vendredi 10 février 2012

DOSSIER PHILIPPE PLONCARD (2)


Front national ouvrier paysan

Page d'aide sur l'homonymie
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Parti franciste.

Le Front national ouvrier paysan (également appelé Les Francistes), est un groupuscule d'extrême droite d'inspiration fasciste fondé par Henry Coston en 19331 (trois ans après la fondation des Jeunesses anti-juives), en collaboration avec Jacques Ploncard d'Assac, Albert Monniot et Jean Drault.

Il joue un rôle de rival du Francisme de Marcel Bucard2.

Se voulant plus radical que ce dernier, ce mouvement éphémère se voulait antisémite2 et se revendiquait du national-socialisme2 dont il appliquait les principes pour la « sauvegarde de la race française ».

Le Front national ouvrier paysan apparut dans les mêmes circonstances (crise économique et politique, montée des régimes autoritaires, etc.) que les diverses ligues d'extrême droite françaises durant les années 1930.

Ses principaux militants appartenaient à l'équipe de La Libre Parole, journal fondé à l'origine par Édouard Drumont et relancé par Coston au début des années 19302.

Le mouvement est dissous en 1934.

Brochure[modifier]

  • Henry Coston, « Que veulent les Francistes ? », Paris, Les Francistes, 1934, 30 p. Brochure de propagande des Francistes - Front national ouvrier-paysan.

Notes et références[modifier]

  1. Notice du réseau No pasarán, « Mort d'un antisémite : Henry Coston » [archive]
  2. a, b, c et d Pierre Milza, Fascisme français. Passé et présent, Paris, Flammarion, « Champs », 2000 [1987], p. 150-153.

==================================================


Fondé en 1961, le Parti national belge (PNB) était lui aussi marqué par les écrits de Charles Maurras. Cette petite formation politique anticommuniste, national-catholique et contre-révolutionnaire rassemblait plusieurs personnalités qui marqueront l’histoire de l’ultra droite belgicaine, comme le général Emile Janssens et Gérard Hupin. Le PNB défendait l'unité du pays, l'Occident chrétien et le régime fasciste portugais conduit par Salazar.

Le journal du parti,La Nation BeIge, reçut la collaboration journalistique de Jacques Ploncard, dit Jacques Ploncard d'Assac. Complice de l’antisémite professionnel Henry Coston, cet écrivain français spécialiste de I'antimaçonnisme, journaliste en 1928 à L'Antijuif et disciple d'Edouard Drumont, I'auteur de La France juive (en 1886),

fut membre des services de documentation du régime de Vichy.

Après la défaite des nazis, Jacques Ploncard se réfugia à Lisbonne chez son ami Salazar.

============================================================

Aucun commentaire: