lundi 25 juin 2012

SANS LES PUTES, COMMENT VONT FAIRE LES MOCHES ?

Lundi 25 juin 2012
Notre nouveau ministre des Droits des Femmes, si effrayée à l’idée de perdre son ministère qu’elle avait préféré – elle fut la seule – renoncer aux législatives quand Ayrault avait annoncé que tout ministre battu serait limogé semble avoir davantage de courage quand il s’agit d’interdire, par des mesures judiciaires, aux clients des prostitué(e)s  d’user de leurs services, avant d’en arriver à carrément abolir la prostitution.
 
On dira plus loin ce qu’il faut en déduire du projet de société de nos élites de « gôche »  mais il nous semble nécessaire de noter le coupable silence de celle qui est aussi la porte-parole du gouvernement sur la prostitution marocaine qui serait une importante source de devises du royaume  cherifien.
 
Mais naturellement, pour celle qui fut membre du Conseil de la communauté marocaine de 2007 à fin 2011, il ne faut pas toucher au Maroc pour mieux s’en prendre à la France au travers de ses habitants, accusés de tous les maux et de tous les vices. Comment mieux déconsidérer notre pays et les « mœurs occidentales » ? Et dans quel but ? Essayer de faire  croire que l’islam serait supérieur à notre civilisation ? Récupérer les voix de quelques-unes des soi-disant »féministes » asexuées et frustrées qui hurlent au loup dès qu’il s’agit de plaisir, surtout hétérosexuel ? On peut le craindre puisque le ministre du droit des femmes a recruté pour son cabinet Caroline de Haas, celle qui s’était ridiculisée avec la campagne « Osez le clito »… Le pire est à venir !
 
En tout cas, la proposition de Najat Belkacem en dit long sur la conception de l’homme –et de la société- pour les socialistes qui nous gouvernent. Il faut non seulement un système stalinien qui régule la liberté d’expression et  impose la loi de la racaille à tous mais il faut aussi maîtriser la vie sexuelle de chacun et lui imposer un ordre moral.
 
La prostitution ne pose que 3 problèmes : le proxénétisme et donc l’exploitation du ou de la prostituée par autrui, avec les violences  et/ou les contraintes que cela suppose ; la prostitution des enfants/mineurs ; les risques encourus par les prostitué(e)s.  Alors si une Belkacem s’intéressait à ces sujets et proposait, par exemple, la réouverture des maisons closes, cela pourrait ouvrir un débat qui pourrait peut-être accoucher de propositions intéressantes.
Mais qu’elle en soit à criminaliser la prostitution et l’interdire purement est simplement est non seulement une aberration mais une faute.
 
On ne peut interdire la prostitution et, en plus, ce n’est pas souhaitable, pour les raisons ci-dessous :
La prostitution, sauf les cas que j’ai cités plus haut, se pratique entre adultes consentants et est donc de l’ordre privé.
Que des hommes et des femmes préfèrent vendre leur sexe plutôt que leurs bras ou leur intellect pour gagner de l’argent est de leur choix, de leur liberté, et cela ne regarde qu’eux, au nom de la libre disposition du corps de chacun.
 
Que des hommes et des femmes fassent ce choix contraints et forcés par une situation sociale et financière difficile est inacceptable mais cela ne change rien. Ce n’est pas en interdisant la prostitution qu’on donnera à manger ou un peu de luxe à ceux qui n’ont rien et prétendre le contraire serait mentir, pour ne pas parler des inégalités sociales engendrées par une telle interdiction qui ne toucherait pas, forcément, cover-girls et autres hôtesses de luxe recrutées en toute discrétion pour hommes d’affaires et politiques de haut vol.
Que des hommes ou des femmes aient la possibilité de trouver, grâce à l’argent échangé, un lieu et  une personne pour assouvir leurs besoins sexuels, leurs besoins de tendresse ou leurs fantasmes  quand leur aspect physique, leur caractère ou leurs goûts en font des gens sans compagne ou compagnon d’une vie ou même d’un soir, c’est fort heureux. Et cela peut peut-être empêcher nombre d’agressions sexuelles que des frustrés pourraient être tentés de perpétrer…
Vouloir s’attaquer à la prostitution par principe et non  pour remédier aux trois problèmes liés que j’ai soulevés au préalable serait, comme pour la prohibition, une incitation à l’encourager a contrario et notamment la prostitution clandestine de gamines de 14 ans venues d’Afrique en toute clandestinité et, en sus, politiquement, cela signifie deux choses.
 
D’abord que notre gouvernement a choisi de donner à la presse et aux Français un os à ronger pendant qu’il se prépare à abandonner toute  souveraineté et toute indépendance pour construire une Europe fédérale, pendant qu’il se prépare à imposer la rigueur aux classes moyennes en renonçant au CDI comme le demande Merkel depuis des lustres et enfin pendant qu’il se prépare à détourner l’attention des problèmes d’immigration et d’insécurité.
 
Ensuite, notre gouvernement cherche de façon évidente à réformer les Français et les immigrés respectueux de la loi de leurs traditions et de leurs sales habitudes pendant qu’il donne le feu vert aux délinquants afin de créer un homme nouveau qu’il contrôlerait entièrement, au moyen des nounous voilées, au moyen des programmes scolaires de la maternelle à l’Université, au moyen des programmes télévisés, en mettant sur les salariés une pression telle qu’ils accepteraient n’importe quoi pour ne pas se retrouver au chômage, et au moyen de lois qui lui interdisent et de penser, et de s’exprimer, et de disposer librement de son corps, et d’avoir la sexualité qui lui convient.
 
Bref, nous sommes tous bons pour fabriquer via des éprouvettes des enfants auxquels nous aurons l’interdiction de dire s’ils sont fille ou garçon pour ne pas les influencer comme le demandent les adeptes du gender, nous sommes tous bons pour renoncer à exprimer nos pensées, pour renoncer à penser même, nous sommes tous bons pour renoncer à disposer de nos corps et nous sommes tous bons pour nous bourrer de petites pilules destinées à  nous empêcher de penser et de désirer, afin que la société tout entière soit sous contrôle.

 Le programme Hollande-Ayrault-Belkacem ? Entre La Faute du Bobo Jocelyn et Le Meilleur des Mondes…  Vous l’avez voulu, vous allez l’avoir, et nous aussi, ça c’est beaucoup moins drôle !

Christine Tasin
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