samedi 29 janvier 2011

UN PROBLEME DE PREMIERE IMPORTANCE : HERVE RYSSEN EST-IL JUIF ?

Alain Guionnet – Journal Revision

29 janvier 2011

RYSSEN EST-IL JUIF ?


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La rumeur n’est pas nouvelle, mais l’antisémite Riri est trop con pour être juif.

C’est le stormfrontiste Threeswords qui vient de la relancer, après que Riri eut refusé de publier certaines de ses élucubrations.

Hervé Ryssen décrit maladroitement son arbre généalogique sur son site, relayé par propagandes.info.

Il est originaire du nord par son père, comme Soral, breton par sa mère. Il appert que Lalin a emprunté son surnom à Charles Ryssen, son arrière-arrière grand-père né en 1866, domestique.

Signe que les pseudonymes ne doivent souvent rien au hasard. Il se défend : non, sa parente d’autrefois Gertrude Salmon, née en 1827, n’était pas juive.

Ses ancêtres paternels étaient tantôt mineurs, tantôt domestiques. Son nom fut parfois écrit Lalaing. L’ascension sociale de sa famille débuta avec ses parents, avec son père typographe, sa mère infirmière.

D’où on peut déduire que c’est la profession de son père et son héritage familial qui le poussèrent à étudier l’histoire à l’université de Créteil et à lui donner la réputation de punk anarchiste.

Anarchisme qui se traduit maintenant par sa qualité de motard.

Riri parle moins de ses ancêtres maternels. Il dit seulement qu’ils étaient d’origine paysanne, des alentours de Guingamp. En 1936, ses grands-parents fuirent la pauvreté et se réfugièrent en Normandie, à la ferme La Bretagnère, près de L’Aigle.

C’est dommage, car quand la brute William Bonnefoy lui cassa la gueule à la librairie Licorne Bleue pour une histoire de boutique, il le traita de « sale juif ! »

Confirmation que la rumeur n’est pas nouvelle. Peu après, Riri songea que c’était à cause du nom de Moïse que porta un de ses ancêtres maternels, pas à cause de Gertrude Salmon.

C’est un fait, les milieux natios se penchent volontiers sur les arbres généalogiques, mais il y a deux autres éléments à prendre en considération.

D’une part, l’antisémite honteux n'explique pas qu’on puisse se dire antisémite, comme Riri.

C’était le cas pour Guionnet il y a vingt ans, quand mère Galic ne comprenait pas qu’il fût antijuif. D’autre part, Riri croit peut-être que les autres en savent plus sur lui que ce n’est le cas.

La position de Riri se comprend mieux à présent. D’origine paysanne, un mineur n’étant pas ouvrier à proprement parler car travaillant la terre, de père typographe, métier de tradition anarchiste, de mère infirmière, profession bretonne par excellence, il était prédestiné à ses facéties.

Les rapports de ce petit-fils de L’Aigle avec Aigle Noir s’expliquent aussi en partie. Riri ne veut pas jouer dans le registre de Guionnet, mais il le respecte. Il a plus peur du juif que lui. Au point qu’il fait mine de révérer le vide shoatique.

Avec sa timidité paysanne une chose est sûre, Riri n’ira pas dimanche rue Saint-Ambroise.

Ce faisant, il rompra avec la tradition des ouvriers du livre que Guionnet envisage de défendre au nom du prolétariat. Du coup, sa visite de l’École supérieure de gestion dimanche devient plus vraisemblable. Deux questions demeurent cependant, celle des 2 000 €, et la venue de Malthête, qui se prendra une grosse tête.

(guillonnet.wordpress.com)

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