TERRE ET PEUPLE
Rappel le 8 Mai 2011
Rassemblement unitaire, (C9M, 3° Voie, JNR, NDP, TP, RF, GUD) à la mémoire de notre camarade Sébastien Dézieu
Dimanche 8 mai, à 10 h 00, Place de la Madeleine à Paris, grande manifestation nationaliste unitaire « La France est de retour, Tous unis contre le Mondialisme ! ». Défilé jusqu’à la statue de Jeanne d’Arc (Place des Pyramides).
Prise de parole de Pierre Vial, Robert Spieler et des responsables des autres organisations présentes
TERRE BRIARDE
L’Anjou, notre Province.
Les Gaulois et avant
Tout a commencé en – 52, lorsque Dumnacos leva ses guerriers de la nation des Andecaves pour chasser les Romains de Gaule.
Le siège de Limonum (Poitiers) fut un échec et le valeureux Dumnacos se replia en Anjou. Mais rattrapé par les légions de Caius Caninius et de Caius Fabius, il vit son armée défaite aux Ponts-de-Cé. Comme les Angevins (ou Andecavi) étaient têtus et patriotes, ils se soulevèrent à nouveau deux fois, en 21 et 32 de notre ère. Mais lors des invasions, les renégats facilitent l’entrée de l’ennemi, c’est bien connu : ainsi de l’ethno-traître proromain, le picton (poitevin) Duratios, dont l’action scella l’échec de la résistance du héro andecave Dumnacos. (1)
En fait, comme partout en France, tout a commencé en fait beaucoup plus tôt, puisque notre province est semée de mégalithes construits de la fin du Ve au IIIe millénaire : le préhistorien Jean Guilaine affirme que « vers 4000 avant J-C environ, on connaissait déjà l’art de voûter en encorbellement, et jusqu’à des hauteurs respectables, des chambres funéraires spacieuses. » Notre Province compte « parmi les plus spectaculaires dolmens de la France » que les spécialistes nomment « type Loire » ou « angevins ». Bagneux, proche de Saumur accueille « l’un des monuments les plus imposants de France », et Jean Guilaine nous invite à une promenade méditative : « Touristes des pays de la Loire, abandonnez un instant les châteaux de la Renaissance et allez rendre visite au café de la Grande-Pierre-Couverte, à Bagneux : son dolmen en vaut la peine ». (2) Signalons encore, parmi beaucoup d’autres, celui de la Pagerie à Gennes. A partir du Ie millénaire avant J-C, et surtout à partir de la période de la Tène (500 avant J-C), les Gaulois peuplent le territoire français et imposent leur langue celtique, un dérivé de la souche commune indo-européenne. Ceux-ci écrivent peu, et leurs inscriptions ne nous renseignent que sur la période récente précédant l’invasion romaine. Mais la toponymie prouve l’importance du peuplement gaulois : Angers, comme 120 villes de France, tire son nom du gaulois, c’est la capitale de la « civitas Andecavorum », tout simplement la nation (que l’on désignait dans l’antiquité du nom de « cité ») des Angevins. Ses limites sont remarquablement proches de celle de la Province de l’Anjou, ainsi que du département du Maine-et-Loire.
Pas moins de dix « Ingrandes » se trouvent réparties entre l’Anjou, la Touraine, le Poitou et le Maine, toujours situées en limite de « cité » : ce toponyme gaulois désigne la frontière, matérialisée par un cours ou une étendue d’eau. Le nom de « Candé » désigne un site protégé par un marécage : cette petite ville occupe également la frontière de la Province.
Le toponyme « briga », qui désigne la forteresse se trouve dans les noms de Brion, Brée ou Briosne. (3) Bref, l’Anjou, comme d’ailleurs toutes les provinces françaises et européennes, est un espace humanisé depuis des dizaines de générations, et la culture des hommes y est solidement enracinée.
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