La commune d’Etterbeek veut avoir son mot à dire dans le débat sur la loi contre le niqab, du nom de ce voile islamique intégral qui couvre le visage des femmes.

Cette loi, en vigueur depuis environ un mois, est contestée : un recours en annulation et en suspension a été introduit par plusieurs femmes qui portent le niqab. La Cour constitutionnelle va donc examiner le texte. C’est là qu’Etterbeek veut intervenir.

Vincent de Wolf, bourgmestre, est persuadé que la loi sera maintenue, mais il voudrait que sa commune apporte son expertise. Il faut dire qu’Etterbeek est pionnière dans le débat. En 2009, c’est la première autorité publique à avoir imposé des amendes aux femmes qui portent le voile intégral. Ces amendes étaient justifiées par une question soit disant de sécurité, d’après le bourgmestre…Peut être dû à une augmentation des actes de délinquance commis par des femmes en niqab?

Trop de crimes perpétrés par celles-ci ont du les pousser à légiférer rapidement contre cet habit…

En janvier dernier, le tribunal de police a toutefois jugé que la commune n’avait pas les compétences pour édicter une telle interdiction.

On ignore encore si cette nouvelle déclaration de Vincent de Wolf relève d’un désir de faire avancer le débat ou si celle-ci est une sortie médiatique du bourgmestre, connu pour s’est lancé dans une véritable guerre contre le niqab.

Rappelons que la Belgique n’a toujours pas de gouvernement…

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