mardi 2 août 2011

CHRONIQUE DE L'ULTRA-DROITE COLALLAHBORATIONNISTE

(Ginette t'es belle, belle, belle, belle !)

Maxime Brunerie et le capitaine Haddock

On connaît tous la scène : le capitaine Haddock, furibard, qui tente durant tout un album ou presque (L’Affaire Tournesol) de se débarrasser d’un bout de sparadrap. De la page 28 à la page 49, ça colle. Archibald Haddock croit l’avoir enfin largué mais la chose lui revient par le nez, le coude, la casquette ou le dessous de la chaussure.

François Bayrou n’a pas de bol. Comme le capitaine du cher Hergé, il s’est récupéré un morceau de sparadrap en la personne de Maxime Brunerie.

Jeune homme fort aimable qui eut la funeste idée, en 2002, de vouloir attenter aux jours du président de la République d’alors, un certain Jacques Chirac.

Sa peine purgée et son histoire itou par la thérapie du livre (nous en avons rendu compte ici même), le voilà donc qui veut revenir en politique.

Au Modem. Le malheureux Bayrou n’y est certes pour rien, mais la France rigole. Voilà en effet un chef de parti qui, cherchant vainement à étoffer ses troupes, se sent pourtant contraint d’écarter la fraîcheur enthousiaste d’un activiste célèbre.

A peine le jeune Brunerie avait-il annoncé sur France Info son ralliement au parti du Centre que le Béarnais l’insultait sur une station concurrente. Invité de RMC, Bayrou l’a traité de “déséquilibré” et officiellement radié de son parti.

Mais Maxime Brunerie a appris en prison le pardon des offenses. Il le confie au Point : « Ce n’était pas très plaisant de s’entendre traiter de « déséquilibré », certes. J’espère que c’était simplement une réaction à chaud. Cela peut échapper. Je pourrais le comprendre, d’ailleurs. Mais je ne veux pas rester là-dessus, je crois beaucoup à l’apaisement par le dialogue, et j’aimerais en parler avec « mon président » ! Je suis très optimiste, c’est une règle de vie. » Gentil garçon. Sauf que le président Bayrou, lui, n’a aucune envie d’entamer un dialogue avec Maxime Brunerie.

Un petit tour et puis s’en va : adhérent le 22 juillet, lourdé le 27. Bon, si le Modem lui rembourse sa cotise et s’il tient absolument à cocooner au centre, Maxime Brunerie peut toujours chercher refuge chez Ségolène : elle a le centre encore plus excentré que Bayrou.

(flashmagazine.fr)

==================

Aucun commentaire: