mercredi 20 juin 2012

~Deux gendarmes tuées, l’appartenance qui gêne la presse~

Publié le
Nous sommes toujours dans l’info censurée pour beaucoup d’articles de presse. Jean Dupont qui commet un délit verra son nom largement étalé dans la presse, mais dès lors que le nom a une consonance étrangère, les journaux en ligne qui donnent le patronyme complet se comptent sur les doigt de la main, et le courage journalistique mérite d’être signalé. C’est la nouvelle égalité (légalité) citoyenne devant la loi…
Politiquement correct = trucage = lâcheté !

Le présumé coupable aurait du être incarcéré : braves petits juges…   
“L’homme qui a avoué avoir tué deux femmes gendarmes dimanche à Collobrières dans le Var, qualifié “d’incontrôlable” par son propre frère, devait être déféré mardi vers 18h00 devant la justice, avec sa compagne dont le degré de complicité reste à définir.
Une cérémonie nationale en hommage aux deux gendarmes se déroulera vendredi à 9h00 à Hyères (Var), en présence du ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Le suspect, Abdallah Boumezar, toujours placé en garde à vue mardi après-midi, est âgé de 30 ans. Le colosse d’1,80 m, qui a déjà purgé plusieurs peines de prison dont une de six ans, a reconnu lundi avoir tué Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans.

Selon les derniers éléments de l’enquête datant de lundi, l’homme a tiré deux coups de feu dimanche peu avant 23h00 sur Audrey Berthaut après s’être emparé de son arme, avant de poursuivre sa collègue dans la rue et de tirer six balles dans sa direction.
Lundi, le procureur Xavier Tarabeux penchait pour la thèse du “meurtre” sur Audrey Berthaut et de “l’assassinat” sur Alicia Champlon (ce qui implique la préméditation).

Il devait préciser, lors d’une conférence de presse ce mardi à 19H00, les chefs de la mise en examen ainsi que les derniers éléments de l’enquête.
Le couple qui s’était enfui à pied avait été interpellé sans résistance vers 3h00 du matin lundi dans le village, à 200 mètres du lieu du crime, après une vaste opération de ratissage méthodique de la gendarmerie, dépêchée en masse dans la petite commune de 2.000 habitants transformée en camp retranché.
L’homme, qui habitait depuis peu à Collobrières, avait été repéré comme un joueur assidu de jeux de hasard et avait été aperçu éméché par plusieurs témoins dimanche soir.

Son taux d’alcoolémie, qui s’élevait à 0,23 mg par litre d’air au moment de son interpellation, peut être estimé au double au moment des faits, selon les enquêteurs qui devaient mener d’autres analyses toxicologiques.
Son frère, Chaouki Boumezar, a brossé mardi un portrait très dur du suspect: “il était incontrôlable, psychologiquement abattu, il a tué les gendarmes mais il aurait pu tuer ma mère, ma soeur ou moi.”
“C’est un garçon qui a fait pas mal d’années de prison, c’est la déchéance. Je parlais pas mal avec lui, j’essayais de le recadrer, j’essayais de l’avoir avec moi une bonne partie du temps quand il est sorti de prison pour le stabiliser”, a-t-il raconté.

Condamné à plusieurs reprises depuis 2000 pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols, le meurtrier présumé était notamment sorti de prison en septembre après six ans d’incarcération.
La semaine dernière, le mercredi 13 juin, il avait été condamné à six mois avec sursis et mise à l’épreuve pour violences sur sa mère. Il avait été envoyé chez sa tante à Collobrières pour commencer une nouvelle vie, loin de ses anciennes fréquentations.

La mère du prévenu avait fait visiter lundi à des journalistes son appartement récemment dévasté par la colère d’un fils souvent sous l’emprise de l’alcool. Elle a regretté la non application de peines plancher et estimé que son fils aurait dû être dans un hôpital psychiatrique.

Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a demandé mardi des “peines dissuasives” pour les “agresseurs et assassins” de policiers et de gendarmes posant à cet égard la question des “peines plancher”.

François Hollande avait promis durant la campagne présidentielle de supprimer “les peines plancher qui sont contraires au principe de l’individualisation des peines” dans ses “60 engagements”, ce qui avait provoqué l’ire de ce syndicat de police.

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