LA GôCHE PANIQUE ...ET SE DECHAINE !
Front National : Histoire de la Haine Ordinaire !
Jean-Marie le Pen fut un rassembleur. Il fut le connecteur principal d’un toron de fils aussi différents que divergents mais possédant en commun la faculté de haïr la république et d’honorer le culte du chef. Le chef se distingue de la masse par ses qualités naturelles et se couvre de pustules à la moindre évocation d’un rituel démocratique. Le Front National fut un dépotoir où s’accumulèrent tous les relents nauséabonds issus de la contre-révolution, des catholiques intégristes aux anciens collabos, des nostalgiques de l’Algérie française aux antisémites compulsifs et des négationnistes notoires aux purs théoriciens de la race blanche. C’est ça le miracle de Jean-Marie le Pen : avoir rassemblé tout le gotha de la crétinerie française qui n’ont que le point commun de sentir le rance et le moisi.
Marine, son fils raté, a fait le pari de démocratiser le Front National afin de le rendre fréquentable et éventuellement présentable au parlement. Elle fait porter des cravates et des lunettes aux nostalgiques du troisième Reich pour qu’on les confonde avec des vendeurs d’encyclopédies. Cependant, elle fréquente concomitamment les bals autrichiens dans la salle même où Hitler déclara l’Anschluss, à savoir, l’annexion de l’Autriche au Reich Allemand. Marine le Pen récolte 30% des voix, dit-on, des ouvriers jadis réservés à la gauche traditionnelle.
Et pourtant, jamais le Front National ne s’est occupé du sort des ouvriers, sa seule obsession est le sort des immigrés.
L’extrême droite méprise les femmes
Le principal défaut de Marine le Pen est d’être une femme dans un monde de brutes, une femme au sein d’une droite extrême particulièrement misogyne et qui relègue les créatures de Dieu au rang de simples torche-culs des gosses et qui ne doivent pas parler à table. A savoir qu’elle risque d’y laisser ses plumes, sachant que la dernière à avoir dirigé des soudards fut Jeanne d’Arc et qu’elle termina, justement au … foyer. L’Action Française, groupuscule royaliste qui existe encore explique régulièrement dans ses publications que le chômage est causé par les femmes qui travaillent à la place des hommes.
Les catholiques intégristes disent la même chose. Ainsi, on peut se demander légitimement si Marine le Pen a sa place dans ce gourbi de butors, en tant que simple femme. La deuxième question légitime est de savoir si chaque faction antirépublicaine du Front National acceptera de se faire démocratiser. Marine Le Pen est beaucoup moins facho que Joseph Darnand. Qu’en pensent les anciens miliciens reconvertis dans la banane sud-américaine et les anciens cagoulards VRP chez L’Oréal dissimulés dans les sombres caves du FN ?
Mussolini déclarait que la femme devait obéir et n’avait pas d’aptitude au combat politique. La mythologie de l’extrême droite est basée sur l’image très romantique de l’homme viril dont le corps exalte la fierté nationale et fait rêver les femmes. Pour le Duce, la femme devait être soumise et servir de muse inspiratrice à l’homme. D’ailleurs le corps d’athlète de Mussolini fit tant rêver les foules, qu’il fut exposé en 1945, pendu par les pieds avec sa maîtresse, Clara Petacci !
Adolph Hitler, quant à lui, n’était pas un chaud lapin. Il se considérait comme étant marié à la nation allemande, un peu comme un prêtre avec son dieu, secrètement amoureux de Magdalena Goebbels, la seule femme qu’il considérait comme une aryenne parfaite, et qui donna à ses 4 enfants des prénoms commençant par la lettre « H ».
Les époux Goebbels se suicidèrent en tuant leurs enfants et Hitler fit de même le 30 avril 1945, le lendemain de son mariage avec Eva Braun, sa légitime. La véritable doctrine concernant les femmes sous le troisième Reich fut incarnée par la Reichsfrauenführerin (la guide des femmes du Reich), Gertrud Scholtz Klink dont le précepte principal se résumait en trois lettres, le KKK : Kinder -Küche- Kische, à savoir, Enfants-Cuisine-Eglise !
Voilà le rôle essentiel que doit jouer la femme dans les régimes d’extrême droite. Pour préserver le Front National, il faudra que Marine le Pen soit un homme véritable.
Gertrud Scholtz Klink
La naissance du chef
Jean Marie le Pen a commencé sa carrière comme ennemi des communistes et des intellectuels qui luttaient contre le colonialisme.
En période de décolonisation, on peut déjà avancer l’hypothèse qu’il se trompa d’époque.
Etudiant en droit est chef de sa corporation, il anime les débats à coup de bourre-pifs. En 1954, il fait l’Indochine, plus par passion que par obligation militaire. Il s’illustre ensuite en Algérie en soumettent à la question tout individu susceptible de lui donner des réponses. Cet homme électrique est élu député le 2 janvier 1956 sur la liste de l’UDCA, l’Union Des Commerçants et des Artisans, menée par Pierre Poujade qui laissera son nom à la postérité. Le poujadiste est, en effet un individu pour qui la France, est perpétuellement en déclin par rapport à une image d’Epinal qui n’a jamais existé.
A presque 30 ans, Jean-Marie le Pen fut le plus jeune parachutiste de l’assemblée nationale. Sur les bancs de l’hémicycle, il défend avec outrance sa conception de l’Algérie française. Sa gouaille et sa prestance en font un personnage atypique. Bien que député, il rempile et repart au charbon pour mater l’indigène. Réélu à l’assemblée aux législatives de 1958, il se forge une image de tribun qui harangue les foules en bringuebalant sa dégaine massive de schlitter autrichien. Il défend la cause de son nouveau groupe : le Centre National des Indépendants. Le contexte politique n’est pas favorable à ses idées. Son Front National des Combattants est dissous après le Putsch des Généraux du mois d’Avril 1961. Le Front National pour l’Algérie Française créé par Jean-Marie Le Pen n’est pas dans l’air du temps et en 1962, il n’est pas réélu.
La mode est au gaullisme qui a tiré un trait dur l’Algérie.
Il s’éloigne quelque peu de la sphère politique pour créer la SERP, dont la fonction principale est d’éditer les chants revigorants de la Wehrmacht. Il sera condamné à deux mois de prison avec sursis et 10 000 francs d’amende pour « apologie de crime de guerre » car il a publié un best-off du folklore nazi : « Chants et Voix de la Révolution Allemande ». On connaissait déjà l’homme politique, on connait maintenant ses goûts artistiques.
Tien, voilà du boudin !
Des débuts difficiles
1965 est l’année du suffrage universel pour l’élection présidentielle. Dorénavant, les Français pourront choisir eux même leur roi. Jean-Marie le Pen soutient l’avocat Jean-Louis Tixier Vignencour, grand nostalgique des terres perdues. Ce dernier collecte 5% des suffrages. Cette année est aussi celle où lors d’une opération ratée, Le Pen perd un œil. Il se baladera avec un bandeau louvoyant comme un pirate désœuvré entre les franges marginales de la société, ne remportant que 0,70 des suffrages lors de l’élection présidentielle de 1974 auxquelles il a présenté sa candidature.
Il représente un parti qu’il vient de fonder avec Martine le Hideux : le Front National. Martine le Hideux est la fille d’un ancien ministre de Vichy, François le Hideux . Après la signature de l'armistice en 1940, le maréchal Pétain le nomme Délégué à l'Équipement national, puis secrétaire d'État à la Production industrielle, dans le gouvernement de l'amiral François Darlan du 18 juillet 1941, succédant ainsi à Pierre Pucheu. Il sera décoré de la Francisque. Il quitte ce poste au retour de Pierre Laval, le 18 avril 1942.
Le Pen est un milliardaire comme les autres
En 1970, il hérite de la fortune d’un cimentier et sympathisant des causes nationales, Hubert Lambert.
Philippe Lambert, le cousin, ne l’entend pas de cette oreille et c’est l’action en justice contre Jean-Marie le Pen pour captation frauduleuse d’héritage. Un compromis est signé mais Jean Marie le Pen est devenu un homme riche.
Jean Marie le Pen installe le siège du Front National à la résidence de Montretout à Saint-Cloud. C’est lors de cette période qu’il affine ses projets. Le bouc-émissaire de ses dérives pathologiques sera : l’immigré. L’immigré qui vole le pain des Français, qui est responsable du chômage, qui se drogue et qui est l’ami des terroristes. Le parti décolle, la France est en crise, il faut un coupable et Jean-Marie le Pen sait parfaitement exploiter la situation.
Comment Jean-Marie le Pen arnaque le Front National
Endetté jusqu’au cou, le Front national veut tout faire pour que la candidature de Marine Le Pen, en 2012, ne soit pas gênée par des problèmes financiers. Selon les dernières informations, la nouvelle présidente du FN étudie ainsi la possibilité de créer son micro parti, afin d’attirer les dons des militants et sympathisants frontistes. Une manière pour elle de protéger ces sommes de l’appétit des nombreux créanciers du Front national. Il faut dire que ces derniers se font de plus en plus pressants. Le premier d’entre eux, la Société Générale, à qui le parti doit 5,2 millions d’euros, a lancé, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, une procédure de saisie immobilière sur le Paquebot, l’ancien siège du FN. Valeur du bâtiment ?
Environ 10 millions d’euros, selon le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just. Selon les derniers comptes publiés en 2009, ses dettes s’élèvent à plus de 12 millions d’euros. Une somme colossale alors que ses revenus sont en chute libre et que ses deux dernières subventions publiques (3,6 millions au total) ont été saisies par son ancien imprimeur, Fernand Le Rachinel. En 2007, ce dernier avait prêté 6,3 millions au FN, somme que le parti n’a jamais voulu rembourser.
La situation est suffisamment inquiétante pour que les deux commissaires aux comptes du FN se décident à tirer la sonnette d’alarme : « En ce qui concerne la continuité de l’exploitation, certains éléments sont susceptibles de la mettre en cause », écrivent-ils dans leur dernier rapport.
Le FN doit 2,8 millions d’euros à la Cotelec... et donc à Jean-Marie Le Pen
En faillite virtuelle, le FN pourrait se voir rattraper par ses ennuis financiers avant les échéances de 2012. Un scénario catastrophe qu’il souhaite à tout prix éviter. « La création d’un nouveau parti pour Marine est une des possibilités, mais pas la seule », tempère Wallerand de Saint-Just.
Marine Le Pen pourrait aussi reprendre à son profit le micro parti Cotelec, véritable pompe à finances créée en 1988, par et pour le seul Jean-Marie Le Pen.
Abréviation de « cotisations électorales », Cotelec a permis au fondateur du FN de drainer les dons de ses sympathisants en dehors du Front national. Sur les sept derniers exercices, près de 2 millions d’euros de dons ont été versés à la Cotelec. « Le Pen voulait garder la main sur les finances. Il demandait que les appels aux dons soient faits pour Cotelec. Le parti, lui, ne réclamait pas d’argent directement », se souvient Jean-Pierre Reveau, ancien trésorier du FN. Récemment encore, à la veille du congrès de Tours, en janvier, Jean-Marie Le Pen a lancé un nouvel appel pour Cotelec. « On ne veut pas que cet argent soit récupéré par les créanciers du Front national », justifie Wallerand de Saint-Just.
Situation cocasse, au fur et à mesure que le FN s’enfonçait dans la crise financière, la Cotelec lui accordait de nouveaux prêts, au point de devenir son deuxième créancier. « la Cotelec a donné de l’oxygène au FN », reconnaît un cadre du parti. Le Front national doit désormais 2,8 millions d’euros à la Cotelec… et donc à Jean-Marie Le Pen. Plus curieux encore, le fondateur du FN a posé une hypothèque sur le Paquebot, comme s’il craignait de ne jamais revoir la couleur de son argent. Un acte qu’il a même fait signer devant notaire !
L’histoire du parti de la haine
Tout commence à Dreux en 1983. Jean-Pierre Stirbois se fait élire se fait élire Conseiller Municipal FN sur une liste qui obtient 16,7 % des suffrages. Le grand art de Jean-Marie le Pen est de rassembler tout ce qui traîne à droite et qui n’est pas présentable.
Les différentes factions hétéroclites de ce melting-pot n’ont pas forcément de stratégies communes ni d’affinité. S’y mêlent les nostalgiques de la LVV, la Légion des Volontaires Français qui se joignit aux teutons pour bouffer du soviet dans la division SS « Charlemagne », des catholiques intégristes, des royalistes, des négationnistes, des antisémites, des théoriciens de la race, des anciens de l’Algérie, des pétainistes, des néo-nazis et même le fan club de Jeanne D’arc.
Jean Marie le Pen fut celui qui trouva les mots pour coordonner tout ce bric-à-brac. Il se place comme un personnage de la contre-révolution qui perpétue le culte du chef en désignant des boucs émissaires et son anticommunisme primaire est un des mots d’ordre du rassemblement de toutes les ligues. Ses discours sont truffés de petites allusions qui permettent à chaque tendance de s’y retrouver.
Le 11 février 1858, il déclare à Pierre Mendes France que son physique de juif le répugne. Du même ordre, il considère que les chambres à gaz ne sont qu’un détail de l’histoire ce qui lui vaut une condamnation par la cours d’appel de Versailles le 18 mars 1991. Tout le monde se rappelle aussi de son fameux « Durafour crématoire ». Il condamne le principe d’égalité qu’il considère comme décadent. Le chef, selon lui, doit s’emparer du pouvoir en vertu de ces qualités naturelles propres à commander. De même que les catholiques intégristes portent l’héritage des prêtres réfractaires à la constitution civile du clergé en 1791 et n’avaient pas d’autres chef que le divin Louis XVI, Jean Marie le Pen porte celui du maréchal Pétain dont la trombine décore les calicots des défilés du Front National. Le Pen est avant tout un pétainiste aux rengaines éculées, la patrie, la famille, la tradition et l’ordre.
Le génocide des embryons
En 1975, Simone Weil légalise l’avortement. C’est le branle-bas le combat chez les cathos intégristes. Jean Marie le Pen soutient la faction intégriste du front national. Quelle galéjade quand on sait qu’il bouffait de le grenouille de bénitier dans sa jeunesse. Il sait être opportuniste et défend le droit à la vie et dénonce le génocide des embryons.
Plus nationaliste que catholique, son cheval de bataille reste la lutte contre l’invasion des étrangers qui viennent souiller notre sang pur. Pour jean Marie le Pen le métissage est une corruption de la race. La décadence de la France, on la doit aussi aux juifs qui ont investi la finance. Jean Marie le Pen déteste les élites et les intellos. Intellos, ces électeurs ne le sont certainement pas, mus plus par l’affectif que par la raison. Paradoxalement, la notion même de culte du chef et le mode d’élection des chefs du Front National sont élitistes. Ils relèvent du népotisme caractérisé alors que Jean Marie le Pen dénonce cette corruption chez les autres.
Maréchal, nous voilà !
La France de Jean-Marie le Pen est celle où chacun doit être à sa place, les femmes au foyer, les hommes à la chasse, les immigrés chez eux, les homosexuels à l’asile et les sidaïques au sidatorium.
La France qu’il imagine est celle du maréchal Pétain. Le coq de Jean Marie le Pen a bien les pieds dans la merde mais ne pense guère à regarder aux étoiles. On en fit un nouveau Vercingétorix, non pas vainqueur de Rome mais de Carthage la tunisienne, les carthaginois étant certainement plus bronzés que les Romains. Cette vielle rancune vis-à-vis d’Hannibal, Jean Marie le Pen la répercuta contre les éléphants socialistes, un atavisme en rapport avec la tradition, sans doute. Le Front National a profité de la chute du mur de Berlin, polarisant toute la contestation anticapitaliste le temps que la gauche se reconstruise. Mais la gauche s’est reconstruite, alors … Maréchal, nous voilà !
Un certain 21 avril 2002
Le 21 avril 2002, Jean-Marie le Pen est au second tour de l’élection présidentielle. L’électrochoc avrill entraine un réflexe républicain et la victoire de Jacques Chirac avec 82 % des voix. Le débat est maintenant de savoir si le Front national doit être représenté à l’assemblée nationale. La réponse est oui, sans conteste. D’une part, il n’est pas normal que 15% des Français ne soit pas représentés. Cela ne peut amener que des désordres avec une contestation s’exprimant en dehors de la république. Et ensuite, le fait pour le Front National d’être démocratisé entrainera obligatoirement son affaiblissement, parti dont l’essence même est d’être antirépublicaine. Sa démocratisation et sa représentation au parlement risquent d’être médicalement contrindiquées aux chefs des différentes factions qui le composent. On voit mal un député rendre hommage à Louis XVI, un autre proposer une date pour célébrer l’anniversaire de la milice où un troisième venir en slip avec une couronne d’épines sur la tête et une croix sur le dos !

Marine le Pen prise en flagrant délire de "stupitudité"
La candidate du Front national à la présidentielle a refusé de répondre aux questions de Jean-Luc Mélenchon sur le thème de l'égalité homme-femme lors de l'émission de France 2 Des Paroles et des actes, ce jeudi soir. Jouant la victime et passant de la bouderie à l'ignorance de son interlocuteur, elle s'est montrée hautaine en déniant toute légitimité au candidat du Front de gauche. Après s'être pliée aux principes de l'émission et avoir accepté de répondre aux questions des journalistes et de son premier contradicteur, Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen s'est nettement crispée à l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon, s'enfermant dans sa bouderie.
Elle s'en est d'abord prise à l'organisation de Des Paroles et des Actes, estimant que celle-ci lui avait réservé "un sort" particulier en lui imposant un contradicteur. Une affirmation réfutée par David Pujadas, l'animateur de l'émission, qui a expliqué qu'aucun des invités ne choisissait son interlocuteur dans le face à face de fin.
Par 5 fois, Marine Le Pen refuse de répondre
Ensuite, Marine Le Pen s'est ingéniée à dénier toute réponse aux mises en cause de Jean-Luc Mélenchon sur le programme du Front national. "Ce débat n'a pas de sens car vous n'êtes pas au même niveau électoral que moi. Je voudrais débattre avec ceux à qui je pourrais prendre la place", explique-t-elle dans un premier temps, en pensant à François Hollande et Nicolas Sarkozy. Puis, elle affirme "vous n'êtes pas un vrai candidat. Vous avez dit que vous alliez travailler avec M Hollande au deuxième tour." La leader de l'extrême-droite pousse la posture jusqu'à poser des conditions, à la manière d'un enfant: "Je ne débattrai pas avec M. Mélenchon. Ou alors après deux conditions. Si vous présentez vos excuses et si vous prenez l'engagement solennel de ne pas appeler à voter Hollande au deuxième tour." Puis, midinette au bout d'un long quart d'heure de refus, elle lance en réponse à une nouvelle question de Jean-Luc Mélenchon: "M. Pujadas, je vous ai exprimé cinq fois que je ne souhaitais pas débattre avec M. Mélenchon. Il n'est qu'un leurre. Il y a deux sortes de leurre. Il y a ceux qui abandonnent avant (Borloo, Boutin, Morin, Nihous, ndlr), dès que Nicolas Sarkozy est en difficulté. Et puis il y a des leurres qui sont censés servir de rabatteur de voix. C'est le rôle de M. Mélenchon. Je ne veux discuter qu'avec quelqu'un qui a un projet. Je ne peux pas débattre avec la voiture balai de M. Hollande."
Dessin d'Alex au courrier picard
"Vous n'êtes pas pour l'égalité homme-femme"
Tout à sa stratégie de démystification du discours frontiste comme lors de ses meetings, Jean-Luc Mélenchon lui a à chaque fois tendu la perche du débat, demandant des réponses à ses questions sur l'interruption volontaire de grossesse, que "vous ne réservez qu'aux riches", car le programme du Front National prévoit de supprimer son remboursement par l'Assurance maladie. "Cette dame a inventé une arnaque dénommée salaire parental à 660 euros. Elle crée un statut en dessous du seuil de pauvreté. Elle veut renvoyer les femmes à la maison et, en plus, elle les arnaque", souligne t-il ensuite, avant de mettre en lumière, toujours dans le programme du FN, l'invention de "l'adoption prénatale. Vous avez planifier l'invention d'une mère porteuse. Vous transformez le corps des femmes en fabrique à enfants. (...) Vous n'êtes pas pour l'égalité homme-femme".
"Vous ne servez à rien, qu'à distiller la haine"
Le candidat du Front de gauche a aussi répondu point par point aux dénigrements de Marine Le Pen. Sur le désistement au deuxième tour: "Nous, les gens de gauche, depuis un demi-siècle, nous nous désistons pour le mieux placé à gauche. Si c'est Poutou, nous nous désisterons pour Poutou. Depuis 40 ans, vous ne servez à rien qu'à distiller de la haine". Sur la haine à l'encontre des étrangers, Jean-Luc Mélenchon dénonce "cette obsession, cette névrose, qui la pousse à refuser les soins à un sans-papier". Sur les racines du Front national, il point enfin: "Vous auriez dû, dimanche dernier, vous lever et sortir lorsque l'infâme président de votre parti (Jean-Marie Le Pen, ndlr) a osé réciter un poète de Robert Brasillach, ce collabo."
Avant de quitter le plateau pour mettre fin à cette parodie de débat, le porteur du programme partagé a mis en garde Marine Le Pen: "Elle ne veut pas parler, elle a perdu ses moyens. Elle sait que le Front de gauche est sur ses traces et qu'il démystifiera son programme."
Paul Amar, Bernard Tapie, Jean-Marie le Pen et ... les gants de boxes !
http://www.youtube.com/watch?v=7T5Zrp6E3do
(leherissonkipik.over-blog.com)
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