CHRONIQUE DE L'ULTRA-DROITE
BORDEL DES DROITES NATIONALES
Les maisons closes furent interdites en France peu après la dernière guerre mondiale. Mais pas toutes !
le bordel des droites nationales n’a jamais été fermé. Avec ses roicos, plus ou moins sionistes, ses païens, dans l’incapacité de s’entendre, ses cathos, élevés dans la peur, ses antisémites qui appartiennent à toutes ces tendances.
Au point que le cahal n’a pas besoin d’affecter des agents à la division des droites nationales ; elle est réalité depuis qu’elles existent.
Dernier soubresaut ce dimanche. Maître Éric Delcroix dit solennellement :
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Chers Amis,
Jérôme Bourbon, nouveau directeur de Rivarol, par la bienveillance de Camille Galic, a décidé que ni sa bienfaitrice ni moi, président de l’association des Amis de Rivarol, n’aurions plus accès aux colonnes du journal.
Quoique formellement président de l’association des Amis de Rivarol, il m’est interdit de faire publier dans notre hebdomadaire historique l’indication que je compte démissionner « en raison d’un différend d’ordre éditorial, politique et moral » avec la Rédaction ! Il m’est également impossible de publier la convocation à une future assemblée générale de l’association, après l’annulation de celle du 27 novembre.
Aussi vous serais-je reconnaissant de bien vouloir diffuser ce texte sans restriction.
Merci par avance.
Éric Delcroix
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C’est fait. Mais que signifie cette guérilla entre Delcroix et Bourbon ? Il est trop tôt pour en parler. Quand Delcroix évoque « notre hebdomadaire historique » l’expression est suspecte. Signifierait-elle que Rivarol devrait adopter stricto sensu l’interprétation faurissonienne ? C’est possible, on ne sait pas. L’heure est maintenant à l’investigation. En tout cas une offre publique d’achat de Rivarol, sans dépenser un sou, par la coterie faurissonienne, serait mal venue. Guionnet, qui connaît personnellement les protagoniste, va intervenir. Il est essentiel, en tout cas, que subsiste en France un hebdomadaire d’opinion respectueux de la diversité d’idées, pour peu qu’elles soyent étayées. Là est force de Rivarol, l’unilinguisme étant toujours préjudiciable.
Lundi 15 novembre, fin de matinée, conversation téléphonique avec Bourbon de moins d’une heure. Cela fait longtemps que Guionnet n’avait pas parlé avec lui. Guionnet lui lit le texte d’une page d’Éric Delcroix adressé aux Amis de Rivarol, où l’auteur précise la nature de ses désaccords avec Bourbon. Delcroix ne lui a pas envoyé car Bourbon ne fait pas partie des amis de Rivarol ; truc bureaucratique en usage au PCF, au FN et à la GLNF, institutions toutes modèles de démocratie. À ce sujet, le FN intente procès à Rivarol pour avoir publié papier sur sa cuisine électorale. C’est l’unipolarité de Bourbon que Delcroix lui reproche, avec son hostilité à Marine Le Pen. Delcroix aimerait qu’il fît la part des choses, en publiant 70 % de ses papiers pour Gollnisch, 30 % pour la Marine.
C’est vrai que Bourbon tape assez fort sur Marine, mais elle lâche ses bull-dogs sur Guionnet dans les manifs du Front. Ils ont certes gardé jusqu’à présent leur muselière, mais à condition que Guionnet décampât, sinon il fût exterminé dans le sens du mot du tribunal militaire international.
Chez les natios le conflit ne porte pas sur le voile, mais sur le jean que Bourbon a accusé Marine de porter ! Histoire de jean-foutre qui explique pourquoi on parle du bordel des droites nationales. Et puis Bourbon n’exerce « aucune censure » dans le courrier des lecteurs du journal. Il publie des lettres pour Gollnischet mais aussi pour Marine !
Cela dit, c’est bien qu’au moins un libertin soit sorti des rangs d’Ordre nouveau. Et Guionnet joue au juif dans l’affaire, à l’intermédiaire indispensable. Il conseille à Bourbon de publier brève mise au point dans le prochain Rivarol, car il s’agit de couper court à la rumeur. En commençant par citer le communiqué de Delcroix, puis en donnant quelques précisions en prenant de la hauteur, sans essayer de plaider sa cause. Il peut certes avouer son délit, dire « je ne prends pas Marine Le Pen pour Jeanne d’Arc », avant d’évoquer liberté d’expression, y compris des utopies.
C’est ce que nous lui proposons : donner plus de place aux utopistes.
Contrairement à Fofo, Bourbon rapproche le petit révisionnisme de la chambre à air d’Auschwitz du montage holocaustique du 11 septembre 2001, c’est bien. Il est aussi persuadé que procédure n’a pas réponse à tout, c’est bien. Delcroix est devenu président des Amis de Rivarol en 2009, après que ses pairs lui eurent refusé l’honorariat à cause de ses positions révisotes, mais cela ne lui donne pas le droit d’édicter la ligne éditoriale du journal. Tout est dans le rebond. À charge pour Bourbon de rebondir.
Dans la conversation, le guide de Rivarol a envisagé la création d’une association des Amis de Bourbon.
Guionnet l’en a dissuadé, car qui dit Bourbon dit whiskey. Bourbon a reconnu que l’entretien avec Reynouard qu’il publia eut lieu par correspondance. Il montra aussi son ignorance de la mate, de l’isolement et du régime spécial. Pourtant tout est là dans l’affaire Reynouard, qui comparaîtra peut-être le 16 novembre devant la dix-septième et qui devrait pouvoir sortir de prison le soir même.
Mais c’est le point de vue d’un mateux, pas d’un matheux comme l’abominable Bête Immonde.
La force de l’ultragauche antijuive est que, comme le juif, elle a plusieurs cordes à son arc.
La libération de Reynouard soulagerait tout le monde.
Le juif, qui se dira pour une fois je n’ai pas trop fait monter les enchères, le goy, qui se convaincra du bien-fondé de son combat millénaire : briser les tentatives hégémoniques sarrazines pour que l’histoire aye sens.
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