Mercredi 27 juin 2012
par sil
« L’islamiste est comme le nazi, il se nourrit de la haine du juif et de l’autre et s’abreuve de leur sang »
par Ben Ammar Salem
Dans le lexique islamiste comparable à celui d’un enfant de 2 à 3
ans, 270 à 900 mots, il n’existe qu’un seul terme générique pour
qualifier et vilipender tous ceux qui sont différents de lui, musulman
ou non-musulman : le juif. Un néologisme comme l’islamopohobie.
Mais contrairement à ce dernier qui est une sorte de pathologie
mentale, le mot juif définit celui qui n’entre pas dans son moule
idéologique et qui n’est pas revêtu du sceau royal de la pureté de la
foi. Comme si la foi était un marqueur génétique. Aussi l’autre à selon
sa doctrine nauséabonde, nazie et raciste, l’autre se définit comme un
impur tel l’intouchable dans le système de castes hindou. Frappé par une
malédiction divine.
Contrairement à l’hindouisme où l’intouchable a le
droit à la vie, le nazisme et son avatar contemporain l’islamisme, il
n’ y a pas de place dans la cité idéale à ce qui est différent de soi au
sang impur dans un cas et à la foi impure dans un autre, et dont
l’anéantissement est la seule issue pour préserver la pureté de sa cité.
Chez les nazis c’était celle du surhomme, de l’aryen pur et au corps
fortifié, et chez les islamistes, c’est la cité de l’homo iwahhabitus
dont R. Ghannouchi en est le prototype, dédiée aux seuls exterminators
voués corps et âme à Dieu, dont ils se considèrent comme ses fidèles les
plus méritants et seuls capables de préserver la pureté originelle de
son message contre toute contamination extérieure dont est porteur cet
autre.
Eradiquer, purifier, dépolluer, décontaminer, immuniser,
dépouiller, dépoussiérer, pulvériser, traiter à l’acide sulfurique,
donner à dieu des gages de leur engagement messianique au mépris de la
vie humaine.
La destruction de l’autre est consubstantielle à leur
propre vie. Elle est leur matrice existentielle.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire