mardi 12 avril 2011

CHRONIQUE DE LA DHIMMITUDE ORDINAIRE




Le rapport sur le racisme en France oublie la haine anti-blanc et la cathophobie




PARIS (NOVOPress) :

Le 20e rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur le racisme vient d’être rendu public.

Les associations dites « anti-racistes » peuvent dormir sur leurs deux oreilles, le nombre « des exactions à caractère raciste et xénophobe » a connu une baisse de 13,6 % en 2010 par rapport à l’année 2009. On espère que les subventions étatiques qui permettent à ces associations de vivre confortablement diminueront en conséquence, du fait du manque de travail….

Une analyse détailée permet de relativiser les chiffes donnés par la CNCDH : la France a connu 165 « actions » et 721 « menaces » dites « racistes » en 2010 soit un total de 886 faits, soit 0,0001% des faits déclarés à la police et à la gendarmerie (environ 5 millions par an). Et sur ces 886 faits, une très large majorité concerne des « propos ou gestes menaçants, graffiti, tracts, démonstrations injurieuses, exactions légères et autres actes d’intimidation. Concernant les distributions de tracts ou les envois de courriers, une diffusion simultanée de plusieurs exemplaires dans une même ville n’est comptabilisée qu’une seule fois ». Un simple courrier est donc comptabilisé comme un fait de racisme.

Par contre dans ce rapport, pas un mot sur le véritable racisme sévissant en France, le racisme anti-blancs, et pas un mot sur les actes anti-catholiques.

Pourtant les profanations anti-catholiques représentent l’immense majorité de ces faits. Ils sont devenus tellement fréquents que plus personne ne les remarque ? Car comme le rapport de mission rédigé par les deux députés, André Flajolet (Pas-de-Calais) et Jean-Frédéric Poisson (Yvelines), le rappelle : « Malgré un traitement médiatique qui donne une impression inverse, la grande majorité des profanations concernent des sépultures chrétiennes. » En 2007, parmi les 144 cimetières vandalisés, 130 étaient chrétiens, 9 étaient consacrés aux musulmans et 5 aux juifs. Ces résultats amènent les deux députés à déclarer que « même si elles suscitent une réaction particulièrement forte dans l’opinion, les violations de sépultures à caractère raciste ou antisémite sont heureusement un phénomène assez marginal», et qui serait en diminution ces dernières années selon les forces de l’ordre ».

Un seul exemple parmi tant d’autres, l’église Saint-Jean-Baptiste en Avignon subit depuis des mois des dégradations et des agressions à l’encontre des paroissiens. « Des semaines et des mois de jets de pierre et de pétards dans les jambes de ceux qui se rendent à la Messe ou qui viennent entretenir notre église. Des tags et autres graffitis dessinés à la peinture rouge sur toute une façade. Des inscriptions vantant les mérites de telle ou telle communauté. […] Deux voitures flambées tout contre l’église depuis le début de l’année, une première tentative d’incendie volontaire en s’en prenant au tableau d’affichage extérieur, et cette nuit une deuxième tentative en incendiant un cyprès de 10 mètres situé tout près de la porte du presbytère. » Or ces exactions très graves ne sont même pas citées !

Quant à la haine anti-blanche, dont une agression au cutter causant une balafre de 15 cm à la victime nous a rappelé la triste réalité, pratiquement pas un mot. La seule mention dans le rapport est celle-ci : « Le 28 avril 2010 à Marseille (Bouches-du-Rhône), une dizaine d’individus armés de couteaux et cutters, ont cerné la victime en lui disant sous la menace d’une arme blanche : “Toi la sale Française la sale Blanche, tu n’as rien à faire ici. Si on te revoit dans la cité notre quartier, on te la tranche.“ Un des auteurs a légèrement lacéré les bras de la victime avec un cutter et un troisième lui a griffé les joues. »

Alors, simple oubli ou volonté délibérée de ne pas évoquer cette haine du Français et du Blanc qui se développe de plus en plus chaque année ? Il faut clairement pencher pour la deuxième option concernant l’un des principaux contributeurs, Sos Racisme. Le président de l’officine, créée et pilotée par le Parti socialiste et vivant exclusivement grâce aux subventions étatiques, Dominique Sopo, l’a clairement dit : «Nous ne pouvons accepter la notion de racisme anti-blanc parce qu’elle est une thèse défendue depuis longtemps par l’extrême droite. »

Quant à la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle semble avoir oublié les déclarations récentes de son président, Alain Jakubowicz : « Je n’aurais jamais imaginé, il y a encore quelques années, que l’on puisse faire un jour le constat d’un racisme anti-blanc. C’est terrible. Certains estiment qu’il ne faut pas en parler sous prétexte que cela fait le jeu du Front national qui exploite, c’est vrai, cela de manière honteuse, mais en même temps il faut dire les choses car on a culpabilisé à outrance trop de nos concitoyens. »

Alors, un rapport qui fait l’impasse sur la haine anti-blanche et les profanations anti-catholiques, pourtant majoritaires dans ce pays, peut-il être crédible ?


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