vendredi 12 août 2011

BENOITE TAFFIN, ANCIEN MAIRE DU IIème ARDT DE PARIS ETAIT MON AMIE





ARBITRAGE PRIVE OU …ORDALIE ?

Contribuables, vous avez bien compris qu’il s’agissait de l’affaire Tapie pour laquelle le gouvernement de la République Française ne « faisant plus confiance à la justice de son pays », s’en remettait à un tribunal privé… faute de s’en remettre à la justice de Dieu. Dieu n’aurait pas été plus généreux que les contribuables qui ont accordé « 45 millions d'euros de préjudice moral aux époux Tapie, une somme sans précédent dans l'histoire de la République, nette d'impôt et de cotisations sociales" (Charles de Courson, député Nouveau Centre). Honneur à ce député.

Honneur à Madame Taffin,
de "Contribuables Associés"
avec laquelle nous avions très tôt envisagé « la possibilité d’un recours contre la sentence arbitrale » (AFP 12 septembre 2008), alors que « L’Etat (avait) décidé de ne pas former de recours en annulation contre la sentence arbitrale, (offrant) une indemnité record de 285 millions d’euros aux époux Tapie ». Hier, la Cour de Justice de la République (CJR) a décidé d’ouvrir une enquête au sujet du rôle de Madame Lagarde dans un « jugement » qui a eu pour résultat de verser l’indemnité colossale de 285 millions d’euros. La Cour de Justice de République ne s’en est pas tenue à la qualification initiale « d’abus d’autorité », mais de « complicité de détournement de biens publics » et de « complicité de faux ». M. de Courson, qui avait demandé, sans l’obtenir l'annulation de l'arbitrage, a raison de saluer une "triple bonne nouvelle" : "C'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui croient en l'indépendance de notre justice et refusent sa privatisation dans les affaires publiques. C'est également une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont toujours défendu la souveraineté de notre parlement en matière financière. (...) Enfin, c'est une bonne nouvelle pour ceux qui croient en la bonne gestion des fonds publics …" (Le Monde du 05/08) Nous nous réjouissons de la décision de CJR, même si le mal est fait : la ponction de millions d’euros dans les poches des contribuables, à un moment où l’on ne cesse de leur demander de plus en plus d’efforts. Il est peut-être temps, à cette occasion, de s’interroger sur le fonctionnement de nos institutions. Nous vivons dans un système monocratique contestable, et il est peu probable que Madame Lagarde ait agi sans l’autorisation de « l’hyper-président ».

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