme de même que les étrangers ou les
incroyants, il s’agit surtout d’obligations privées. Le champ d’exercice
du droit est très restreint pour pouvoir être souligné. On discrimine à
titre d’exemple la voix de la femme compte pour la moitié de celle d’un
homme dans le cadre d’un témoignage, on relègue, on méprise, on lèse
comme dans les droits de succession absolument minimalistes pour la
femme, et on ostracise au nom de la religion telle que le fixe et le
précise la charia qui couvre tous les domaines de la vie publique,
sociale et politique des musulmans. Elle guide les pas des fidèles sur
le sentier d’Allah. Elle contrôle leurs vies dans le moindre petit
détail. Elle se veut le moule juridique dans lequel doivent se fondre
les musulmans du monde entier. Ainsi ni les femmes ni les incroyants ne
peuvent jouir d’un statut de plein droit dans un Etat islamique.
La charia est une entreprise de
démolition du droit positif et du droit humain. Elle est antinomique
avec les systèmes juridiques contemporains du fait de son intemporalité
qui n’est autre que sa régression et son in égalitarisme et les
injustices qui en découlent érigé en dogme. L’égalité des droits et des
devoirs entre les citoyens fondements de notre droit républicain est une
notion étrangère à la charia. Voire qu’elle la perçoit comme une
apostasie. Elle peut jusqu’à conférer une espèce d’immunité juridique au
musulman contre la justice des tribunaux qui n’appliquent pas la charia
telles que les nôtres.
L’ordre juridique est un droit naturel
dans le sens où c’est Dieu qui légifère et édicte ses lois dont on ne
peut discuter de leur constitutionnalité puisqu’elles émanent des textes
sacrés alors qu’elles s’apparenteraient plus au droit coutumier
susceptible de varier d’un pays à l’autre. Avec elles c’est la loi de la
jungle et le règne de l’autoritarisme et de la barbarie humaine.
Opprime, on punit, on humilie, on inflige des brimades, on persécute, on
légitime le viol conjugal, on réprime et on exécute au nom d’Allah.
Comment cette loi canonique qui est par définition le respect strict du
chemin à suivre et censée par conséquent régir et codifier tous les
aspects de la vie des croyants dans toutes ses arcanes à dérive vers un
système à la juridicité aléatoire et inepte et surtout un mode de
gouvernement si ce n’est la colonisation de la femme par l’homme au nom
de dieu ? Lequel semble avoir trouvé avec cette loi canonique une
aubaine divine en surfant sur les sentiments de la culpabilisation de la
femme pour pouvoir se la soumettre et le rendre docilité et sa servile.
Comme si elle était une bête sauvage à apprivoiser ou une rivale à
neutraliser en alléguant d’artifices religieux des plus douteux et
abracadabrants
Dans son aspect pratique la charia est un crime contre les droits de la femme et donc l’humanité.
Dans son aspect pratique la charia est
un crime contre les droits de la femme et donc l’humanité. En définitive
elle est la négation de la volonté de l’être humain au profit de la
volonté de dieu. Elle est incompatible avec la déclaration universelle
des droits de l’homme et du citoyen. Et pour cause les états musulmans
n’adhèrent à la dite convention pour incompatibilité juridique avec le
droit musulman qui ne reconnait pas par ailleurs la notion de
citoyenneté. Pour les partisans de la charia, l’Etat musulman de nature
théocratique doit puiser ses sources de droit dans le code canon ce qui
interdit l’élaboration de nouvelles lois par les assemblées élues par
les hommes. Dans les états islamistes il n’existe pas d’équivalent à nos
assemblées nationales. Elles sont juste des organes consultatifs
appelés « Majless Echoura ».
En conclusion, la loi prétendument
divine de la Charia qui place les hommes sous la protection tutélaire de
Dieu, n’est pas le chemin énoncé par le Coran qui mène à Dieu, il est
le chemin qui mène à la barbarie juridique, aux lois de la jungle, dont
le but ultime est d’instaurer un ordre juridique tendant à faire de la
femme un sujet mineur incapable de discernement juridique qui nécessite
par conséquent la protection tutélaire de l’homme. Outre le fait qu’elle
est un autre instrument légitimant au nom du sacré les injustices et
les discriminations qui frappent les minorités sexuelles, ethniques et
religieuses dans les pays islamisés.
La Charia n’est pas sans rappeler les
lois raciales nazies ou les mécanismes dogmatiques de régulation du
système de castes hindoues qui classent les humains en purs et impurs.
L’humanité qui a banni en son sein le nazisme, elle se doit de bannir
plus que jamais les régimes théocratiques fondés sur la Charia. Il y va
de sa propre pérennité aujourd’hui.
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