C'EST PAS MOI, C'EST LES DJINNS !
Enrichissement culturel en France : un imam condamné pour avoir battu sa femme sous prétexte d’exorcisme
Bienvenue en 1431. Selon le calendrier islamique, nous sommes en effet en 1431. Et il y a au moins une chose que l’on peut reconnaître au calendrier islamique, c’est qu’il ne ment pas sur l’état d’avancement de la “civilisation” islamique. Avec l’immigration massive de populations musulmanes, des représentations mentales d’un autre âge ont franchi les frontières et ont fait souche chez nous. L’arriération et l’intolérance de la culture musulmane, quel enrichissement culturel, décidément.
Ce n’est pas sa femme qu’il frappait, mais les démons qu’il avait identifiés en elle
C’est un petit homme en imperméable beige, âgé de 52 ans, volubile, qui a comparu. « Imam exorciste », comme l’a présenté son avocat Serge-Marie Agboton, Abdelbaki Assimi n’a jamais dévié de sa version : ce n’est pas sa femme qu’il frappait, mais les démons qu’il avait identifiés en elle, dans une séance de roquiyah qu’il estimait conforme aux préceptes du Coran.
« C’est la première fois que j’ai frappé un peu plus fort avec le bâton. Avant, les démons n’étaient pas trop méchants, j’en venais à bout avec des récitations et de l’eau passée sur elle. »
Car depuis seize ans que l’imam pratique la roquiyah, son épouse et sa fille y auraient été soumises à plusieurs reprises, contrairement à ses fils qui n’auraient « pas de problèmes de possession ».
Les précédents n’avaient connu aucune dénonciation. L’imam a expliqué que son épouse l’avait accueilli le jour de la séance par une voix sourde et grondante en lui disant : « Aujourd’hui, tu vas nous laisser en paix. »
Le président Czech a produit devant le tribunal des photographies, montrant un hématome de seize centimètres de largeur et deux centimètres d’épaisseur sur le bas-ventre de la victime.
L’imam a nié toute valeur aux témoignages faisant état de violences conjugales autres que celles de la roquiyah.
La défense avait plaidé la relaxe en produisant les témoignages de personnes reconnaissant avoir été soignées par la médecine coranique du prévenu
Celles-ci ont suffi au parquet pour requérir à l’encontre de cet homme inconnu de la justice un an de prison, dont six mois ferme : « Le Coran est ici une excuse, et ces pratiques, qui rappellent les saignées du Moyen Âge, sont obscurantistes. »
Abdelbaki Assimi a été condamné à huit mois de prison, dont six avec sursis et mise à l’épreuve.
La défense avait plaidé la relaxe, affirmant la difficulté d’une analyse « cartésienne des frontières de l’irrationnel » en produisant les témoignages de personnes reconnaissant avoir été soignées par la médecine coranique du prévenu. Le bâton de l’imam a été confisqué.
« Je ne m’en servirai plus puisque cela me vaut des ennuis, a-t-il dit à l’audience. Cette fois, les démons m’ont eu. »
Source : La Voix du Nord
Signalé par BVK
(bivouac-id;com)
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