jeudi 28 juin 2012

Les organisations humanitaires sont truffées de gauchistes qui ne voient pas loin

Interrogé dans Minute
Robert Ménard déclare :
M"Ce n’est pas très glorieux, mais je n’ai pas été très indulgent avec ma fa mille.
J’ai passé ma jeunesse à voir des personnes malheureuses regretter une époque révolue, un monde qui ne vivait plus que dans leur imagination.
Et simultanément, je fréquentais les milieux de gauche et d’extrême gauche.
J’ai fondé puis dirigé Reporters sans frontières pendant vingt-trois ans, j’ai inlassablement milité dans l’humanitaire…
Et pourtant, à côté de moi, d’un point de vue politique et psychologique, j’étais incapable de regarder ma famille et mes semblables avec intérêt ou même avec compassion.
J’ai bataillé à Amnesty International, où nous avons pu faire à l’occasion des choses remarquables. Mais il faut bien avouer que les organisations humanitaires sont truffées de gauchistes qui, souvent, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Ils peuvent manifester une grande solidarité à l’égard de gens qui, vivant au bout du monde, sont idéalisés; et simultanément, faire preuve d’intolérance et même d’hostilité à l’égard de malheureux qui ont le tort d’être dans le voisinage et surtout de ne pas penser comme il faut.
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